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Critiques de Walt Disney (1310)
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Alice au pays des merveilles

Alors je plante tout de suite le décor, histoire de jouer la carte de l'honnêteté :

Non, je n'avais jamais lu ce livre avant le week-end dernier et non je n'ai jamais vu de dessin animé du même nom de Walt Disney ou autre adaptation cinématographique…Certes, je connaissais la tête de la reine de coeur (elle est assez affreuse pour marquer les esprits et les mémoires, il faut le dire ), mais franchement, il faut dire que cela n'est pas grand-chose …Donc, effectivement, même s'il s'agit d'un classique de la littérature enfantine ( plutôt outre-Manche), je n'ai clairement pas baigné dedans ni été imprégnée par cette histoire dans mon enfance et ma jeunesse…

Il faut aussi reconnaitre que sans le challenge BBC, je ne me serais surement jamais lancée dans cette lecture….

Une lecture rapide, mais qui ne m'a pas convaincue, je dois le dire…Même si Alice est une petite fille fort attachante, je n'ai pas réussi à accrocher plus que cela…Une petite mention cependant à la chenille bleue et surtout au chat du Cheshire qui ont quand même réussi à me faire sourire….



Donc, oui, j'avoue ne pas être tombée sous le charme des aventures d'Alice qui n'arrêtait pas de changer de taille ( un peu trop à mon gout)…La part de rêve que peut donner ce livre, je ne l'ai pas croisée, et je le regrette….Pourtant, question imagination, en général, comme je ne suis pas la dernière de la classe, je suis assez ouverte, mais là, la sauce n'a pas pris….Peut-être que si enfant, j'avais découvert cette histoire….

Dommage…



Challenge BBC

Challenge Mauvais genres 2020

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Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles, un grand classique. j'ai pour ma part découvert cette histoire tout petit avec le dessin animé des studios Disney datant de 1951 puis plus récemment avec les deux films sortit en 2010 et 2016. Je crois après la lecture de ce premier tome que j'aurai dû me contenter de ceux-ci et ne pas ouvrir ce premier tome. Ma lecture m'a malheureusement laissé de marbre, je ne me suis attaché aucunement aux personnages et les scènes passaient d'une scène à l'autre trop rapidement pour je daigne y chercher une logique (d'ailleurs y en a-t-il une ?) je m'imaginais le monde plus développé, détaillé que dans les films, cruelle déception sur ce point. C'est donc déçu que j'ai refermé ce livre pour lequel j'en attendais sans doute trop, je suis passé complètement a coté ne parvenant pas à rentrer avec Alice dans ce monde totalement fou. Je ne lirai donc pas le second tome mais vais plutôt revoir le second film.
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Alice au pays des merveilles

Ce fut un réel plaisir que de me replonger dans ce conte merveilleux dont je n’avais que de vagues réminiscences d’enfance. Le redécouvrir en anglais fut très instructif pour plusieurs raisons : le plaisir de lire en version originale, tout d’abord, et surtout de se rendre compte que le monde magique d’Alice et ses créatures fantastiques ont des noms bien plus savoureux en anglais que dans la traduction française ! (j’étais cependant bien contente d’avoir le texte français à côté ..). En particulier parce que la langue de Lewis Caroll est farcie de calembours et de jeux de mots pour la plupart difficilement traduisibles d’une manière correcte et exacte. Or cette langue est ce qui fait toute la richesse du texte.



J’ai trouvé qu’il y avait ainsi une opposition entre le délire excessif, voire cauchemardesque, de ce monde, et le rationalisme dont fait sans arrêt preuve Alice. Mais elle va vite comprendre que la logique du Pays des Merveilles est … particulière !



“But I don’t want to go among mad peoples, ” Alice remarked



“Oh you can’t help that, said the Cat : “we are all mad here. I am mad. You’re mad.”



“How do you know I am mad ?” said Alice



“You must be, said the Cat, or you wouldn’t have come here.”



Bref, tout le monde est fou, et Alice en premier !



En même temps, ce texte touche à des problématiques plus profondes, par exemple les questionnements d’Alice sur son identité, quand elle n’arrête pas de grandir ou de rapetisser.



“Est-ce que, par hasard, on m’aurait changée au cours de la nuit ? Réfléchissons : étais-je identique à moi-même lorsque je me suis levée ce matin ? Je crois bien me rappeler m’être sentie un peu différente de l’Alice d’hier. Mais, si je ne suis pas la même, il faut se demander alors qui je peux bien être ? Ah, c’est là le grand problème !”



Des problématiques qui peuvent aussi bien toucher les enfants que les adultes découvrant ou redécouvrant ce texte. De même, Alice qui cherche la direction qu’elle doit prendre.



- “Voudriez-vous me dire, s’il vous plaît, par où je dois m’en aller d’ici ?

– Cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller.

– Peu importe l’endroit…

– En ce cas, peu importe la route que tu prendras.

– … pourvu que j’arrive quelque part », ajouta Alice en guise d’explication.

– Oh, tu ne manqueras pas d’arriver quelque part, si tu marches assez longtemps.”



En ce sens, le Chat du Cheshire joue le rôle de mentor, en répondant aux questions d’Alice par énigmes, mais surtout en les élargissant à chaque fois à des questions plus vastes, ce qui donne une dimension plus réflexive et plus philosophique au roman de Caroll.



Avec un humour extraordinaire, à la fois dans le texte et à propos de son texte (car le narrateur se moque régulièrement d’Alice qui se prend trop au sérieux, ou qui est engoncée dans l’éducation traditionnelle des petits Anglais de l’époque…), et faisant preuve d’une vivacité d’esprit et d’une maîtrise du langage ahurissante, Lewis Caroll nous a bien transmis un pur chef d’œuvre, universel.



Enfin, pour conclure, j’avoue que j’ai particulièrement apprécié ma version annotée du texte, qui expliquait un certain nombre de jeux de mots, ou remettait dans le contexte certaines déclarations et certains faits de l’histoire. Un texte donc très enrichi qui m’a permis de goûter pleinement et la langue, et l’histoire.



“[...] et la morale de ceci, c’est : Soyez ce que vous voudriez avoir l’air d’être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu’il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n’étiez avant d’être devenue ce que vous êtes.”


Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Alice au pays des merveilles

Il y a deux chemins qui mènent à une lecture compréhensible d'- Alice au pays des merveilles -, cette oeuvre littéraire que l'on dit inclassable de Lewis Carroll.



Le premier, qui fait consensus... parce qu'il fait l'impasse sur les sujets qui pourraient fâcher, c'est un " conte " de Charles Lutwidge Dodgson, alias Lewis Carroll, alors professeur de mathématiques au Christ Church College d'Oxford, raconté, écrit à huit mains pour et avec trois petites filles, les soeurs Liddell... et devenu cet incontournable de la littérature dite d'enfance... mais pour petits et grands.

Un conte fantastique donc, apparemment innocent, mettant en scène une fillette qui, assise sur un talus un jour d'été auprès de sa soeur qui dort, résiste au sommeil jusqu'au moment où elle voit passer devant elle un lapin blanc qui tire une montre de son gilet et marmonne : "- Mon Dieu ! Mon Dieu ! Je vais être en retard !"

Intriguée, Alice suit le lapin blanc avant que ce dernier ne disparaisse dans un grand terrier.

Ni une ni deux, Alice pénètre dans le terrier, marche dans une galerie, sorte de long tunnel... avant que le sol ne se dérobe sous ses pieds et qu'elle n'entame une chute vertigineuse au ralenti, une chute interminable, qui prend pourtant fin dans un atterrissage en douceur sur un tas de branches et de feuilles sèches.

Alice fait alors son entrée, si tant est qu'elle trouve la bonne clé, au pays des merveilles...

Je vous dirai quelques mots sur la suite, mais pas maintenant.

Une fillette dans un pays merveilleux, sous-entendu, loin de la rationalité barbante et prétendument cartésienne de celui des adultes, quoi de plus naturel !

Le merveilleux, l'impensable, l'irréel, le magique, l'envoûtant, l'ensorcelé, le fantastique sont les ingrédients du conte de fées et pourquoi celui d'Alice ferait-il exception ?

Il est original, d'un imaginaire riche en trouvailles, rebat les cartes ( j'espère que la Reine de Coeur ne m'entend pas et ne va pas réclamer ma tête...) des codes du genre dans lequel il a vocation à être, le dépoussière, le modernise... jusqu'à être célébré par les surréalistes, voyant en Carroll un écrivain subversif et révolutionnaire.

Alice a autant de légitimité littéraire que Pinocchio, Peter Pan, le Petit Prince et autres chefs-d'oeuvre universels, chefs-d'oeuvre dont la singularité consiste dans le fait qu'ils ont en quelque sorte échappé à la caractérisation du genre auquel ils semblaient appartenir pour être identifiés aujourd'hui à des mythes.

Lewis Carroll a donc écrit une histoire qui s'apparente au conte de fées : l'aventure d'une enfant soumise à des épreuves ou des obstacles qu'elle doit surmonter afin de trouver le chemin qui va lui permettre de " grandir ".

Identité et devenir sont apparemment les grands thèmes d'Alice au pays des merveilles, laquelle se questionne sur qui suis-je, suis-je vraiment, est petite ou grande " malgré elle "... avant de grandir naturellement et " d'envoyer balader " le jeu de cartes. Un conte que certains qualifient d'anti-conte...



Le second chemin, à mes yeux indispensable si l'on veut vraiment goûter à cette oeuvre, passe par la biographie de l'auteur et par la contextualisation de son ouvrage.

En effet, en dehors de la toxicomanie ( la longue chute " cotonneuse " en est une des nombreuses illustrations... ) de Carroll, qui joue un rôle moins souvent évoqué que ses penchants pervers pour celles qu'il appelait ses " amies-enfants " ; Alice Liddell, une des trois soeurs avec lesquelles il fait une promenade en barque ce 4 juillet 1862, qui est une jolie fillette âgée de huit ans et avec laquelle le " pédophile victorien " vit une histoire d'amour ( on peut voir Alice embrassant son maître sur une photographie... une de ces centaines de clichés, de petites filles avec lesquelles il entretenait une relation maladive et/ou pas platonique, qu'il photographiait dans des poses suggestives, voire nues ) lui demande de leur raconter une histoire. Et c'est pour elle qu'il va imaginer cette histoire, et c'est à sa demande qu'il la mettra par écrit, l'illustrera et qu'elle deviendra ce que l'on sait... générant une suite dans laquelle Alice s'endormant, fait un rêve dans lequel elle passe - De l'autre côté du miroir - ( titre du roman ) et vit de nouvelles aventures dans la campagne anglaise devenue un échiquier...

La genèse de l'oeuvre est la même dans le cas d'Alice que dans celle de Peter Pan. Sauf que pour J.M Barrie, les " commanditaires " ne furent pas les soeurs Liddell mais les fils Liewelyn Davies et l'inspirateur, Peter Liewelyn Davis.

Deux "amoureux " des enfants, deux enfants " indésireux " de sortir du monde de l'enfance.

Carroll écrira :

"Je donnerais bien volontiers toutes les richesses,

Fruits amers du déclin de la vie

Pour être à nouveau petit enfant

Durant une seule journée d’été..."

Difficile de ne pas prendre en compte et la toxicomanie et l'enfance toute victorienne de Carroll, un des onze enfants du Pasteur Dodgson ; Lewis était affligé comme six autres de ses frères et soeurs d'un bégaiement, bégaiement qui ne le quittait qu'en présence de ses " amies-enfants "

Sa mère qu'il vénérait, était une furie à la main leste... les flagellations fesses au vent en public étaient " main courante "... vous repensez à Sabina Spielrein et à Jung et vous comprenez comment un enfant peut transformer un châtiment corporel en expression d'une sexualité pervertie.

Dans le roman, il est facile, sans jouer les psychanalystes de passage, d'établir une corrélation évidente entre l'enfance violente subie par LC et Alice... dans le tableau qui met en scène la Duchesse, la cuisinière et le bébé. On hurle, on s'envoie des objets à la figure... jusqu'au bébé qu'on lance en l'air dans les bras d'Alice ; bébé qui n'est pas aimé et que l'on rabaisse au rang d'animal, le faisant ressembler à un cochon, ce qu'il finira par devenir...

Autre élément pour goûter au plaisir du livre de Carroll, c'est de savoir qu'il est intraduisible, truffé qu'il est de néologismes, de mots valise et de références à des expressions ( mot générique ) exclusivement anglaises... d'où le casse-tête des traducteurs.

Quelques exemples pour ne pas être trop long : le chat du Cheschire ( comté dans lequel a grandi LC ), qui existe vraiment et est " réputé " pour son sourire..., la " mock turtle soup " ( la fausse soupe de tortue ) qui a donné naissance au personnage de la " Tortue Fantaisie...peut-être est-elle autrement nommée dans d'autres traductions... ), le Chapelier et le Lièvre de Mars... tous ont des origines locales authentiquement significatives que Lewis a utilisées pour en faire des personnages.

J'ajoute un autre exemple, la Reine de Coeur et le Roi sont bien évidemment les figures parentales de LC.

Je crains d'être comme Alice en train de m'égarer.

Encore un mot sur le " nonsense ", l'absurde (" genre littéraire anglais dans lequel l'absurde, le paradoxe et la dérision naissent de jeux inventifs, voire extravagants, sur la langue ") auquel Carroll a recours, il est là pour susciter le rire et cela afin de ne pas pleurer face à l'absurdité du monde.

Dernier élément que l'on peut avoir à l'esprit, c'est " Le syndrome d'Alice au pays des merveilles (d'après le roman écrit par Lewis Carroll), ou syndrome de Todd, décrit par le psychiatre britannique John Todd en 19551, lequel est un trouble neurologique qui modifie la perception de l’espace, du temps et de soi-même."

Il entraîne migraines, auras et phénomènes hallucinatoires.

LC souffrait de crises migraineuses pour lesquelles il avait consulté un grand spécialiste.



En conclusion, ce conte, anti-conte, écrit par un professeur trentenaire incapable d'avoir des relations avec des femmes, maladivement amoureux des fillettes, a été écrit pour séduire l'une d'entre elles, Alice Liddell âgée de huit ans.

L'homme est un génie ( il a écrit et publié des traités de mathématiques ), il va utiliser cette relation " amoureuse " pour revisiter le conte en l'adoptant tout en l'adaptant.

Alice a conscience de vivre un conte mais tout en le vivant, elle en profite pour s'en moquer. Elle y introduit des critiques : exemple la critique de la Duchesse qui veut systématiquement tout moraliser.

Il va néologiser, détourner les codes, recourir à des procédés nouveaux comme l'a fait le théâtre de l'absurde, en détournant le langage, et en faisant appel au nonsense.

Cela étant, tout dans Alice au pays des merveilles fait sens, tout est explicable et ce n'est pas pour rien que ce conte parti d'où j'ai fait déjà plusieurs fois mention est devenu un mythe. Une création qui a échappé à son créateur pour atteindre l'universel.



Lisez et relisez ce chef-d'oeuvre fou, écrit au second degré, magistral, inquiétant, envoûtant, intemporel.

"Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ?" ( Lewis Carroll )

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Aladdin

Ouvrage qui m'avait été offert lors de l'un de mes reportages pour le journal départemental pour lequel je fais des articles de temps à autre, ne vous étonnez pas si dans les prochains jours, vous lisez de ma part d'autres "critiques" (oh, pardon, "billets" puisque j'avais dit que j'essayais autant soit peu de bannir le mot critique, que je trouve à tord trop péjoratif, de mon vocabulaire), d'ouvrages de littérature jeunesse. En même temps, j'assume pleinement parce que cela fait beaucoup de bien de temps en temps et j'avoue sans honte qu'en ce moment, j'en ai plus que besoin !



Je suppose que vous connaissez tous le classique de Walt Disney aussi est-il vraiment besoin que je vous en fasse un petit résumé ici ? Bon allez, juste quelques lignes pour le plaisir : Aladdin est un jeune mendiant qui vit dans les rues de la ville fictive (imaginée par Disney) d'Agrabah avec son fidèle singe Abu. De son côté, Jasmine, en tant que fille du sultan, est à l'opposé d'Aladdin : elle a toujours connu le luxe et n'a jamais eu de problèmes d'argent (elle ignore même qu'il faut en posséder pour pouvoir se nourrir et que sans argent, l'on est rien) mais est-elle plus heureuse pour autant ? Rien n'est moins sûr ? S'il est vrai que l'argent ne fait pas le bonheur mais qu'il y contribue fortement, je pense que la morale de cette histoire est que le fait de trop en avoir et de devoir se plier à certaines règles est un frein au bonheur également !

Bref, cela mériterait un véritable débat philosophique mais là n'est pas le moment !



Une lecture agréable à faire découvrir à vos enfants ou comme moi, pour re découvrir les magnifiques illustrations proposées ici ainsi que l'histoire, très abrégée, de ce jeune voleur et de cette princesse qui...à non, vous ne l'avez pas lu ? Alors ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler la fin ! A lire et à relire !
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Alice au pays des merveilles

Alice est apparemment en train de rêver, donc tout est possible. L’absurde va de pair avec l’angoisse et l’humour. Alice n’a plus de repères, elle ne maîtrise plus la situation. Les situations sont surréalistes, le langage n’a plus la même fonction. Les dialogues n’ont aucun sens. La folie est la norme, personne ne s’en étonne.



La reine de cœur est tyrannique, mais rien ne fonctionne comme elle l’entend. Finalement on y trouve un peu de logique et de vérité. On n’obtient rien par la force, si ce n’est le chaos.



Une joyeuse histoire, farfelue et parfois angoissante, comme lorsque l’on se retrouve coincé dans un rêve et que les situations prennent des virages insoupçonnés. Au réveil, tout nous semble invraisemblable. Mais il reste quelque chose d’un peu réel, d’un peu vrai, bien qu’on ait du mal à en saisir le sens, car ce rêve s’échappe dès qu’on veut le saisir. Pour une fois on a pu faire des choses absurdes qui reflètent nos désirs, nos émotions.



Quels sont les angoisses, les souvenirs et les désirs d’Alice ? Difficile de le dire, on n’est pas dans sa tête.



Pour les plus jeunes, c’est un voyage dans un monde merveilleux, fantastique et drôle.

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La Belle et le Clochard

Belles belles belles comme le jour. Belles belles belles comme l'amour…





Ni Belle-De-Jour, ni Belle-De-Nuit, ce n’est pas d’une belle plante que nous allons nous émouvoir mais d’une petite chienne qui fait craquer les enfants !



Il y a belle lurette que je voulais prendre ma plus belle plume pour vous inciter à croquer à belles dents cette histoire de Walt Disney « La belle et le clochard ». Le film du même nom est sorti en 1955 et fut alors adapté d'une histoire de Ward Greene, Happy Dan, the Whistling Dog, parue en 1937.



Au sujet du titre, je viens d’en apprendre une belle sur le clochard. Saviez-vous que l’'origine du mot ''clochard'' remonterait à l'époque où l'on rémunérait les mendiants dans les églises pour qu'ils se rendent au clocher et sonnent les cloches, à l'époque fort lourdes. Quand l'Eglise ne pouvait pas les rémunérer, elle permettait toutefois au mendiant, le temps de faire sonner la cloche, de venir se réchauffer, se nourrir et pourquoi pas jouer la belle aux cartes si on leur laissait le temps.



Si vous ne connaissez pas encore cette belle histoire romantique, je vais vous conter le début de cet album jeunesse adapté aux jeunes enfants. Ainsi, Jim et sa femme Darling habitent depuis peu dans une nouvelle demeure.



Comme cadeau de Noel, Jim offre une petite chienne à sa femme qu’ils baptiseront « Belle ». Après quelques mois, délaissée petit à petit par ses maitres, Belle apprend que Jim et Darling attendent un heureux évènement, un bébé. C’est alors qu’elle rencontre un chien à l’allure bien étrange, mal peigné et sans collier, surnommé « Clochard ». Dans un premier temps, Belle ne souhaite pas parler à cet étranger venu de nulle part. Mais Clochard n’est pas plus affecté que ça d’être considéré à part dans cette société bourgeoise. Cela lui fait une belle jambe d’être mis au ban de la société! Il sait que son heure viendra !



Et, un beau matin, Jim et Darling partant en vacances, de nouveaux locataires très encombrants qui détestent les chiens allaient débarquer dans la maison en compagnie de tante Sarah. Des chats siamois. Qui, par voie de conséquence, obligera la Belle à se faire la belle… De rebondissements en rebondissements, au final, va-t-elle l’échapper belle? A vous de le découvrir…



Dans cette histoire que j’ai racontée maintes fois, le moment que les enfants adorent reste la scène romantique du restaurant italien de Tony. Clochard tente de courtiser sa belle durant un fameux diner. Une Saint Valentin, autour d’un plat de spaghettis à la bolognaise, suivi d’une nuit à la belle étoile !



Comme vous l’aurez constaté, j’ai essayé de laisser la part belle à notre langue française, si riche en expressions, qui adore jouer avec la « belle ». Comment ne pas succomber à cette histoire pleine de tendresse qui comblera vos enfants. Une fois la lecture achevée, je vous conseille une poire Belle-Hèlène bien méritée ! (1) Et comme le fredonnait la chanson du film, « Bella note » !





PS : Si vous avez une autre expression à me suggérer, n'hésitez-pas ! Je précise que je refuse catégoriquement les belle-doche, belle-mère, belle-sœur et autres appellations du genre qui peuvent se décliner à l’infini .



(1) suggéré par Mila la dévoreuse d'albums jeunesse
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Alice au pays des merveilles

Un vrai petit bijou d’absurde. Lu très jeune et ayant adoré ma lecture, j’ai vu et revu maintes adaptations de ce chef d’œuvre littéraire. Je l’ai offert à ma filleule, à son jeu âge, et c’est devenu à elle aussi, un classique, un livre qu’elle garde précieusement dans sa bibliothèque. Profitant du challenge Multi-Défis 2017 j’ai replongé dans ce livre. C’est quand même un exercice très intéressant à faire. L’histoire me transporte toujours autant, mais je peux y lire à présent plus qu’un degré. Carroll était un drôle de fou. C’est truffé de petites pépites ironiques, sarcastiques… un vrai régal pour l’adulte que je suis devenue. Un roman marrant, touchant, vibrant. Une histoire extraordinaire, une aventure incroyable pour cette jeune Alice. Carroll ne la ménage pas, mais pas du tout. Des personnages plus hauts que nature qui croiseront sa route. Un lapin blanc pressé, un chapelier fou, une reine de cœur tyrannique à souhait. Qu’on me coupe la tête si vous n’appréciez pas ce très bon chef d’œuvre !!!!
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Alice au pays des merveilles

Ce livre est une pure merveille. Logique puisqu'il se passe au pays des merveilles me direz-vous? Ce livre nous fait retomber en enfance, on aimerait être à la place d'Alice, suivre le lapin blanc qui se moque d'elle tout du long.



On aimerait partager toutes ses aventures. Alice, cette petite fille à la curiosité maladive qui s'ennuyait contre son arbre va découvrir un monde merveilleux avec ses codes et ses règles, très loufoques je vous l’accorde.



Pourtant si on creuse un petit peu on se rend compte que le pays des merveilles, n'est pas si merveilleux. Finalement ce monde, est un peu cauchemardesque, les différents protagonistes sont sous le joug de la cruelle Reine de cœur. Le dérèglement du temps y joue un rôle important. Le lapin blanc n'est pas pressé pour rien et le chapelier n'est pas devenu fou par hasard...



L'auteur a brillamment mêlé tout cela dans un conte féérique que l'on peut lire de différentes façons. Les petits s'évaderont dans un monde de rêves, les adultes le peuvent aussi, mais nombreux auront de nombreuses réflexions après la lecture.



Surtout, ne lisez pas une version de ce livre non illustré, vous y perdriez beaucoup tant les illustrations sont merveilleusement réalisées.
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Alice au pays des merveilles

Que dire de plus sur une oeuvre aussi célèbre que tout ce qui a déjà été dit. Cette lecture redécouverte a eu un goût d'enfance pour moi. Je me rappelle de la version illustrée que j'avais étant enfant et que j'adorais. Relire ce conte avec mes yeux d'adulte est un sentiment étrange et agréable.

J'aime le personnage d'Alice, petit fille espiègle, qui n'a pas la langue dans sa poche. Cette histoire complètement loufoque, ce rêve fou, est toujours aussi agréable à lire malgré les années, que l'on soit petit ou grand, que l'on soit au XIXème ou au XXème siècle.
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Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles est de ces classiques de la littérature devenus universels. Il a ouvert les portes du royaume de l'imaginaire à nombre d'enfants et a inspiré le goût pour les livres et l'envie d'en écrire à de grands auteurs.

Ses personnages sont emblématiques tels le Chat du Cheshire au sybillin sourire, la Reine de Coeur et son obsession de la décapitation, le Lapin Blanc toujours pressé, ...



D'avoir découvert cet oeuvre sur le tard m'a peut-être ôté une part de sa magie. Passé quarante ans, on n'écarquille plus les yeux comme les petits enfants (encore que...). Pour autant, j'ai aimé ce dédale d'absurde, de situations improbables et de créatures défiant l'imagination. Lewis Carroll est un merveilleux conteur, original et facétieux avec ses jeux de mots et ses détournements humoristiques de comptines et poèmes moralisateurs.



Et Alice bien sûr, fillette à l'insatiable curiosité qui ne recule devant aucune des bizarreries de ce Pays des Merveilles. Sa personnalité est d'une fraîcheur sympathique et son esprit impayable.



Le livre, déjà riche quant au fond, s'orne de surcroît des très belles illustrations de Sir John Tenniel. Un plaisir supplémentaire pour les yeux.
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Bambi

En ces temps de sortie des chevreuils et autres faons (j'en suis à 5 "belles rencontres" en promenade) , Bambi , que des générations d'enfants se sont vus raconter est un incontournable et un indémodable récit qui est à la fois poignant et riche en éveil et découvertes.

On ne peut que recommander la lecture de cette histoire.

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Alice au pays des merveilles

Marseille le 7 mai 2011,



Cher Lewis,



Qui n'a jamais rêvé de se perdre au pays des merveilles ?



Ce monde loufoque que vous avez créé n'échappe à la culture d'aucun enfant. Vous seul pouviez réaliser ce prodige : celui de nous rappeler si étrangement à nos souvenirs d'enfance. Personnellement, je pense que si les Aventures d'Alice au pays des merveilles nous a tant marqué, c'est parce qu'en nous tous sommeille une âme d'enfant...



Pouviez-vous seulement imaginer lorsque vous avez promis d'écrire cette histoire, qu'elle allait influencer tant de générations ? Pour tout vous dire, j'en doute. Et pourtant, votre lapin blanc pressé, votre chat du comté de Chester, votre chenille qui fume ou la terrible reine de coeur ont profondémment laissé leur empreinte dans notre conscience collective.



Se peut-il qu'un humble professeur de mathématiques de votre genre, à la fois écrivain, essayiste et photographe ait révolutionné l'univers du conte de fées ? La réponse est oui. Aussi, permettez-moi de vous le dire : l'extravagance de votre oeuvre, si je puis ainsi m'exprimer, est un bel échappatoire à notre morne réalité. Qu'importe l'absurdité de vos histoires, vous avez marqué votre temps et plus encore. Vous brisez les conventions et renservez la tendance (en passant, notez que j'adore le passage du "thé extravagant"). Vous dérangez ? Tant mieux ! La littérature avait besoin de nouveauté pour en finir avec les contes classiques. Alors au placard les princesses et les grands méchants loups ! Un peu de subversion n'a jamais fait de mal à personne. Au contraire, je dirais même...



Mais encore : à lire les aventures d'Alice, on serait tenté de croire que votre source d'inspiration n'est pas seulement dûe à une imagination fertile. Je me suis même demandé si vous n'usiez pas de substances illicites. Je ne pense pas. Et pourtant, si Les aventures d'Alice sont au premier abord une histoire pour enfant, entendez-le, les champignons et les potions ingurgitées par la petite fille m'évoquent certainement les paradis artificiels. C'est pourquoi Alice au Pays des Merveilles n'est pas à mon sens, un simple livre pour enfant. Plus que cela, c'est une nouvelle porte ouverte vers la liberté d'expression. "L'absurdité logique" dont vous vous faites l'ambassadeur n'est pas sans séduire : en effet, quel moyen plus ludique de s'évader que par le véhicule de la littérature ?



En outre, vous qui rêvez tant de la représentation cinématographique, savez-vous qu'aujourd'hui au 21e siècle, on vous adapte au cinéma ? Retenez la version de Tim Burton : elle est accessible à tout esprit curieux bien qu'incomparable avec votre livre. Bref, tout cela pour vous dire que votre oeuvre est résolument moderne.



Evidemment, j'aurais aimé vous rencontrer pour discuter avec vous de tout cela. Malheureusement, vous savez aussi bien que moi que cela est impossible. Bien nous en fasse, nous appartenons chacun à notre époque et nous nous devons chacun à notre manière de vivre dans notre temps.



Comme vous l'aurez compris, j'ai aimé vous lire. Pour toutes ces raisons, MERCI !



Votre dévoué Alcapone
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Le Roi Lion

Qui, enfant, n'a pas été ému par l'histoire du Roi Lion qui n'est autre que celle de Simba, fils de Mufasa ?

Simba, chassé de son royaume et orphelin suite aux manigances du bien sombre Scar, retrouvera au fil du temps la force de feu son père et le Territoire des Lions qu'il aura pour dessein de reconquérir et de remettre dans le droit chemin.



Cette superbe histoire (mais aussi le dessin animé qui met en forme et en image ce récit) raconte le surprenant et hors du commun destin du jeune Simba dans la savane africaine. Un récit à la fois émouvant et rempli de magie qui fait toujours son effet auprès des jeunes enfants ... et des plus grands également !
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Alice au pays des merveilles

Le livre que je tiens à la main est une superbe édition que j'avais achetée il y a quelques années, un album superbement illustré par Benjamin Lacombe (si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille vivement d'aller jeter un oeil sur son site pour vous donner une idée!). Double-pages qui se déplient selon la taille d'Alice, illustrations superbes, un livre d'une très grande qualité qui ne demande qu'à être parcouru!

J'ai donc relu Alice aux Pays des Merveilles en français, après l'avoir lu une première fois en anglais, à la fac.

Accompagnés d'un prof qui nous faisait travailler sur les jeux de mots très nombreux en version originale, ce récit prenait toute sa saveur, surtout lorsqu'il s'agit d'une découverte totale!

Relu vingt ans plus tard et en français, j'ai trouvé que ça perdait un peu de sa saveur, la plupart des jeux de mots étant intraduisibles ou ne se transformant pas aussi naturellement en français.

Reste l'imagination débordante de l'auteur, l'absurde des situations (on aime ou on aime pas. Moi, je suis fan de l'humour absurde), la poésie aussi, et enfin la fraîcheur d'Alice. Certains personnages secondaires sont drôlement bien croqués, ils étaient là devant mes yeux!

Ca n'a pas été le rerévélation attendue, mais quand même un régal pour les yeux et beaucoup d'amusement!
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Alice au pays des merveilles

Bienvenue pour un voyage en Absurdie !

Tout le monde connait plus ou moins les aventures d'Alice, ne serait ce que par le dessin animé de Disney. Mais je n'avais jamais lu le livre à l'origine de tant d'adaptations, voilà qui est fait. Malheureusement, je pense que je l'ai fait trop tard car je suis complètement passée à coté.

Par contre, je comprends que les plus jeunes soient conquis par le monde décrit et les rencontres loufoques.

Mais avec moi, ça ne l'a pas fait... Pourquoi ? J'ai trouvé l'histoire trop décousue, les dialogues inintéressants et je n'ai jamais ressenti d'empathie pour les personnages.

A priori, Lewis Carroll aurait écrit ce roman suite à des crises de migraine qui lui donnait une vision déformée de notre monde. Je ne peux que le plaindre car je suis migraineuse et je connais cette douleur. Malgré cela, je ne l'ai jamais rejoint dans son délire.
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Mickey et Minnie : Mystère à Mickeyville

J'avoue qu'en cette fin d'année, je n'ai plus trop la tête à lire (vivement l'année 2020 pour que l'on reparte sur de bonnes bases, j'espère) alors je me rabats sur des lectures légères et sans prise de tête e cet album que l'on m'a gentiment donné été une lecture tout à fait appropriée.



Ici, Mickeville est grandement menacée par un perturbant changement climatique. L'on a beau être en hiver, les chutes de neiges qui s'abattent sur la ville où réside Mickey et ses amis sont affreusement anormales et surtout étranges puisqu'elles surviennent à des moments où Mickey, notre super héros adoré (qui soit dit en passant, n'a pas pris une ride) est en difficulté. Après avoir supposé l'intervention diabolique du terrible Prince Pingouin, amateur d’œuvres d'art et de froid (conditions que son peuple lui inflige), Mickey va se rendre compte que ce dernier est en réalité manipulé mais par qui ? Qui peut avoir une dent contre notre gentille souris et sa ville au point de vouloir l'anéantir ? Oui, je sais que vous pensez tous à son ennemi juré Pat Hibulaire et je ne vous contredirai pas là dessus mais si il y avait encore quelqu'un d'autre derrière là-dessous ? Aidé de ses fidèles amis Horave, Dingo et Minnie sans oublier le chien que l'on adore tous Pluto, Mickey arrivera-t-il à déjouer les plans machiavélique de celui ou ceux qui veulent le mener à sa perte ainsi qu'à celle de tous les habitants de la ville ?



Un album rempli de suspense, bien écrit et admirablement bien illustré. Une lecture qui s'adresse autant bien aux plus jeunes qu'aux adultes restés dans leur âme d'enfants et nostalgiques du bon vieux temps de Mickey et Minnie...et compagnie ! Un album dans lequel, bien que le froid y sévisse, réchauffe le cœur et met du baume à l'âme ! A lire et à relire sans modération !
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Alice au pays des merveilles

Si j’en connaissais des extraits en texte, film ou dessin animé, je n’avais jamais lu cette œuvre en entier. C’est chose faite !

Je dois avouer que ce livre me laisse plutôt perplexe. Si j’ai beaucoup aimé le début des aventures d’Alice dans un style qui nous plonge en enfance, puis en plein mystère car on se demande comment elle va sortir du terrier et retrouver sa taille normale, ensuite les dialogues absurdes et illogiques m’ont un peu lassée. J’ai dû reposer le livre pour le reprendre plus tard car j’avais une impression de tourner en rond ou de lire des pages inutiles. La multitude de créatures rencontrées contribue à créer un monde illogique et perturbant.

En fin de compte, je pense que chacun peut y voir ce qu’il veut : rêve ou cauchemar c’est selon le ressenti du lecteur. Le récit permet de se confronter au paradoxe, à l’absurde, à la bizarrerie des choses ou des êtres. Une chose est certaine : Alice tente de comprendre, fait expérience de tout ce qui se présente et en appelle toujours à ce qu’elle sait déjà. Elle se montre curieuse, polie, mais également intrépide voire imprudente. La communication est cependant souvent difficile, elle ne dit pas toujours ce qu’il convient et fâche les créatures autour d’elle, souffrant ensuite d’une grande solitude faisant écho à son ennui profond du début.

Ce texte écrit en 1865 fait appel à de nombreux codes de l’époque et reste ainsi très marqué.



Bilan empreint de déception pour ce classique enfin lu.

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Alice au pays des merveilles

Le pays des merveilles….Quel voyage étonnant, déroutant et loufoque !

Alice, jeune demoiselle, après avoir suivi un lapin (avec une montre) dans un terrier, grandit et rétrécit de façon simultanée , se retrouve en train de parler à un chat du Cheschire (qui disparaît,s’il vous plait, en laissant son sourire flotter), voit un bébé se transformer en cochon, se retrouve coincée dans le temps, assiste à une partie de croquet où les accessoires sont vivants, fait la connaissance d’une reine tortionnaire mais qui n’est qu’une reine de cœur, sans oublier la chenille désagréable et ce drôle de Chapelier…

Je connaissais évidemment le Walt Disney, mais la lecture de ce conte est vraiment plus forte, plus imprégnée de fantaisie et d’absurdité. A travers ce monde totalement étrange et bizarre, et même inversé, on pourrait se dire qu’Alice fait preuve de bon sens. Mais n’oublions pas que c’est son propre rêve…

Je me suis quand même souvent demandée pendant ma lecture ce que Lewis Caroll avait pu essayer en opiacés pour imaginer et restituer ce pays des merveilles.

Mais finalement, quand on y regarde bien, tout n’est pas si merveilleux, Alice elle-même nous le dit d’ailleurs : elle n’a jamais reçu autant d’ordres de sa vie.

Serait-ce aussi une ode au droit à la différence et à la fantaisie ? Peut-on y voir aussi une contestation de l’ordre établi ?

L’œuvre de Lewis Caroll ne laisse certainement pas indifférent. Au-delà du conte, une réflexion s’installe. A découvrir.

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Alice au pays des merveilles

C'est un régal de découvrir sur le tard, encore bercé des images doucereuses des livres d'enfant et du film de Disney, cette histoire psychédélique à souhait, hyper violente et complètement déjantée.

Sous l'effet du contraste, on en ressort avec l'impression d'avoir soi-même avalé autant de substances illicites que l'auteur : expérience à recommander!
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