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Citations de Walter Tevis (184)


Beth ne participait jamais à ces conversations; elle était déjà ce qu'elle voulait devenir.
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Elle n'était peut-être pas à sa place dans ce lycée public, mais elle était à sa place devant ces douze échiquiers.
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Elle s'assit devant les noirs et, s'appliquant, elle dit en russe :
- Voulez-vous jouer aux échecs?
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Je me sens libre et fort. Je sais que je ne me sentirais pas ainsi si je n'avais pas lu de livres. Quoiqu'il puisse m'arriver, je remercie le ciel de savoir lire, d'avoir pu entrer en réel contact avec l'esprit d'autres hommes.
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Et qu'il soit un robot ne signifie rien pour moi, si ce n'est une certaine simplicité dans nos rapports puisqu'il ne peut y avoir de sexe entre nous. Ce fut d'ailleurs une immense déception lorsque je le découvris ; mais je m'y suis maintenant résignée.
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Ce n'est pas tant la Faute de Promiscuité qui me dérange dans ces "familles" ; je ressens plutôt une espèce de choc en imaginant tous les risques que ces gens ont pu courir. Ils donnent l'impression d'éprouver tellement de sentiments les uns pour les autres.
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En rentrant, je mis le fruit sur Dictionnaire qui était posé sur mon lit-bureau. (...) Je voudrais qu'il ait un sens, mais il n'en n'a pas.
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Les détecteurs ne détectent plus rien du tout, reprit elle. Et peut-être ne l'ont ils jamais fait. Ils n'ont pas besoin de le faire. Les gens sont tellement conditionnés depuis leur enfance que plus personne ne fait plus jamais rien.
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Le mot VALIUM était écrit en grosses lettres, et au-dessous : Contrôle Démographique U.S. À ne prendre que sous la surveillance d'un médecin. (...) ce serait donc pour ça qu'il n'y a plus d'enfants ? Se pourrait il que tous les tranquillisants et les soirs soient aussi des contraceptifs ?
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- Certains de ces signes, là, représentent des sons. Et les sons forment des mots. On regarde les signes et les sons vous viennent à l'esprit ; ensuite quand on s'est suffisamment exercé, ça commence à ressembler à une personne qui parle. Mais qui parle silencieusement.
(...)
- Vous disiez des choses que vous entendiez dans votre esprit simplement en regardant ce livre?
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- Je vais t'apprendre la notation.
Elle leva les yeux vers lui.
- Les noms des cases. Je vais te les apprendre.
Elle cligna des yeux.
- Ça y est, je suis assez forte ?
Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais s'arrêta.
- Quel âge as-tu petite ?
- Huit ans
- Huit ans. (Il se pencha en avant – aussi loin que son énorme bedaine lui permettait de le faire.) A dire la vérité, petite, tu es époustouflante.
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Un grand sourire au lèvres, Benny s'approcha d'elle et la prit dans ses bras.
La plupart du temps, les échecs étaient leur seul langage commun.
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C’est Spofforth qui a suggéré que je fasse cela. Que le soir, après le travail, je parle dans l’enregistreur pour raconter ce que j’ai fait pendant la journée. Il m’a donné à cet effet des BB supplémentaires.

Le travail est parfois monotone, mais il a peut-être ses récompenses. J’ai commencé il y a cinq jours et c’est la première fois que je me sens suffisamment à l’aise avec cette machine pour lui parler de moi. Et que pourrais-je bien dire en ce qui me concerne ? Je ne suis pas une personne très intéressante.

Les films sont fragiles et doivent être maniés avec le plus grand soin. Quand ils cassent, et ils cassent souvent, je passe beaucoup de temps à les recoller en prenant d’infinies précautions. J’ai demandé au doyen Spofforth de m’adjoindre un robot technicien, par exemple un primaire formé à la dentisterie ou à n’importe quel type de travaux délicats, mais Spofforth s’est contenté de répondre :

Ça couterait trop cher.

Et je suis sûr qu’il a raison. Je met donc les films dans d’étranges machines, très anciennes, appelées « projecteurs », je m’assure que tout est correctement réglé et je projette les films sur un petit écran installé sur mon lit-bureau. Le projecteur fait toujours beaucoup de bruit, mais mes pas eux-mêmes semblent résonner terriblement fort ici, au sous-sol de la vieille bibliothèque. Personne n’y vient jamais et les vieux murs en acier inoxydable sont couverts de mousse.
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"Servir", ça ressemble plutôt à "contrôler". Mon père, Simon, appelait ça des "discours de politiciens".
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Dans le hall, il y avait les habituels holographes pornos et deux prostituées robots aux seins nus et portant des cuissardes noires se sont proposées pour une orgie, mais Mary Lou, Dieu merci, leur a dit de foutre le camp. Quant à moi, j'ai repoussé l'offre de pilules aphrodisiaques que m'a faite le barman.
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Et le mot "amour" n'appartenait même pas au vocabulaire des internats, où on nous enseignait : "Sexe vite fait, sexe bien fait", et rien d'autre.
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Je voulais aimer ce vieil homme qui agonisait dans son lit, le chien couché à ses pieds. Je voulais aimer et donner à manger à ce cheval épuisé dont les oreilles pointaient à travers un chapeau de paille. Je voulais être avec ces hommes, le soir, devant les chopes de bière, assis en tricot de corps dans une vieille taverne, et je voulais sentir l'odeur de la bière et des corps dans cette salle paisible remplie de formes et de choses humaines. Je voulais entendre le murmure de leurs voix et je voulais entendre ma voix se mêler aux leurs dans le crépuscule. Je voulais être pleinement conscient de la réalité de mon propre corps dans l'espace de cette pièce, avec mon grain de beauté au poignet gauche, avec les muscles plats de mon ventre et mes dents saines et solides plantées dans mes mâchoires.
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Le plan lui-même fonctionnait à la perfection - les énormes sommes d'argent réunies, la construction du vaisseau entamée sans difficulté ou presque, et le fait que personne (malgré des soupçons évidents) n'avait deviné sa véritable identité... Le succès se trouvait à sa portée. Et lui, l'Anthéen, être supérieur d'une race supérieure, menaçait de perdre tout contrôle de soi et de devenir un dégénéré, un ivrogne, une créature égarée, idiote, un renégat et, peut-être, un traitre à son propre peuple.
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Ce n'était pas un homme ; pourtant il en avait à peu près l'apparence. Il mesurait un mètre quatre-vingt-dix, et certains hommes sont encore plus grands ; il avait les cheveux blancs d'un albinos, mais le teint hâlé et les yeux bleu pâle. Il était frêle jusqu'à l'invraisemblable; les traits délicats, les doigts longs et minces, la peau glabre et diaphane. Il faisait penser à un elfe ; ses grands yeux intelligents avaient une expression enfantine, ses cheveux blancs et bouclés lui cachaient en partie les oreilles et il paraissait très jeune.
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Ça veut dire que Propkofski avait sans doute raison ! répondit le vieux savant d'une voix chevrotante. La Terre doit être en train de tomber vers le Soleil !
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