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Citations de Whitney Scharer (42)


"Il y a matière a photos partout à se pose le regard, des compositions d'horreur. Lee mitraille, et avale la bile qui lui monte dans la gorge, qui aussi a le goût du métal. Elle a pour mission de photographier le travail des infirmières américaines après le débarquement, et Lee prend les poches de plasma, la pénicelline, les interventions chirurgicales. Elle prend des photos des Américaines qui travaillent côte à côte avec les infirmières allemandes, tente de refréner son dégout des boches, de plus en plus fort qui la mine vers l'intérieur."
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Dachau
30 avril 1945

L'un après l'autre, les correspondants de presse s'en vont. Lee reste. Elle doit porter témoignage. Elle a les poches remplies de boîtes de pellicule, des grenades à envoyer pour publication. (p. 290)
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Lee n'a jamais accordé beaucoup d'importance à l'endroit où elle vit, mais l'appartement devient pour elle comme une extension de ce qu'elle ressent pour Man. (p. 149)
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Lee se demande si c'est là ce que veut Man veut dire par engagement. Si ce qu'il veut est une capitulation totale de sa part. (p. 287)
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Lee se meut avec aisance dans la chambre noire, désormais. c'est presque sa deuxième maison. (p. 200)
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« Son Rollei l’accompagne partout où elle va ; c’est son ami, une paire d’yeux qu’elle porte autour du cou, plus performants que les siens. » (p. 95)
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Lee a sans arrêt envie de porter son appareil à son visage et de prendre une photo, mais elle ne le fait pas. Elle laisse la vie s'écouler sans intervenir, sans l'interrompre, sans la saisir. Qui est-elle pour vouloir y jouer un rôle ? (p364)
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Si Lee ne peut plus travailler pour Audrey, elle la tuera à coups de beurre, de crème et de meringues arrosées de rhum
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Solarisation. C’est le nom qu’ils lui donnent. Ça dit bien ce qu’elle éprouve, une sensation d’éblouissement, comme si, ayant libéré son corps de ses entraves, tous deux l’avaient rapproché du soleil.
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Les artistes sont avides d'expérience ; c'est avec ça qu'ils créent.
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Leur regard faisait d'elle quelqu'un qu'elle ne voulait pas être. Les soirées lui manquent, certes, mais être mannequin, non, et même, elle préférerait avoir faim que de revenir à son ancien métier.
Ici, à Paris, où Lee est venue se bâtir une nouvelle vie, créer au lieu d'être la créature des autres (...) (p. 32)
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Les semaines passant, la solitude est devenue plus pesante : elle a des contours, désormais, presque une forme physique, et elle l’imagine assise dans un coin de sa chambre, qui l’attend, l’aspire, l’absorbe comme une éponge.
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Ce qu'elle cherche avant tout, c'est cet instant où l'évidence s'impose, où les décision doit être prise. Elle veut créer des moments et les saisir sur la pellicule saisir l'experience en train de se vivre, la sensation d'etre vivant.
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Les artistes sont avides d'expérience ; c'est avec ça qu'ils créent. (p. 395)
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Si Lee utilise un grand-angulaire et prend le paysage, intégrant les pelouses bien tondues du village tout proche dans la photo, elle pourra montrer que les trains passaient bien près des civils, et donc que ceux-ci savaient, qu'ils devaient savoir…[…]
Parfois, Lee porte son appareil photo à son visage rien que pour pouvoir fermer les yeux. Parfois, elle prend des photos à l'aveugle.
S'ils savaient - ils savaient c'est sûr - , il est exclu qu'ils aient pu ne pas savoir…
Si elle… l'odeur. Elle va écrire à Audrey à ce sujet.
L'un après l'autre, les correspondants de presse s'en vont. Lee reste. Elle doit porter témoignage. Elle a les poches remplies de boîtes de pellicule, des grenades à envoyer pour publication. (p. 289-290)
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Lee se demande si c'est là ce que Man veut dire par engagement. Si ce qu'il veut est une capitulation totale de sa part. (p. 287)
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- Il m'arrive de penser que je ne sais même pas comment aimer.
Jean (Cocteau) lui jette un regard appréciatif.
- Comment n'est pas la question. C'est comme respirer. C'est aussi simple que ça. (p. 267)
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Et puis, aimer, qu'est-ce que ça veut dire ? Elle et Man n'ont eux-mêmes quasiment pas employé ce mot là entre eux : sauf lorsqu'ils travaillaient à la solarisation, et plus tard, au lit. Elle déteste le caractère formel de ce mot, le poids de l'histoire de tous ces couples qui l'ont prononcé avant eux. A moins qu'elle ne craigne l'extrême vulnérabilité auquel il l'a réduit : parce que le dire, c'est s'exposer, sans compter que c'est un mot qui exige la réciprocité. (p. 267)
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Lui-même (Man Ray) a coupé tout contact avec sa famille et n'en a semble-t-il aucun regret. C'est une philosophie qu'il partage avec la plupart des autres membres de son cercle. Comme eux, il dit qu'il ne veut plus être prisonnier des liens de son passé, parce que être libre l'aide à se concentrer sur son art. (p. 227)
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Dans la chambre noire, ils perfectionnent la technique qu'elle a découverte, cherchant le temps précis d'exposition nécessaire pour recréer l'effet hypnotique de dédoublement. Et quand ils font un essai sur des photos d'elle, quand elle voit ce qu'ils ont mis au point ensemble, son torse à elle rayonnant comme un fantôme, qui a subi de telles modifications qu'elle se reconnaît à peine. C'est tout à la fois l'excitation, la fierté et l'amour qu'elle sent monter en elle.
Solarisation, c'est le nom qu'ils lui donnent. Ca dit bien ce qu'elle éprouve, une sensation d'éblouissement, comme si, ayant libéré son corps de ses entraves, tous deux l'avaient rapproché du soleil. (p. 213)
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