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Citations de Wilfred R. Bion (287)


Ce livre est conçu pour être lu d’une traite, sans s’arrêter aux passages qui pourraient de prime abord paraître obscurs. Ces obscurités viennent en partie de l’impossibilité d’écrire sans présupposer une certaine familiarité avec tel ou tel aspect d’un problème qui ne sera élaboré que plus tard.
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L’expérience n’est source de croissance que si elle est convertie en éléments-alpha par la fonction-alpha -enregistrée, donc susceptible d’être pensée, élaborée et abstraite.

[préface]
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Toute hypothèse qui sert à définir […] a une fonction négative et c’est reconnu depuis toujours. Cela doit impliquer que quelque chose est et cela implique également que quelque chose n’est pas.
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L’impossibilité de parvenir à une communication sans frustration est si familière que la nature de la frustration est oubliée.
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Je ne pense pas […] que le moi puisse jamais se retirer entièrement de la réalité. Je dirai que son contact avec la réalité est masqué par la prédominance, dans l’esprit et le comportement du patient, d’un fantasme d’omnipotence qui vise à détruire la réalité ou la prise de conscience de celle-ci, et à réaliser un état qui n’est ni la vie ni la mort. Comme le contact avec la réalité n’est jamais totalement perdu, les phénomènes que nous avons coutume d’associer aux névroses ne sont jamais absents et viennent compliquer l’analyse, quand un progrès suffisant a été accompli, par leur présence au sein du matériel psychotique.
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Ces catégories [de la Grille] correspondent moins au contenu ou à la forme de la théorie qu’au travail qu’elle est amenée à accomplir.
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L’analyse dans sa totalité peut être vue comme une transformation dans laquelle s’est produite une explosion O catastrophique intense sur le plan affectif […]. Cet événement explosif O est alors transformé, dans le milieu ambiant du passage à l’acte et grâce aux éléments bêta, en Tpβ, dans lequel l’espace, puisqu’il est restrictif et non justiciable d’une formulation adéquate de la distance entre les éléments bêta, est remplacé par la réalisation correspondant au temps.
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La personnalité dotée de ces caractéristiques [schizophréniques] est inévitablement appelée à connaître une transition de la phase schizo-paranoïde à la phase dépressive fort différente de celle de la personnalité qui en est dépourvue. La différence vient de ce que l’association de ces qualités conduit à une fragmentation extrême de la personnalité et, en particulier, de l’appareil de prise de conscience de la réalité, […] et à la projection excessive de ces fragments de la personnalité dans les objets externes.
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On ressent […] la projection explosive comme ayant lieu dans ce qui, pour l’analyste, est la réalisation de l’espace mental : un espace mental qui n’a pas d’images visuelles pour remplir les fonctions d’un système coordonné, que ce soit le « solide à facettes » ou la figure multi-dimensionnelle, multi-linéaire de lignes ayant un point d’intersection. La réalisation mentale de l’espace est donc sentie comme une immensité si vaste qu’on ne peut la représenter même par un espace astronomique parce qu’il n’est pas du tout possible de la représenter.
Paradoxalement, cette explosion est si violente et s’accompagne d’une crainte si incommensurable […] que le patient l’exprime parfois par un silence soudain et complet […].
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L’effort pour penser implique que le sujet ramène sous contrôle, donc dans sa personnalité, les particules expulsées et leurs accroissements. L’identification projective est donc inversée et l’agglomération et la compression qui l’accompagnent donnent lieu à un discours extrêmement compact […].
De plus, comme ces particules partagent les qualités des choses, le patient peut avoir l’impression qu’il est clivé par leur réintégration. Encore une fois, comme ces particules comportent des morceaux de la prise de conscience des impressions sensorielles, les sens donnent l’impression d’être douloureusement comprimés et aiguisés à un degré intolérable. Le patient paraît alors la proie d’hallucinations tactiles, auditives ou visuelles extrêmement douloureuses.
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La règle qui énonce que l’analyse doit être conduite dans une atmosphère de privation est généralement comprise dans le sens suivant : l’analyste doit résister à l’impulsion de satisfaire les désirs de ses analysants ou les siens propres. Resserrons l’expression sans pour autant restreindre son champ d’application : à aucun moment l’analyste ou l’analysant ne doivent perdre le sentiment de leur isolement au sein de la relation intime de l’analyse.
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Il me faut bien commencer quelque part et cela soulève déjà des difficultés, parce que le point de départ d’une discussion tend à donner une apparence de réalité à l’idée que le sujet de la discussion possède bel et bien un point de départ.
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Je propose d’inclure dans la catégorie représentée par le terme « action » les fantasmes selon lesquels l’esprit, fonctionnant comme s’il était un muscle et un muscle fonctionnant comme un muscle, peut décharger la psyché d’un accroissement d’excitations. J’inclus le concept kleinien du fantasme dit d’identification projective dans cette catégorie de l’ « action ».
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Les abstractions appelées à constituer les éléments de la psychanalyse devraient pouvoir se combiner entre elles de manière à représenter la totalité des situations et des théories psychanalytiques.
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La relation à l’analyste est prématurée, précipitée et marquée par une dépendance intense. Lorsque le patient l’élargit, sous la pression de ses pulsions de vie ou de ses pulsions de mort, deux courants simultanés de phénomènes se font jour. En premier lieu, l’identification projective, qui prend l’analyste pour objet, devient hyperactive et entraîne des états confusionnels douloureux […]. Deuxièmement, les activités mentales et autres à travers lesquelles la pulsion dominante, qu’elle soit de vie ou de mort, cherche à s’exprimer sont aussitôt soumises à une mutilation de la part de la tendance temporairement assujettie. Désireux d’échapper aux états confusionnels et épuisé par les mutilations, le patient s’efforce de renouer avec la relation restreinte ; le transfert retrouve alors l’anonymat qui le caractérise. […] Restriction et expansion alterneront tout au long de l’analyse.
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L’exemple clinique du chapitre 2 faisait une distinction entre l’expérience O du patient et l’expérience O de l’analyste. Mais lorsque l’expérience stimulante, l’expérience-source, est la séance d’analyse comme telle, O est le même pour le patient et pour l’analyste ; il nous faut alors faire la distinction entre les processus de transformation du patient et les processus de transformation de l’analyste, ainsi qu’entre la représentation du patient et celle de l’analyste : entre T(patient)α et T(analyste)α, T(patient)β et T(analyste)β. […]
L’avantage de ce choix est de limiter les faits à l’expérience partagée par le patient et l’analyste.
Je réduirai O à sa plus simple expression en considérant d’abord les faits qui sont connus de l’analyste : Oa. Compte tenu des modifications propres à chaque individu, on peut dire que Oa se compose des éléments suivants : deux personnes, le patient et l’analyste, se rencontrent dans certaines conditions d’intimité. L’analyste devrait être familiarisé avec le mobilier de la pièce, qui demeure inchangé, ainsi qu’avec les bruits habituels de la maison et du quartier. La familiarité même de ce décor risque d’aveugler l’analyste quant à la signification que cet environnement peut avoir pour le patient, et il doit donc y prendre garde. […]
Parmi les aspects changeants de Oa, il faut mentionner l’absence du patient ou de l’analyste, ou encore, notamment durant les interruptions de l’analyse, l’absence du patient et de l’analyste. Il faut ajouter les changements d’horaire ou tout autre changement susceptible d’avoir une importance pour le patient.
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Il est nécessaire de déterminer si T(patient)β se caractérise d’abord par le besoin de dissimuler O, ou par le besoin de donner de O une représentation aussi directe que possible, compte tenu de l’obscurité même que O revêt pour le patient […].
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Il est nécessaire de déterminer si T(patient)β se caractérise d’abord par le besoin de dissimuler O, ou par le besoin de donner de O une représentation aussi directe que possible, compte tenu de l’obscurité même que O revêt pour le patient […].
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Il est nécessaire de déterminer si T(patient)β se caractérise d’abord par le besoin de dissimuler O, ou par le besoin de donner de O une représentation aussi directe que possible, compte tenu de l’obscurité même que O revêt pour le patient […].
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Il est nécessaire de déterminer si T(patient)β se caractérise d’abord par le besoin de dissimuler O, ou par le besoin de donner de O une représentation aussi directe que possible, compte tenu de l’obscurité même que O revêt pour le patient […].
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