Je ne pense pas que tu sois capable de torturer quelqu'un. Ce n'est pas donné à tout le monde, tu sais. Et puis si tu me tortures, je crie, et dans cinq minutes, tu as une douzaine de Mexicains sur les talons.
Avant son "accident", Monsieur Hoggaard, c'était un garçon étonnant : une sorte de viking hirsute et rugueux, éructant sa joie de vivre, et qui ne dessoulait jamais... Une force de la nature ! Et un humour, avec ça ! Irrésistible ! Tiens, un jour, à Los Angeles, un passant lui demande le plus court chemin pour se rendre au cimetière. Eh bien, Monsieur Hoggaard l'a poussé aussi sec sous les roues d'un attelage !
N'est-ce pas délicieux de pouvoir faire un bon dîner, même ici, au fin fond du désert ? Nous sommes d'incorrigibles bons vivants, Monsieur Hoggaard. D'ailleurs, l'expérience a prouvé que nous faisons de mauvais morts !
Oh, je sais bien ce que vous pensez, Monsieur Hoggaard. Et vous avez raison : à présent qu'il est mort, il n'y a plus qu'à espérer que ses informations étaient bonnes. De toute façon, nous ne sommes plus très loin. Nous serons bientôt fixés. Et si d'aventure l'homme a menti, nous pourrons toujours repasser par ici pour manquer de respect à son cadavre. Par principe.
Je tiens à remercier la chambre des représentants de l’État du Texas qui, au moment où ce livre part à l'impression, vient d'autoriser le port d'armes à feu sur les campus universitaires.
Voilà les tueurs de campus bien attrapés : ils vont devoir se rabattre sur les écoles primaires pour faire des carnages.
On autorisera donc le port d'arme à l'école primaire. Les tueurs devront alors s'en prendre aux crèches.
Qu'à cela ne tienne, on armera les assistantes maternelles et les enfants en bas âge.
Etc etc.
Je remercie Colt, Smith, Wesson et tous les autres, de tenter à leur façon d'apporter une solution à ce problème de société.
W.L.