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Critiques de William Boyd (788)
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Armadillo

Je suis vraiment une adepte de W.Boyd, mais là, je dois avouer que la magie n'a pas opéré. Le quotidien de ce jeune agent en assurance qui n'assume pas ses origines et collectionne les masques anciens est juste fumeux, tortueux et pour tout dire, ennuyeux. J'ai lâché l'affaire avant la fin.
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Armadillo

Quarieme de couverture qui induit en erreur, histoire décousue aux nombreuses digressions qui partent de tous côtés, éléments disparates, bref, je n'ai pas aimé ce roman et heureusement que j'avais déja lu d'autres titres de cet auteur car ce roman m'en aurait donné une bien mauvaise et erronée impression. Cette critique n'enleve rien a la belle plume de l'auteur et a son humour particulier mais je n'ai pas accroché du tout, peut--être suis-je dur de la comprenette mais je suis passé totalement a côté de ce roman.
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Armadillo

Quatrième de couverture

"Un matin d’hiver, Lorimer Black, jeune, beau et sûr de lui – en apparence – trouve l’homme avec lequel il avait un banal rendez-vous d’affaires pendu parmi les décombres de son usine. Une découverte macabre qui n’augure rien de bon. Ce jour-là, en effet, tout va basculer dans la vie de Lorimer, et de manière imprévisible. Privé de son emploi, de ses amitiés, de ressources et de sommeil, l’ex-expert en sinistres auprès d’une compagnie d’assurances se retrouve désarmé, sinistré à son tour, dans un monde qui semble décidément fonctionner à l’envers – ou peut-être trop bien, à l’étalon d’une société cynique et malhonnête. Reste l’amour ? Mais là non plus, rien n’est simple…

Avec Londres en toile de fond, le septième roman de William Boyd est une anatomie comiquement révélatrice de la nature bizarre et déconcertante de la vie contemporaine. A la fois ironique et émouvant, Armadillo [esp. : armadillo, diminutif de armado, homme armé, litt. : petit homme armé] explore des zones de la condition humaine qui nous touchent tous : la quête vaine des certitudes, l’immense besoin de sécurité et la soif éternelle d’aimer quelqu’un d’un amour payé de retour…"

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Armadillo

Heureusement que je n'ai pas découvert l'auteur par ce livre. Ennuyeux, décousu, long, sans intérêt. J'ai eu le plus grand mal à le finir.

L'histoire, un expert en assurance qui se retrouve devant une affaire de fraude, avec laquelle tout le monde va s'enrichir, sauf lui (pas tout compris à cette fraude d'ailleurs)

Mais surtout l'histoire part dans des digressions, ses problèmes de sommeil (il fait le cobaye dans une clinique), sa cohabitation forcée avec un collègue viré, son histoire d'amour avec une actrice, sa voiture dont la carrosserie est brûlée au chalumeau, son patron cyclothymique et j'en passe.

Au détour de quelques pages, on retrouve le mordant et l'ironie de l'auteur, mais cela ne dure pas.

Pas le meilleur livre pour se faire une idée du talent de l'auteur.



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Armadillo

Armadillo, c’est, en espagnol, le « Petit chevalier » : allusion aux casques de guerriers grecs antiques que collectionne le héros, et aussi à son courage solitaire. Comme la plupart des héros de William Boyd, celui-ci est un homme jeune, intelligent, et brave, confronté à un univers de brutes ou, ici, de voyous dirigeant leurs fraudes depuis leur Club de Mayfair.



Mieux encore, c’est un petit Rom de Transnistrie, dont les parents sont venus de Hongrie en 1956, sur le contingent de réfugiés politiques accueillis par Londres. Elève brillant, il est allé dans un Collège du fin fond du Nord de l’Ecosse. Le petit Milrome Blocj est ainsi devenu Lorimer Black, portant parfois le tartan du clan Black Watch. Mais sa famille, qu’il vénère, tient une boîte de mini taxis dans le sud londonien.



Il exerce, pour une compagnie d’assurances, le difficile métier de « loss adjuster », ajusteur de pertes, c'est-à-dire qu’il réduit les demandes d’indemnisation des sinistrés à de modestes proportions. Il gagne de jolis bonus, qui lui ont permis de devenir propriétaire à Pimlico.



Il se débrouille très bien, en baignant dans l’immoralité, jusqu’au jour où il gêne involontairement une grosse opération boursière, où trempent, semble t’il, ses propres patrons. Seul face à l’Establishment, ce sera difficile pour lui, mais passionnant pour le lecteur !



D’autant plus qu’il est tombé amoureux d’une belle actrice, mariée à un jongleur fou de jalousie. Ce roman est un foisonnement d’histoires au ton juste, écrites avec talent. C’est une galerie de portraits de l’Angleterre moderne. Alors, lisez-le !
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Armadillo

Ami lecteur, permets-moi de commencer cette chronique par un coup de gueule : la 4ème de couverture de l'édition de poche (Points 1998) de ce roman, c'est du n'importe quoi. Nous dire que le héros découvre, un beau matin d'hiver, l'homme avec qui il a rendez-vous pendu dans les ruines de son entreprise, rien à redire. Mais ajouter ensuite que c'est à ce moment-là que « tout va changer dans la vie de Lorimer » puisqu'il perd tout, boulot, argent, amis, sommeil, alors là, non non et re-non, ça ne va pas du tout. Le sommeil, Lorimer l'a perdu depuis belle lurette, les amis, il n'en avait pas vraiment, et je n'ai vu personne de son entourage se détourner de lui. Quant au boulot, source de ses revenus, il ne le perd qu'à la page 322 (sur 367!), alors que le pendu est intervenu (si on peut dire) à la 6ème ligne de la première page, et que quelques semaines passeront entre-temps. Bref, après ce résumé « approximatif » de l'éditeur, on s'attend à lire l'histoire d'un type tombé en disgrâce au premier chapitre, et la façon dont il remonte (ou pas) la pente. Mais en fait, non, on assiste à une lente descente aux enfers (enfin, tout est relatif) de ce héros malgré lui qu'est Lorimer Black et on essaie de repérer les indices annonciateurs du licenciement, évoqué dès la 4ème de couverture. Avouez que ça change un peu la perspective et que ça casse l'effet de surprise. Mais je m'emporte.

« Et l'histoire, dans tout ça ? », me direz-vous. Ah oui, j'oubliais.

Nous avons donc Lorimer Black, golden boy d'une compagnie d'assurances londonienne, expert en règlements de sinistres. Sa fonction consiste à revoir à la baisse les demandes d'indemnisations des assurés sinistrés. Il ne s'encombre guère de morale et d'éthique, et garnit tranquillement son compte en banque grâce aux bonus qu'il empoche à chaque règlement. Jusqu'à la grosse affaire de trop, dans laquelle il flaire l'arnaque d'envergure et se mêle de ce qui ne le regarde pas, risquant ainsi de mettre au jour des malversations qui le dépassent. Intimidations, menaces, agression, voilà notre petit soldat (armadillo = petit homme armé) bien démuni face au cynisme de sa profession. Une faille de plus dans sa propre confiance, dans son armure en carton doré qui, de loin, peut faire illusion, mais qui prend l'eau au moindre nuage noir à l'horizon. Troubles du sommeil, racines familiales embarrassantes, sentiment permanent d'insécurité matérielle et amoureuse sont les autres boulets que traîne Lorimer dans cet hiver londonien gris et glacial.

Avec bienveillance et une certaine tendresse, et surtout un humour au flegme si britannique, William Boyd tire le portrait de ce héros déboussolé en même temps que celui d'une ville en mutation immobilière et d'une époque en mal de repères, soumise à la tyrannie de l'apparence. Ecrit il y a presque 20 ans, ce roman n'a pas pris une ride.
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Armadillo

J’aime l’écriture de Boyd et je n’ai rien à reprocher à la traduction même si on trouve des mots d’argot qui viennent typiquement de France ( voire même de Paris?). J’embarque avec enthousiasme dans ses histoires aussi invraisemblables soient-elles mais immanquablement, je ressors du roman avec une frustration, celle de n’avoir pas compris tous les tenants et aboutissants de l’intrigue et de m’être laissée entraîner à suivre une tribu de personnages tous plus excentriques que la moyenne mais aussi souvent grossiers et immatures. Bref, l’écriture me plaît, je n’ai rien à redire à la construction mais ce qu’il manque à mon avis à ce roman c’est un fil, un chemin qui nous amène du début à une fin telle qu’on puisse se dire amplement nourri de cette lecture, quelque chose qui donne l’impression que le romancier a pensé à son affaire. Ici, j’ai eu par trop la sensation qu’il s’était lui-même laissé entraîné dans le bal de ses personnages…
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Armadillo

La quatrième de couverture ne correspond pas au contenu du livre, tout à fait trompeuse...



Elle nous conte l’histoire d’un homme privé de son emploi et de ses amis suite à la découverte d’un pendu parmi les décombres de son usine , il n’en est rien...



Voilà le lecteur prévenu:



L’auteur dresse le portrait de Lorimer Black, golden boy en proie à d’importants troubles du sommeil pour lesquels il se fait soigner, constamment soucieux d’insécurité matérielle et surtout amoureuse , assumant avec difficulté ses origines , collectionnant les masques anciens ..



Le héros est expert en sinistres auprès d’une compagnie d’assurances .



Sa fonction exacte consiste à revoir systématiquement à la baisse les demandes d’indemnisations des assurés jusqu’a une grosse affaire de fraude qui le dépassera , menaces, agression, intimidations ...

Autant il assumait à chaque fois qu’il empochait les bonus avec un cynisme parfait , un sans gêne et un manque d'éthique absolus le voici démuni et paralysé , en mal de repère face à la malhonnêteté et l’immoralité de son métier, aux stratagèmes véreux ...

N’en disons pas plus....



Armadillo veut dire «  Petit Homme armé . »



L’auteur à l’aide de son écriture simple et élégante, à l’humour tout britannique , un tantinet provocant , grinçant mais ô combien ! agréable, nourrit son roman d’un foisonnement d'histoires au sein d’une Angleterre moderne et cynique ...





J’ai été un peu moins emballée par cet opus, une des rares non lus de William Boyd dont je suis une inconditionnelle depuis « Un anglais sous les tropiques, « Comme neige au soleil », «  L’après - midi bleu «  La vie aux aguets « et Orages ordinaires. » ....Tous dans ma bibliothèque !

Trop lent peut- être !!

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Armadillo

Un univers complètement inconnu, celui de l'expertise de l'assurance, lié à la haute finance.

Des personnages atypiques, et surtout le personnage principal LORIMER Black l'expert, consciencieux, besogneux qui découvre une énorme arnaque à l'assurance.

Manipulé du début à la fin l'expert aura bien du mal a résoudre l'énigme, difficile de se battre contre plus fort que soi.

Ce livre m'a intéressé car les personnages sont de classes sociales très différentes mais me semblent très réalistes:

- L’expert, ses chefs et sous chefs, (vulgaires et puissants)

- l'actrice violentée par son mari artiste, (ha tiens dans ce milieu aussi il y a des violences conjugales)

-le spécialiste du sommeil pour ce pauvre LORIMER

-La voisine âgée et son vieux chien, etc.….

Oui je vais chercher un autre WILLIAM BOYD.
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Brazzaville Plage

L'héroïne de ce roman, Hope, porte un prénom prédestiné car elle passe sans cesse de l'espérance à la déception. Brazzaville Plage est pour elle le bout du voyage ou une parenthèse dans sa vie nomade en quête d'elle ne sait pas trop quoi. Elle raconte sa vie, son mariage, sa fuite en Afrique, ses tribulations avec des chimpanzés et se répète une question lancinante : a-t-elle réagi comme ille fallait en chaque circonstance? Récit plein de mélancolie et d'humour. Original.
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Brazzaville Plage

Hope Clearwater, jeune savante raconte en trois épisodes le pourquoi de sa présence sur cette plage de Brazzaville. Son mariage avec John, mathématicien, son travail de primatologue à Grosso Arvore, et donc sa vie à Brazzaville Plage. William Boyd nous raconte par différents allers-retours la vie de Hope et l'explication de ce choix de vie. Si la narration peut nous géner, force est de constater que Boyd est sacrément doué, le personnage de Hope est attachant, l' histoire est originale et la vie des chimpanzés devenus cannibales décrites par Boyd est le calque parfait de la folie des hommes. Un portrait de femme réussit et émouvant.
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Brazzaville Plage

Brazzaville Plage, pour Hope (nom prédestiné, elle qui passe sans cesse de l'espérance à la déception) c'estle bout du voyage ou alors une étape de plus, une parenthèse dans sa vie nomade en quête d'elle ne sait trrop quoi. Hope se raconte : son mariage avec un mathématicien de génie victime de ses obsessions; sa fuite en Afrique dans un centre de primatologie et ses tribulations avec un clan de chimpanzés cannibales. A-t-elle en chaque circonstance réagi comme il le fallait? Question lancinante que se répète l'héroïne fatiguée dans sa retraite de sable et d'eau.

Récit melant l'humour et la mélancolie.
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Brazzaville Plage

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Brazzaville Plage

Quel lien peut-il exister entre les raisonnements mathématiques

et une colonie de chimpanzés cannibales ?



Hope Clearwater, jeune anglaise venue oublier en Afrique son mariage raté, relate dans ce roman surprenant ce qu’a été sa vie et nous dévoile bien des mystères…



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Brazzaville Plage

Encore un bon William Boyd, qui nous emmène une fois de plus en Afrique et, en même temps, dans la profonde Angleterre. J'ai aimé comme tous les ouvrage de cet auteur qui, cette fois, m'a interpellé sur l'univers parfois fermé des mathématiciens.
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Brazzaville Plage

Livre surprenant... On se plonge dans l'histoire en se demandant où elle va mener, en se posant des questions sur les liens entre les différents thèmes abordés, et en se questionnant sur le message que veut faire passer l'auteur.



J'ai dévoré le livre, je me suis attachée aux chimpanzés, je me suis glissée dans la tête d'un mathématicien et j'ai essayé de comprendre le sens d'une guerre civile représentée par un général opposant qui se bat avec une poignée de gamins. Et... je n'ai pas trouvé. j'ai aimé le livre sans être sûre d'en avoir compris tous le sens.
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Brazzaville Plage

J'avais beaucoup aimé ce livre et je trouve que William Boyd a fait un bon boulot de recherches pour se renseigner sur la vie des primates.

C'est bien fait, intéressant, une belle histoire qui mélange la science, la famille, l'amour, l'histoire, un bon cocktail quoi !
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Brazzaville Plage







Hole est une éthnologue qui a fuit son mariage désastreux pour vivre en Afrique ou elle travaille maintenant dans un centre de primatologie.

Elle y observe des cas d'infanticide et de cannibalisme chez le chimpanzé.

Tout sera fait pour qu'elle ne révèle rien.



De plus, la guerre civile est approche....



Un livre intéressant qui de ne parler pas que de chimpanzé.



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Brazzaville Plage

La vie de Hope est exotique et dépaysante, quoique assez décousue dans un récit pourtant bien écrit. L'immersion dans le monde des chimpanzés et dans un Afrique sans concession est plus plaisante que celle dans une vie conjugale britannique tumultueuse ; Hope y porte plus d'espoir.
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Brazzaville Plage

Je lis habituellement avec beaucoup de plaisir les livres de William Boyd, mais j'ai été très déçu par celui-ci, à tel point que je ne suis pas parvenu; de toute façon, je n'avais pas envie de connaître la fin. Beaucoup d'introspection, tout tourne autour d'un seul personnage, concentré sur ses états d'âme et la vie des chimpanzés. Pas mal de longueurs et de délayage.
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