Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Highland Park, Illinois , le 12/08/1931
Mort(e) à : Manhattan , le 16/11/2018
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Né(e) à : Highland Park, Illinois , le 12/08/1931
Mort(e) à : Manhattan , le 16/11/2018
Biographie :
William Goldman est un écrivain, scénariste et dramaturge américain.
Né dans une famille juive de Highland Park, une banlieue de Chicago dans l'Illinois, il est le frère du scénariste James Goldman (1927-1998).
Après avoir obtenu un BA de Oberlin College en 1952, il effectue son service militaire de 1952 à 1954. Il poursuit ses études à l’Université Columbia d'où il sort diplômé d'un master des arts en 1956.
"The Temple of Gold", son premier roman, est publié en 1957, suivi de "Soldier in the Rain" (1960), adapté au cinéma (titre français "La dernière bagarre") en 1963, avec Steve McQueen.
William Goldman a publié cinq romans et écrit trois pièces jouées à Broadway avant d'écrire des scénarios, dont plusieurs à partir de ses romans, comme "Marathon Man" (1974). Le film (1976) a valu à Laurence Olivier l'obtention de Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle.
Dans les années 1980, il a écrit plusieurs livres de mémoires sur sa vie professionnelle à Broadway et Hollywood et a écrit de nouveaux romans en utilisant parfois le pseudonyme de Harry Longbaugh.
L'adaptation à l'écran de son roman "Princess Bride" ("The Princess Bride", 1973, écrit sous le pseudonyme de Simon Morgenstern), en 1987, a marqué son retour à l'écriture de scénario.
Goldman a gagné deux Oscars: l'un pour le scénario original de "Butch Cassidy et le Kid" (1969), en 1970, et l'autre pour le scénario adapté pour le film "Les Hommes du président" (All the President's Men, 1976), en 1977.
En 1988, il a été membre du jury au festival de Cannes.
+ Voir plusWilliam Goldman est un écrivain, scénariste et dramaturge américain.
Né dans une famille juive de Highland Park, une banlieue de Chicago dans l'Illinois, il est le frère du scénariste James Goldman (1927-1998).
Après avoir obtenu un BA de Oberlin College en 1952, il effectue son service militaire de 1952 à 1954. Il poursuit ses études à l’Université Columbia d'où il sort diplômé d'un master des arts en 1956.
"The Temple of Gold", son premier roman, est publié en 1957, suivi de "Soldier in the Rain" (1960), adapté au cinéma (titre français "La dernière bagarre") en 1963, avec Steve McQueen.
William Goldman a publié cinq romans et écrit trois pièces jouées à Broadway avant d'écrire des scénarios, dont plusieurs à partir de ses romans, comme "Marathon Man" (1974). Le film (1976) a valu à Laurence Olivier l'obtention de Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle.
Dans les années 1980, il a écrit plusieurs livres de mémoires sur sa vie professionnelle à Broadway et Hollywood et a écrit de nouveaux romans en utilisant parfois le pseudonyme de Harry Longbaugh.
L'adaptation à l'écran de son roman "Princess Bride" ("The Princess Bride", 1973, écrit sous le pseudonyme de Simon Morgenstern), en 1987, a marqué son retour à l'écriture de scénario.
Goldman a gagné deux Oscars: l'un pour le scénario original de "Butch Cassidy et le Kid" (1969), en 1970, et l'autre pour le scénario adapté pour le film "Les Hommes du président" (All the President's Men, 1976), en 1977.
En 1988, il a été membre du jury au festival de Cannes.
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Princess Bride ( bande annonce VF )
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— Je vais lui faire la cour, dit le prince, laissez-moi une minute.
Bouton d’or n’avait jamais vu un si grand cheval. Et un tel cavalier.
— Je suis votre prince et vous allez m’épouser, déclara Humperdinck.
Bouton d’or répondit à voix basse :
— Je suis votre servante et je refuse.
— Je suis votre prince et vous ne pouvez refuser.
— Je suis votre loyale servante et je viens de le faire.
— Votre refus vous condamne à mort.
— Alors tuez-moi.
— Je suis votre prince et je ne suis pas si mal, dit Humperdinck. Pourquoi diable préférez-vous mourir que m’épouser ?
— Parce que le mariage implique l’amour, dit Bouton d’or, et ce n’est pas un passe-temps auquel j’excelle. J’ai essayé une fois, et ça s’est mal passé. J’ai juré de ne plus jamais aimer.
— Aimer ? répéta le prince. Qui parle d’aimer ? Pas moi, rassurez-vous. La situation est simple. Il doit toujours y avoir un héritier mâle au trône de Florin. Pour l’instant, c’est moi. Quand mon père mourra, je ne serai plus l’héritier, mais le roi. Toujours moi. À sa mort, je devrai me marier et avoir des enfants, jusqu’à ce qu’il y ait un fils dans le tas. Vous avez le choix : ou devenir la femme la plus riche et la plus puissante à mille lieues à la ronde, distribuer des dindes à Noël et me donner un fils, ou mourir dans d’atroces souffrances dans un avenir très proche. Faites votre choix.
— Je ne vous aimerai jamais, dit Bouton d’or.
— Je ne voudrais pas de votre amour même si vous me le donniez.
— Alors, dans ce cas, marions-nous.
Bouton d’or n’avait jamais vu un si grand cheval. Et un tel cavalier.
— Je suis votre prince et vous allez m’épouser, déclara Humperdinck.
Bouton d’or répondit à voix basse :
— Je suis votre servante et je refuse.
— Je suis votre prince et vous ne pouvez refuser.
— Je suis votre loyale servante et je viens de le faire.
— Votre refus vous condamne à mort.
— Alors tuez-moi.
— Je suis votre prince et je ne suis pas si mal, dit Humperdinck. Pourquoi diable préférez-vous mourir que m’épouser ?
— Parce que le mariage implique l’amour, dit Bouton d’or, et ce n’est pas un passe-temps auquel j’excelle. J’ai essayé une fois, et ça s’est mal passé. J’ai juré de ne plus jamais aimer.
— Aimer ? répéta le prince. Qui parle d’aimer ? Pas moi, rassurez-vous. La situation est simple. Il doit toujours y avoir un héritier mâle au trône de Florin. Pour l’instant, c’est moi. Quand mon père mourra, je ne serai plus l’héritier, mais le roi. Toujours moi. À sa mort, je devrai me marier et avoir des enfants, jusqu’à ce qu’il y ait un fils dans le tas. Vous avez le choix : ou devenir la femme la plus riche et la plus puissante à mille lieues à la ronde, distribuer des dindes à Noël et me donner un fils, ou mourir dans d’atroces souffrances dans un avenir très proche. Faites votre choix.
— Je ne vous aimerai jamais, dit Bouton d’or.
— Je ne voudrais pas de votre amour même si vous me le donniez.
— Alors, dans ce cas, marions-nous.
— Nous avons besoin d’un miracle, c’est très important, ajouta le type maigre.
— Je suis à la retraite, répondit Max, et puis, pourquoi voulez-vous quelqu’un dont le roi ne veut plus ? Je vais peut-être tuer le type que vous voulez miraculer.
— Il est déjà mort, répondit le type maigre.
— Il est mort, hein ? dit Max, l’intérêt perçant dans sa voix. (Il entrouvrit de nouveau la porte.) Je suis bon avec les morts.
[p. 233]
— Je suis à la retraite, répondit Max, et puis, pourquoi voulez-vous quelqu’un dont le roi ne veut plus ? Je vais peut-être tuer le type que vous voulez miraculer.
— Il est déjà mort, répondit le type maigre.
— Il est mort, hein ? dit Max, l’intérêt perçant dans sa voix. (Il entrouvrit de nouveau la porte.) Je suis bon avec les morts.
[p. 233]
- La vie n'est pas juste, Bill. Nous disons à nos enfants qu'elle l'est, mais c'est une terrible erreur. Ce n'est pas simplement un mensonge, c'est un mensonge cruel. La vie n'est pas juste, elle ne l'a jamais été, elle ne le sera jamais.
Elle a posé son livre. Elle m'a regardé. Puis, elle a ajouté :
- La vie n'est pas juste, Bill. Nous disons à nos enfants qu'elle l'est mais c'est une terrible erreur. Ce n'est pas simplement un mensonge, c'est un mensonge cruel. La vie n'est pas juste, elle ne l'a jamais été, elle ne le sera jamais.
- La vie n'est pas juste, Bill. Nous disons à nos enfants qu'elle l'est mais c'est une terrible erreur. Ce n'est pas simplement un mensonge, c'est un mensonge cruel. La vie n'est pas juste, elle ne l'a jamais été, elle ne le sera jamais.
Mon nom est Inigo Montoya et je n'accepte pas la défaite...
- Assez sur ma beauté, soupira Bouton d'Or. Tout le monde ne parle que de ça. J'ai un cerveau, Westley, parles-en aussi.
Bonjour, mon nom est Inigo Motoya, tu as tué mon père, prépare-toi à mourir.
Depuis l'invention du baiser, cinq seulement ont été classés comme les plus passionnés et les plus purs. Celui-ci les surpassa tous de très loin. Fin.
Elle n'avait jamais eu l'air si bien. Quand elle était entrée dans sa
chambre, elle était une fille incroyablement jolie. La femme qui avait émergé était un tantinet plus fine, beaucoup plus sage, un océan plus triste. Celle-là comprenait la nature de la douleur et, sous la splendeur de son apparence, il y avait du caractère et une connaissance de la souffrance.
Elle avait dix-huit ans. Elle était la plus belle femme depuis cent ans. Cela n'avait pas l'air de l'intéresser.
« Tu vas bien ? » demanda sa mère.
Bouton d'Or sirotait son cacao. « Ça va, dit-elle.
- Tu es sûre ? demanda son père.
- Oui, » répondit Bouton d'Or. Il y eut un très long silence. « Mais je n'aimerai plus jamais. »
Et elle n'aima plus jamais.
chambre, elle était une fille incroyablement jolie. La femme qui avait émergé était un tantinet plus fine, beaucoup plus sage, un océan plus triste. Celle-là comprenait la nature de la douleur et, sous la splendeur de son apparence, il y avait du caractère et une connaissance de la souffrance.
Elle avait dix-huit ans. Elle était la plus belle femme depuis cent ans. Cela n'avait pas l'air de l'intéresser.
« Tu vas bien ? » demanda sa mère.
Bouton d'Or sirotait son cacao. « Ça va, dit-elle.
- Tu es sûre ? demanda son père.
- Oui, » répondit Bouton d'Or. Il y eut un très long silence. « Mais je n'aimerai plus jamais. »
Et elle n'aima plus jamais.
- Il gagne du terrain annonça le Turc.
- C'est également inconcevable, dit le Sicilien. Avant de voler notre bateau, je me suis renseigné. J'ai demandé quel était le bateau le plus rapide de la Passe de Florin et on m'a désigné celui-là.
- Vous avez raison, dit le Turc en se retournant. Il ne gagne pas de terrain. Il se rapproche, c'est tout.
- C'est également inconcevable, dit le Sicilien. Avant de voler notre bateau, je me suis renseigné. J'ai demandé quel était le bateau le plus rapide de la Passe de Florin et on m'a désigné celui-là.
- Vous avez raison, dit le Turc en se retournant. Il ne gagne pas de terrain. Il se rapproche, c'est tout.
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