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Critiques de William Goldman (84)
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Princess Bride

🤺Fan inconditionnel de roman de cape et d'épée ?🤺

😍Coeur exalté à l'évocation du grand amour ?😍

🔮Friand de quête exaltante ?🔮



Si vous faites partie de l'une ou de plusieurs de ses catégories, vous allez détester ce livre !🤪😝





Princess Bride relate la plus grande histoire d'amour ayant existé au monde. Si si, je vous le jure. Sauf que l'auteur est l'être le plus timbré au monde donc cela n'aide pas !

Bouton d'Or (non non, pas celle qui a eu une aventure rocambolesque avec 3 ours)... donc je disais Bouton d'Or est la jeune fille la plus belle de la planète (mais pas la plus intelligente... mais que voulez-vous, on ne peut pas être parfaite en tout). Bref, elle vit dans une ferme, ne se lave pas très souvent, ne prend pas soin de sa personne et aime enquiquiner son garçon de ferme. Sauf qu'un jour, elle découvre qu'elle a un coeur et qu'elle est amoureuse de ce garçon de ferme, Westley...

Westley décide de faire fortune en Amérique (oui même dans les contes on s'exile en Amérique) afin de pourvoir aux besoins de sa belle. Malheureusement, peu de temps après Bouton d'Or apprend sa mort. Écoeurée par l'amour, elle accepte après une rencontre incongrue d'épouser le prince du coin. Après 3 ans de formation à la Princess Academy (non je plaisante), elle se fait enlever par un trio atypique (un géant, une asperge et un cerveau grosso modo) qui sont eux-même poursuivi par un énigmatique homme en noir....





Sérieusement, je n'ai jamais vu le film qui a donné naissance à ce délire. William Goldman nous offre par contre un ovni qui plaira ou pas aux lecteurs. Le récit est anarchique et rocambolesque avec des scènes coupées, des interludes où l'auteur vous parle de sa vie, de pourquoi il a coupé telle partie... C'est vraiment spécial à lire.

Côté intrigue, il n'y a rien à dire. Vous avez un conte mêlant aventure, amour, suspens... sauf que le tout est relaté de manière décapante et burlesque. Le lecteur a le droit à tout : la belle histoire d'amour qui se voit compromise. Le méchant prince, les retrouvailles, la poursuite, des morts, des monstres. Les scènes les plus palpitantes sont vicieusement épurées par l'auteur rendant le récit bancale. C'est comme si quelqu'un sautait des chapitres pour vous dire " bon dans le chapitre suivant, il y a cela qui se passe et dans le suivant ça".





L'édition Bragelonne pour les 20 ans du livre propose en plus une partie intitulée Le Bébé de Bouton d'Or. Si déjà vous trouviez Princess Bride psychédélique, cette seconde partie va vous faire planer au sommet du néant. William Goldman nous relate l'enlèvement de la fille de Bouton d'Or et Westley et sa naissance... Je vous conseille de prévoir de l'aspirine pour suivre....





Au final, une lecture mitigée. J'ai aimé le livre en tant qu'objet dans son coffret collector, ses dorures, sa couverture. Par contre, le contenu me laisse sur ma faim...

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Princess Bride

Je devais avoir 13 ou 14 ans quand j'ai vu pour la première fois le film Princess Bride (Rob Reiner, 1987). Je le connais presque par coeur, tellement je l'ai vu. Bref, cela faisait longtemps que j'avais envie de lire ce livre. Lors de mon dernier passage en bibliothèque, je l'ai vu sur le présentoir des nouveautés… J'étais tellement contente que ma fille s'est crue obligée de me demander si je me sentais bien. Elle n'a pas encore compris que les livres ont le pouvoir de rendre heureux et – apparemment – de faire glousser ^_^



C'est l'histoire de Bouton d'or et de Westley le garçon de ferme. Quand Bouton d'or lui avoue son amour, il se sent obligé de partir faire fortune afin de pouvoir l'épouser car cet amour est bien sûr réciproque. Westley disparaît en mer et Bouton d'or se retrouve contrainte d'accepter la demande en mariage du Prince Humperdinck de Florin.



Humperdinck est le vilain méchant de l'histoire, il ne rêve que de pouvoir faire la guerre au pays voisin (Guilder). Mais il n'est pas aussi terrifiant que le terrible pirate Roberts…



Après les fiançailles, Bouton d'or est enlevée par 3 brigands. Il y a Fezzik le géant, Inigo Montoya et Vizzini le Sicilien. Ceux-ci se feront ravir la belle par un mystérieux homme en noir…



Un régal !



Le film est une belle adaptation, qui est de l'auteur lui-même (il a écrit le scénario).



Il y a cependant un petit bémol. J'ai aimé moyen toutes les interventions de l'auteur tout au long du livre. J'ai aussi été déstabilisée par l'histoire du bébé de Bouton d'or en fin de volume. En fait, je pense que je n'ai pas du tout aimé cette partie.



Quoi qu'il en soit, cela reste un très bon moment de lecture.









Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (110)

Challenge multi-défis 2018 (66)
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Princess Bride

Un petit coup de mou ? Une baisse de moral à l'approche des vacances qui sont presque à votre portée, mais mettent un temps fou à se concrétiser ?



Ah, vous prendrez bien une bouchée de Princess Bride, alors !



Comme beaucoup, je connaissais de nom cet ouvrage qui a rencontré un certain succès en cassette vidéo (à l'époque il n'avaient pas encore inventé le DVD), avec Robin Wright dans le rôle de Bouton d'or (si, vous savez, Robin Wright, une jolie blonde qui jouait dans Santaaaa Barbaraaaaaa, qui me diraaaaaaa...vous l'avez dans la tête maintenant, ne me remerciez pas).



Princess Bride, donc, c'est l'histoire de Bouton d'or et de son grand amour, un récit loufoque et déjanté, soit-disant adaptation de William Goldman d'un roman de Morgenstern. A vous de voir si vous trouvez trace du Monsieur en question, et comme je suis sympa je vous donne un indice : Je ne sais pas ce qu'il prend au petit-déjeuner le William, mais c'est de la bonne (et quand la musique est booonne, bonne, bonne, boooonne, ah non c'est pas le même Goldman pardon, mais maintenant vous n'avez plus Santa Barbara dans la tête).



Les amateurs de fantastique se régaleront des exploits de l'Homme en noir, et ceux qui n'aiment pas seront heureux de la délicieuse caricature que nous sert Mr Goldman.



J'ai passé un excellent moment à la lecture de ce livre, entre fous-rires et petites réflexions intérieures "il est complètement dingue ce type", un moment qui détend, qui fait du bien, car finalement je trouve qu'on a trop rarement l'occasion de lire de bons livres humoristiques. Et puis il y a un je-ne-sais-quoi de nostalgique aussi, avec la lecture du roman par le père du jeune William.



A lire absolument ! (vraiment, entièrement, délicieusement...petit clin d'oeil au géant qui fait des rimes)
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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Princess Bride

Fan absolue du film que j'avais été voir à l'époque tout à fait par hasard, je me suis plongée avec bonheur dans le livre.

J'y ai retrouvé avec plaisir les personnages que j'avais aimés ou détestés et les aventures rocambolesques de notre petite équipe. J'ai aimé le livre car bien sur, il y a beaucoup plus de détails et de développements que dans le film. J'ai aussi beaucoup apprécié l'humour de l'auteur, du moins au début car j'avoue que j'ai été complètement larguée dans la dernière partie.

Je n'ai pas du tout accrochée à l'histoire du bébé et j'aurais mis une meilleure note si le livre s'était achevé au même endroit que le film.

Peu importe, j'ai apprécié cette lecture et elle m'a donné envie de revoir le film pour la Xième fois.
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Princess Bride

Oh, la, la, fichtre de fichtre, la belle histoire !

Si-si, je ne ris pas, je me suis bien amusé avec cette lecture.

Et puis, je remercie, sincèrement, Monsieur Goldman, de ses justes conseils : sautez les parenthèses, ce que je fis, à ne pas lire par les adultes (là, je me suis posé la question : à quel âge devient-on adulte ? Le suis-je déjà ? En si peu de temps, je le saurais, quand même, nom d'un petit bonhomme en bois ! L'expectative. Dois-je ou ne dois-je pas lire, la réflexion m'a fait perdre beaucoup de temps et, lumière, me revinrent en mémoire, les excellents vers de Ronsard ou de Brel, au choix : il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adulte. Cette phrase a empoché la mise) et je l'ai lu quand même, na !

Bouton d'Or, la Jeannie Longo du conte est passée de la vingtième à la première place des belles de l'époque, entrainement difficile, rondeurs à gommer, affinement (je sais ça fait fromage, mais quel terme employer ?), prendre un peu de poids dans la tête et, surtout, surtout ouvrir les yeux. C'est vrai, quoi, le bonheur où se trouve-t-il, hein ? Tout près de soi, toujours près de soi. C'est une constatation évidente, point besoin de courir le monde, ponant, couchant, midi, septentrion (histoire de montrer que j'ai des lettres...), point, dans le cagibi qu'il était le bonheur, garçon de ferme/Westley, superman, tablettes de chocolat, yeux de la profondeur du lac Titicaca ou de Vincennes, selon que l'on voyage ou pas, bref THE prince charmant.

Et, à partir du passage de la comtesse et du comte (l'homme à six doigts, le méchant de chez méchant, vilain fanatique et monstrueux, mais nécessaire pour l'intrigue, sans méchant point de conte, donc respect au méchant, alors, quoi, bon, j'aime mieux ça !) tout va partir frénétiquement dans une course à l'amour, la mort, la trahison, la résurrection, les marais, les pirates, les fiançailles, le mariage, l'homme miracle, la sorcière, le roi, le prince, des spadassins, un géant, un malin et des seconds et troisièmes rôles à foison. Que du beau linge, du beau monde et des aventures, je ne vous dis que ça.

Comme je n'ai point l'esprit chafouin, l'âme rébarbative, j'ai apprécié les morceaux de bravoure, lisant au premier degré (quel repos de lire au premier degré, point besoin de se contorsionner pour lire entre les lignes, de s'allonger sur le livre pour lire sous les mots, ni disséquer les phrases, un bonheur simple). Ah, ce duel, ces bottes secrètes, main gauche, main droite, tromperie, ruse et dénouement attendu bien qu'étant inattendu, me fais-je bien comprendre ? J'avoue qu'ancien champion du monde d'escrime de la rue où je vis, hummm, hummm, j'exagère un peu, du 22 de la rue ou du 21 1/2, bon, pour dire que même le nom des bottes m'étaient inconnu, donc Morgenstern devait être un sacré bretteur. Le zoo, extraordinaire le zoo, la descente d'Inigo et Fezzik (leur parcours respectif, magnifiquement explicité, mérite le détour, si et je l'ai suivi le détour, bien enveloppé, rien à dire, du compact, du qui prend aux tripes, vous tourneboule les synapses, mon neurone bouleversé il fut) que l'on suit étage après étage et vous étreint comme une amante religieuse, son mâle, sans retour et pourtant, la peur au ventre, l'effroi dans les yeux, ils vaincront, poussés qu'ils sont par la suite de l'histoire. Les héros sont toujours poussés par la suite de l'histoire, l'avez-vous remarqué ? Moi, cela me surprend toujours, parce que et si le héros disait : j'arrête là, qu'est ce qu'on fait, nous, hein ? Nada, rien, on pleure, se mouche, tape du pied, cassons la télé, pas la télé ? Bon, pas la télé. Le vase de la belle mère, on peut, oui, merci ! Heureusement une telle prise de position est rarissime pour ne pas dire inexistante.

Ah, que de péripéties, que d'aventures et quelle fin, le lecteur, chut, je dois pas le dire, ah bon, pourquoi, le suspense vous dites, bon, donc, dénouement à vous de lire et à votre convenance personnelle.

Franchement, cette lecture ne m'a pas pesée, simplement parce que je m'y attendais et que j'ai ouvert les yeux intérieurs de mon esprit et laissé venir le récit comme je voulais le recevoir, c'est-à-dire, comme une histoire pour enfants, un conte qui allume une petite étoile dans les yeux de nos chéris, les endort dans un sourire béat de satisfaction et de bien être. Morgenstern ne veut-il pas dire l'étoile du matin ? Elle sera celle du soir pour mes petits-enfants, qui, cette matière aidant, Princess Bride, je l'espère, auront des regards illuminés de bonheur dans leur pré-sommeil.

Lecture de grand-père mais lecture quand même.


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Princess Bride

Princess Bride, c'est d'abord un film qui m'a marqué et qui a marqué la pop-culture. Du coup, j'ai acheté le livre quand je l'ai vu, errant dans les, enfin, le rayonnage fantasy de la boutique du coin. Une jolie couverture des éditions Bragelonne, nous voilà partis pour une histoire d'amour, de cape et d'épées.



Ce qui surprend dans un premier temps, c'est la façon dont William Goldman utilise son média. Il n'hésite pas à interrompre le récit pour nous partager ses pensées. Car ce n'est pas lui l'écrivain originel de l’œuvre, mais l'éminent Morgenstern (fictif en réalité). C'est un procédé narratif qui ne plaira pas à tout le monde, mais j'ai trouvé ses interventions rafraîchissantes, avec ce qu'il faut d'humour et de sarcasme.



Ce fut également un plaisir de retrouver les personnages qui hantaient mon imaginaire. En particulier Inigo Montoya, le fougueux hispanique en quête de vengeance et le géant Fezzik. Ils sont plus attachants que jamais. En réalité, Princess Bride confirme avec brio une pensée que j'avais formulée il y a bien longtemps lors de mes précédentes lectures. L'archétype est un outil puissant. Bien utilisé, il crée les personnages les plus présents dans l'imaginaire populaire. Mal utilisé, il devient le cliché, créature insipide qui hante les cauchemars des lecteurs. Princess Bride en tire avantage en créant des personnages sympathiques, même les les vils, que l'on peine à quitter.



Il y a peu de temps mort dans Princess Bride, les aventures s'enchaînent entre enlèvements, rongeurs de taille inhabituelle et duels flamboyants. L'humour est très présent, je me suis surprise à glousser devant certains dialogues piquants entre Westley et Inigo ou les délire de Max le miracle. On ne s'ennuie jamais réellement, même la niaiserie nous semble soudainement charmante.



En somme, Princess Bride est un bijou d'humour et d'aventure que j'ai beaucoup apprécié. Un feel-good book avec de l'action et de l'amûûûûr.
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Princess Bride

(...) Etait-il vraiment nécessaire que je vous fasse un résumé de cette histoire? Parce que si vous ne connaissez pas le livre, vous connaissez probablement le film? Si ce n’est pas le cas, c’est le moment de réparer cet oubli! Surtout que c’est le genre d’histoire qui se prête bien à la période de Noël à mon avis 🙂



Bon, honnêtement (et c’est assez rare pour le souligner), je préfère le film. Pas que le livre soit mauvais, bien au contraire. Mais l’auteur ne se contente pas de raconter ce qu’on voit dans le film. Il explique que cette histoire est celle écrite par un écrivain florin du nom de Simon Morgenstern et qu’il s’est contenté de l’abréger pour le confort du lecteur. Ce qui fait qu’il met un temps fou avant d’en venir à l’histoire elle-même et qu’il digresse souvent. C’est quand même amusant à lire, mais franchement, c’est l’histoire de Bouton d’Or et Westley, d’Inigo, de Fezzik et de leurs aventures, qu’on a envie de lire ^^ Bref, le film est assez fidèle au livre, mais il tranche dans le vif en nous épargnant beaucoup de blabla. Dans les deux cas (qu’on lise le bouquin ou qu’on regarde un écran), on a un sourire plaqué sur la figure du début à la fin, du moins quand on est pas en train de rire 🙂



Parce que l’histoire est très chouette, déjà. Au programme: de l’aventure, du Grand Amour, de la vengeance, des bastons, des trahisons, etc. Et aussi, de l’humour. Beaucoup d’humour. On rit très souvent, que ce soit avec le livre ou avec le film. Répliques et situations très drôles, protagonistes hilarants, même ceux dont on aurait pu penser au départ qu’ils seraient ennuyeux. Il y a là-dedans des trouvailles géniales et des personnages inoubliables.



Le livre développe davantage certaines choses par rapport au film. Le passé de Fezzik et Inigo, par exemple, ou encore la personnalité d’Humperdinck. Il y a aussi beaucoup de détails supplémentaires et, s’ils ne manquent pas au film, on prend plaisir à les découvrir.



Une excellente lecture, qui m’a donné une pêche d’enfer. Une semaine après l’avoir refermé, je me marre toujours comme une idiote rien que d’y penser 😆 Mon conseil: regardez le film. Il vous donnera envie de lire le livre dans la foulée 🙂
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Princess Bride

Depuis le temps que j'avais craqué sur cette édition collector, j'ai enfin pris le temps de le lire. (merci au challenge de septembre le mois américain sur insta)

Et comme toujours dans ce cas: mais pourquoi je ne l'ai pas lu avant?

Alors certes, je connais le film par coeur, mais le livre, si il n'apporte pas beaucoup d'éléments nouveau, mérite d'être lu. Tout d'abord pour le plaisir de retrouver tous ces personnages hauts en couleur, ensuite pour prolonger, allonger le plaisir de l'histoire.

Présenté comme une version abrégée d'un livre ancien, l'auteur entrecoupe l'histoire de ses réflexions et des anecdotes qui entourent l'émergence de cet ouvrage en s'adressant directement au lecteur. Pourtant cela ne nuit pas au rythme de l'histoire. Tous les codes du conte, du roman d'aventure et de cape et épée sont là et c'est impossible de le lire sans prendre l'accent espagnol quand Inigo Montoya déroule sa célèbre présentation ("Bonjour, je m'appelle Inigo Montoya! Tu as tué mon père! Prépare-toi à mourir!) (et pendant que j'écris cette phrase, ma fille la lit par dessus mon épaule en essayant de prendre l'accent. oui! j'ai contaminé toute ma famille et j'en suis fière :).

Bref, si vous n'avez pas lu ce monument de littérature jeunesse, si vous connaissez le film par coeur ou même si vous n'en avez jamais entendu parler, lisez ce livre!



challenge mauvais genre 2019

challenge multi défis 2019 item 10 un livre au format original
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Les aventures d'un scénariste à Hollywood

Hollywood, comme si vous y étiez. Quelle foire d'empoigne ! Un grand scénariste américain (Butch Cassidy et le Kid, Marathon Man, Les hommes du président) campe avec entrain le cirque de la production cinématographique. Un humour féroce et une bonne dose d'autodérision nous emmènent de tournage en tournage, chacun une aventure à l'issue incertaine. Personne ne sait rien, c'est-à-dire si un film va marcher ou pas.

Le scénariste constitue un rouage essentiel de la production mais il n'est pas le plus en vue et souvent déconsidéré.

Pourtant William Goldman pousse loin le souci du détail afin que les quinze premières minutes d'une histoire soient accrocheuses. Le succès tient à la qualité du premier quart d'heure, c'est bien connu. Quoi qu'il en soit, un bon scénariste a de l'imagination et... de la patience. L'écriture est un des premiers stades du travail, celui que l'on torpille volontiers, ça ne coûte rien, sauf miner l'énergie du concepteur de l'ossature narrative du film.

Cette autobiographie alerte complète ma série d'ouvrages de références sur les métiers du cinéma, après le montage, la photo, les décors et la réalisation. Coupez !







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Princess Bride

Si je n'avais pas vu le film une bonne centaine de fois étant plus jeune, je ne pense pas que j'aurais acheté cet ouvrage au résumé mièvre à souhait.

L'histoire? Un valet de ferme du nom de Westley tombe éperdument amoureux de Bouton d'or, une jeune fille magnifique (mais stupide... y'a une justice!). Lorsque celle-ci est enlevée par trois brigands, le beau et courageux Westley va tout faire pour la retrouver.

Classique me direz-vous. Et pourtant, on s'aperçoit très vite que ce livre, présenté comme un texte abrégé du chef-d'œuvre de S. Morgensten (un auteur fictif en réalité), se joue des codes pour nous entraîner dans des aventures rocambolesques.



Au programme: duels à l'épée, rencontre avec un géant excellant dans l'art de la rime, marais de feu, combats contre des RDTI (Rongeurs de Taille Inhabituelle), machine de torture, potion magique, bateau pirate... et j'en passe!

L'humour se mêle à la fantaisie et on entre facilement dans cet univers magique où le ridicule côtoie le romantisme.



Mais, car il y a un mais, le style de l'auteur est assez déroutant. William Goldman interrompt régulièrement le récit pour partager des anecdotes ou exprimer un jugement sur l'œuvre du prétendu auteur Morgenstern. Ces interventions, quoique amusantes, sont un peu trop nombreuses à mon goût et ralentissent le rythme.

Si la mise en abyme fait partie intégrante du récit, l'auteur passe souvent trop de temps à nous expliquer qu'il a abrégé l'œuvre originale (la sienne en fait puisque Morgensten n'existe pas). Ce faisant, il délaisse l'intrigue, résume certaines scènes, limite les descriptions voire gâche le suspense. Tout cela est volontaire mais pas toujours très agréable.

Quant à la fin, abrupte, je l'ai trouvée décevante (et la suite, "Le bébé de Bouton d'or", franchement inutile).



Princess Bride est une lecture divertissante et pour le moins originale mais, une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film, très fidèle au livre (William Goldman en est le scénariste) mais beaucoup moins bavard.
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Princess Bride

Challenge Variétés 2015

Catégorie : Un livre choisi pour sa couverture



Film culte de 1987, "Princess Bride" a longtemps été un roman introuvable en France, en tout cas pour moi. Après de longues recherches infructueuses, c'est l'initiative de Bragelonne de fêter les 40 ans du livre qui m'a enfin donné l'occasion de le découvrir.



Comédie fantastique, parodie, "Princess Bride" s'amuse gentiment des codes du genre pour nous proposer une histoire délectable. Des personnages haut en couleur, une histoire d'amour épique, un monde plein de surprises et de dangers, bref autant d'éléments qui raviront les amateurs du genre.



Si le film m'avait d'emblé conquis, ce n'est pas le cas de sa version romancée. Les 45 premières pages d'introduction de William Goldman sont laborieuses malgré quelques passages amusants. Je n'ai retrouve mon véritable plaisir qu'avec le premier chapitre intitulé "La fiancée". A part ça, on retrouve tout ce qui a fait le film et plus encore !



En plus de revivre le film dans son intégralité, le roman approfondi beaucoup d'éléments dont le passé des personnages. C'était une de mes principales attentes en me procurant ce livre et je suis comblé. Mieux encore ! La fin n'est pas tout à fait la même puisque si la version cinématographique se conclut sur un happy ending, le livre, lui, s'achève sur un suspense intenable. Heureusement, "Princess Bride" a eu une suite : "Le Bébé de Bouton d'or", également abrégée ici (et pas qu'un peu !) par William Goldman.



Un roman qui a su satisfaire mes attentes juste dans sa belle édition reliée chez Bragelonne.
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Princess Bride

Livre proposé et lu lors d'une LC sur booknode, je me suis dit, pourquoi pas depuis le temps que j'entends parler du film, et c'est une lecture qui me fait sortir de ma zone de confort.

J'ai été agréablement surprise d'être prise dans cette histoire improbable, on ne va pas se cacher que la LC y est pour beaucoup.

Princess Bride, tout le monde connaît, du moins de nom, le fameux film, souvent cité dans de nombreuses romances. Très curieuse j'ai voulu lire ce livre qui a fait naître cette fantasy romanesque, qui d'ailleurs n'a pas failli voir le jour.

Le tout nous est expliqué longuement par Mr Goldman qui a "légèrement" abrégé le bouquin original, et nous charge de ses “lourds” commentaires tout au long des pages.

Bouton d'or, jeune fille superficielle et naïve, va tomber amoureuse d'un garçon de ferme, Westley, qu'elle traite comme un chien au début du livre, avant de s'apercevoir de son amour pour lui.

Celui-ci va partir vers les Amériques pour gagner de l'argent et pouvoir épouser sa bien-aimée, mais tout ne se passe pas comme prévu, et là les ennuis arrivent.

Bouton d'or va devoir épouser un prince, on ne se voile pas la face c'est un mariage par dépit, et légèrement forcé.

Prince, au nom imprononçable, passionné de chasse, enfin…il aime jouer avec sa proie et pour finir par la tuer, par pur plaisir.

Puis des brigands vont kidnapper notre future princesse, ce qui va entraîner une aventure rocambolesque, avec des épées, des poisons, des monstres (pas toujours ceux qu'on pense) et des paysages magnifiques et terribles à la fois.

Une histoire abracadabrante, des personnages principaux bêtes et méchants, mais heureusement qu'au milieu de ces bizarreries deux personnages secondaires vont sauver les meubles, Inigo et Fezzik, ils vont apporter une touche d'humour, de sensibilité, d'action et grâce à leurs aventures et à la LC m'ont aidé à finir ce livre.
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Princess Bride

Je ne connaissais « Princess Bride » que de nom pour l’avoir entendu citer dans des films et séries TV (il semble assez connu aux USA). Avant de voir le film, il me semblait normal de lire le livre et le moins que je puisse dire est que j’ai été surprise. Je m’attendais à un roman de cape et d’épée, d’aventures, d’amour mais pas à autant de moments farfelus voire vraiment absurdes.



L’histoire commence avec l’auteur qui nous explique pourquoi il a décidé d’abréger le roman de S. Morgenstern et ce que « Princess Bride » représente pour lui. Bon, j’avoue que j’y ai cru… au début. Car par la suite, on sent l’entourloupe à plein nez ! Pas de Morgenstern, pas de version originale de « Princess Bride » et l’auteur n’a pas hérité d’un enfant qui roule comme un tonneau :p.



Ce roman est surtout marqué par l’humour omniprésent (que j’ai trouvé par moments trop lourd) et des aventures parfois « trop » : trop dingues, trop irréalistes, trop absurdes. Même quand un des personnages principaux meurt, il ne meurt pas vraiment, il y a toujours un moyen de le sauver.



Les personnages m’ont plu dans l’ensemble : Westley est le héros courageux, intelligent, romantique qui fait tout pour être avec l’amour de sa vie, Inigo est dévoré par la haine qu’il éprouve envers le meurtrier de son père et cherche à se venger, Fezzik, le géant stupide au grand cœur veut juste faire ce qu’il peut pour ses amis et ne pas se retrouver seul, le prince Humperdinck, sadique, consciencieux et caractériel. Mais Bouton d’or, me direz-vous … ben Bouton d’or m’a irritée au plus haut point ! Naïve, égoïste, capricieuse, … Je n’ai pas réussi à l’apprécier.



Un roman qui reste fun à lire, vraiment spécial (je n’en avais lu aucun qui ressemble un tant soit peu à celui-ci), rempli d’aventures, d’endroits fantastiques, de duels improbables, de moments WTF, …

Il me reste à découvrir le film ce qui est prévu pour dans pas longtemps.

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Princess Bride

Les histoires d'amour...ce n'est vraiment pas mon truc. Je n'ai rien contre un peu de romance bien entendu...mais pas quand elle dure près de 300 pages!

Alors vous me direz "oui mais pourquoi tu lis Jane Austen alors?"

OK vous m'avez eu...mais Jane Austen c'est Jane Austen...et puis c'est tout!



Donc, mis à part Jane Austen, je n'ai pas l'habitude de lire un roman avec une histoire d'amour à rallonge. Alors qu'est-ce qui m'a pris de lire Princess Bride bon sang de bonsoir???? Le titre, le résumé...mais tout m'indiquait de fuir à toutes jambes! Alors pourquoi ai-je fait l'inverse? Parce que c'est mon père qui m'a conseillé ce livre!

Pour que vous compreniez bien, il faut que je vous décrive les lectures de mon père : Fantasy, Policier, Science-Fiction...mais JAMAIS oh non JAMAIS d'histoire d'amour (Jane Austen, il ne connait pas)!



J'étais donc curieuse de lire le roman qui a fait changé d'avis mon père...alors oui j'ai lu Princess Bride, et vous savez quoi? J'ai adoré! C'est un chef-d'oeuvre sur l'amour mais sous toute ses formes (le simple valet qui est capable de tout par amour, le fier espagnol qui est prêt à tout par amour, la princesse belle comme tout et qui personnifie à merveille l'amour avec un grand A).

Princess Bride est un livre culte (un jour je verrai le film mais pas maintenant...y a la saison 3 de Game of Throne qui m'attend)...on ne lit pas Princess Bride, on le vit!



Alors même si les histoires mièvres sur les princesses et le grand amour vous donnent de l'urticaire, lisez Princess Bride...car après tout, l'amour est une aventure!
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Princess Bride

"- Il y a du sport dedans ?

- De l'escrime. Du combat. De la torture. Du poison. Le grand amour. La haine. La vengeance. Des géants. des chasseurs. Des méchants. Des hommes bons. Des dames plus belles que tout. Des serpents. Des araignées. Des bêtes de toutes natures et de toutes formes. Des lâches. Des hommes forts. Des poursuites. Des évasions. Des mensonges. Des vérités. La passion. Des miracles."

Mais ce n'est pas tout.

Il y a aussi de l'humour, de la folie, de la légèreté, de la cruauté, des éclats de rire, des frissons, de la bêtise, de l'arrogance, du panache, du courage, des chevaux filant comme le vent, un pirate terrible et éternel, un géant rimailleur, un bretteur espagnol insurpassable, un prince retors, un comte cruel (un conte cruel ?), une héroïne belle comme le jour et pourtant ch... comme la pluie (si, si), un héros trop beau pour être vrai, un auteur menteur comme un arracheur de dents.

Parlons-en de celui-là... Il se permet d'abréger un chef-d'oeuvre absolu de la littérature mondiale, notre patrimoine à tous, le fameux Princess Bride du grand auteur florin, Morgenstern. Comment, "c'est quoi florin?". Florin, quoi. Ce si petit pays d'Europe qu'il pourrait passer inaperçu, avec ses côtes élégamment découpées, son palais royal, sa verte campagne. Bon, je vous aide un peu. En face, de l'autre côté d'une mer infestée de pirates, c'est Guilder. Moins marrant comme pays : falaises vertigineuses, marais empoisonnés, faune pour le moins inquiétante...Cela ne vous dit toujours rien ? Révisez votre géographie, vous êtes indécrottables !

Où en étais-je ? Oui, à William Goldman. Terrassé enfant par une pneumonie, son père lui lit ce roman admirable des mois durant. Devenu écrivain, il n'a de cesse que de le faire connaître, de le rendre accessible au plus grand nombre. Ne pouvant contenir son ego démesuré, il truffe le texte de remarques toutes plus... désopilantes les unes que les autres, sans oublier de jouer un peu avec les nerfs de ses lecteurs. On pourrait disserter sur la métafiction, le roman en train de s'écrire sous vos yeux. J'ai préféré rester au premier degré et jubiler à chaque page.

Pour aimer ce livre, il faut aimer les romans de cape et d'épée, de pirates. Il faut croire au grand amour aussi. Il faut croire à un sublime roman inconnu de presque tous... Et vous finirez, comme moi, par lire les dernières pages lentement, très lentement, pas pressés de dire au revoir à Fizzik (ah ! ses poèmes !), Inigo Montoya (ah ! l'inoxydable "Bonjour, mon nom est Inigo Montoya, tu as tué mon père, prépare-toi à mourir."), Bouton d'or, Wesley (Ne passez pas à côté de l'autre grande et onirique histoire d'amour du livre : Montoya et Giulietta. "J'ai fait tout cela pour te plaire, et si tu ne m'embrasses pas sur les lèvres, Inigo Montoya d'Espagne, il est bien possible que j'en meure.") (Morgenstern aimait beaucoup les parenthèses.)

Je conclurai en empruntant à Goldman cette phrase (son fils va recevoir Princess Bride pour son anniversaire) : "[...] bien entendu je ne l'oblige pas à adorer le bouquin, mais s'il ne l'aime pas, je le tuerai moi-même. Donne-lui le message littéralement; je ne voudrais pas qu'il se sente menacé, ce n'est pas mon genre." Cette phrase, que je vous adresse volontiers, me rappelle que je ne peux décemment pas terminer ce billet sans remercier celui qui m'a conseillé ce livre et l'assurer que je l'ai adoré.... On ne sait jamais...

Et j'oubliais :"L'amour, le vrai, est la chose la plus importante au monde, à part le sirop pour la toux. Tout le monde sait ça."
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Princess Bride

Une enfant hautaine qui se mue en jeune beauté, un jeune homme opiniâtre qui voit derrière les apparences, et c'est l'amour qui nait. Oui, mais bien sûr, l'histoire ne fait que commencer et les tourtereaux seront vites séparés. Lui est annoncé mort, elle se morfond dans le chagrin. Quand l’égocentrisme d'un prince ambitieux viendra s'en mêler, alors les aventures pourront commencer. Enlèvement, fuite, sacrifice, torture, un souffle épique va entrainer nos héros dans la tourmente. Au passage, ils vont croiser d'improbables personnages secondaires qui vont nous faire alternativement rire et trembler.

Dans ce conte moderne qui reprend les codes du conte classique, l'auteur va nous raconter une histoire que j'ai trouvée complètement inintéressante sur sa propre vie et sur un soi-disant auteur original pour justifier cette écriture, mais avant tout régler des comptes qui ne nous concernent pas. La version cinématographique a d'ailleurs viré ces digressions pour ne retenir qu'un conte narré par un grand-père à son petit-fils malade et visant à l'édifier. A noter que le grand-père est joué par Peter Falk, l'inspecteur Colombo du petit écran, qui compose ici un petit rôle très différent mais dont les mimiques sont bien adaptées au contexte.

Bref, le parti pris du film sur l'introduction du conte, me satisfait bien mieux.

Quand au conte en lui-même, son intérêt principal réside dans les personnages d'Inigo Montoya le bretteur espagnol et de Fezzik le géant turc. Ces deux là n'ont rien de parfait au contraire du jeune héro Westley. Leur vie est truffée de désillusions et ils se trouvent pommés et donc facilement influencés, mais au final, ils vont se révéler sous un nouveau jour plus digne.

Cette lecture aura été divertissante, pleine d'aventures et d'humour mais elle ne m'aura pas apporté plus que le visionnage du film.
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Princess Bride

Je ne vais pas vous mentir : c’est frustrant, drôle et idiot à la fois, mais aussi très original. Car nous avons là une magnifique parodie de conte de fées, satirique à souhaite, et extrêmement divertissante. Sans oublier les interventions de Goldman qui apportent également une dimension toute autre au livre. Comme lorsqu’il explique que son père ne lui avait jamais lu tel ou tel chapitre… Et c’est là que j’ai commencé à saisir toute la dimension de ce roman…



Car le titre même de ce livre, Le Grand Classique du Conte de Grand Amour et de Grande Aventure de S. Morgenstern présuppose que cette édition ne serait qu’un abrégé des « meilleures parties » du roman de S. Morgenstern. Ce dispositif narratif postule également que le livre de Morgenstern aurait été lu à Goldman lorsqu’il était enfant, et que son père aurait sauté quelques passages trop pompeux, jugés inutiles à l’histoire.



Une mise en scène hallucinante, une véritable histoire dans l’histoire qui, très vite, oblige le lecteur à se poser la question suivante : au final, qu’est ce qui, dans ce livre, appartient à la réalité ? Peut-on réellement se fier à tout ce que nous dit Goldman ?



En définitive, il y aurait énormément de choses à dire sur ce roman, notamment sur toute la partie apportée par Goldman qui fait tellement penser à un abrégé d’une histoire originellement lue par son père. Mais la meilleure expérience que vous pourriez faire serait de le lire. De partir à la découverte, vous aussi, de Bouton d’or, Westley, Inigo, Fezzik et de tant d’autres choses encore…
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Princess Bride

J’ai entendu beaucoup de bien sur ce livre, et j’ai dû voir le film quand j’étais petite mais je n’en garde aucun souvenir. Alors pour moi c’était une vraie découverte que cette histoire. William Goldman nous explique comment il en est venu à abréger la célèbre histoire Princess Bride de S. Morgenstern. Puis nous entrons dans le vif de l’histoire. Une histoire bourrée d’aventure, d’amour et d’humour. Une histoire que j’ai vraiment adoré.

L’histoire de Bouton d’Or et de Westley le garçon de ferme dont elle tombe amoureuse. Mais aussi celle d’Inigo et du géant Fezzik. Et du méchant prince Humperdink et de son Zoo de la Mort et de ses intrigues.



C’était bien écrit, bourré d’humour, et ça se lit tout seul. On a envie de connaitre plus les personnages et de continuer à les suivre dans leurs aventures. J’ai bizarrement aimé leur relation, bien que les liens se nouent parfois un peu n’importe comment. Surtout entre Bouton d’Or et Westley, mais la scène est tellement drôle, que ça a marché sur moi. Y a des moments durs où les personnages souffrent, mais le ton est toujours presque le même. William Goldman fait beaucoup de transition où il donne des explications sur pourquoi il a coupé tel ou tel passage, ce qui coupe un peu le rythme, mais ne m’a pas dérangé, parce que cet auteur est drôle.



Je me suis attachée à presque tous les personnages, sauf le prince et le comte. J’ai adoré les lieux étranges, les aventures dangereuses, et comment ça se déroule. La fin m’a déconcerté parce que je ne voulais absolument pas que ça s’arrête. J’étais vraiment fan de la façon dont c’est écrit, les passages rocambolesque, les personnages. On n’a pas envie que ça s’arrête et surtout pas aussi brutalement.



Quelques trucs m’ont fait tiqué, des propos de William Goldman que je n’ai pas aimé, mais je suis passée au dessus et je me suis surtout concentrée sur l’histoire de Princess Bride. Et c’était génial.



Je suis donc super ravie de cette lecture, aucun regret d’avoir acheté la version du 40ème anniversaire et de l’avoir lu. Je ne devrais pas tarder à regarder le film maintenant.
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Princess Bride

Je manque très très certainement d'objectivité face à ce roman.



La cause le film. Car presque tout les ans depuis mes neuf ans jusqu'à ma lecture six ans plus tard, je le regardais sur la télé de mes grands parents (qui n'avaient pas un très large stock de film grand public).



Donc j'en connaissais chaque détour chaque souffle (ou presque) du fait de la grande fidélité de l'adaptation.



Mais pourtant ça pourrais jouer en sa défaveur. Connaitre l'histoire, dans ses passages amusants et inquiétant peut souvent gâcher une lecture.



mais non. Princess Bride à sa saveur si unique que même une connaissance parfaite de l'histoire ne gâche en rien la lecture (ou le visionnage).



Bon pour ceux qui n'auraient pas encore vu ce film... parlons du livre.

Et pour les autres je tiens à signaler quelques petits changements. ;)



Donc Princess Bride c'est une petite mise en abime avec une histoire dans l'histoire. La première qui est négligeable, sauf au niveau des interventions en italiques ou s'ajoute interruption et plaisanterie sur l'auteur et sa prétendue découverte et réécriture d'une œuvre écrite par un autre.

La seconde... c'est le parfait mélange entre fantasy et roman de cape et d'épée, avec une dominante de la seconde. (La fantasy étant surtout là comme un peu de sel supplémentaire).

Duels de force brute, d’épée d'esprit! Escalade de falaise prétendument inescalables! Poursuite maritime! Évasion de prison inexpugnable... Vengeance! Trahison! et le grande Amour avec un A majuscule.



le tout servit avec une très bonne dose d'humour. Ce qui gênera peut-être certains. Car clairement l'auteur ne se prend pas très au sérieux. Mais pour moi ça fait partie du charme essentiel de l'œuvre.



Parmi mes passages préférés... alerte spoiler.









Donc bref je vous encourage vivement à lire cette œuvre.

Juste histoire de ne pas restez perdu la prochaine fois que quelqu'un vous lancera "Je m'appelle Inigo Montoya. Tu as tué mon père. Prépare toi à mourir."

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Princess Bride

Ah, Princess Bride ou le conte de mon enfance ! Pourquoi vouloir des princesses Disney lorsque l'on a la possibilité d'embarquer en compagnie d'un géant, d'un espagnol et d'un pirate ?



Ce livre est un roman de fantasy présenté de façon assez singulière. En effet l'auteur se permet de nous faire des remarques tout au long du récit. de plus, l'histoire est présentée comme étant l'oeuvre d'un autre auteur dont William Goldman se permet de nous raconter les "passages les plus intéressants".

L'auteur fait à travers ce livre un semblant de "caricature" des romans du même genre tout en rendant son histoire vivante et intéressante. Ses personnages, bourrés de clichés en sont de plus très attachant. Personnellement, je ne pourrai parler de ce roman sans citer Inigo Montoya qui est sans hésiter (et restera), mon personnage préféré ! Cet Espagnol à l'épée bien trempée aura toujours su me plaire au fil de mes (re)lectures.



Je ne saurai que vous conseiller ce roman même si je pense que c'est le genre de roman à double tranchant : soit on aime, soit on n'aime pas !

Je vous conseille également le film, un classique !

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