Vous souvenez-vous de Sleepy Hollow? Le film de Tim Burton où Johnny Deep est ( selon moi) en mode grosse bombasse? Et bien j’ai complètement retrouvé l’univers gothique décalé de ce film dans le 1er tome des aventures de Jackaby : les crinolines, les calèches, les sciences occultes et une sacré dose d’humour et d’inventivité. Tout y est!!
C’est encore une fois, la couverture qui m’a attiré: un jeune homme de profil vêtu époque victorienne, au profil délicat, un peu comme un Arthur Rimbaud. Dans sa tête, une jeune fille se retourne vers nous: sa robe et une porte ressortent de manière irréelle. Loin d’écrire des poèmes, Jackaby est un enquêteur , mais tout comme Rimbaud, c’est un voyant... Un enquêteur pas tout à fait comme les autres puisqu’il voit ce qui est invisible à nos yeux: un monde parallèle peuplé de fantômes et de créatures démoniaques voulant s’en prendre aux hommes.
Dans ce premier tome, Jackaby est décrit par l’intrépide Abigail Roock, 17 ans mais déjà une femme forte qui refuse la camisole sociale de son époque!!
Comment ça les filles ne peuvent pas faire des fouilles archéologiques, voyager seule, découvrir le nouveau monde? Bien qu’elle le regrette parfois ( quand elle se trouve dans une situation délicate), Abigail n’est pas une jeune fille rangée! Ça tombe bien, c’est ce qui lui permettra de faire la connaissance de son futur employeur: Jackaby.
En effet, arrivée depuis peu en Amérique, Abigail se retrouve sans toit ni argent… et un peu déprimée par la situation. Par un heureux hasard, elle trouve la petite annonce de Jackaby et devient son assistante. Et voici nos deux héros lancés dans une folle aventure. Jackaby, en voyant éclairé, familiarise peu à peu Abigail et le lecteur à ce monde étrange…
Mon avis:
Grande fan, des enquêtes historiques victorienne et du streampunk j’ai été séduite par ce premier tome. Les personnages et les dialogues sont truculents et Jackaby a revetu dans mon esprit les traits de Johnny Deep alors…. vivement les prochains tomes !! 🙂
Jackaby de William Ritter, éditions Bayard, 2018.
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Vous souvenez-vous de Sleepy Hollow? Le film de Tim Burton où Johnny Deep est ( selon moi) en mode grosse bombasse? Et bien j’ai complètement retrouvé l’univers gothique décalé de ce film dans le 1er tome des aventures de Jackaby : les crinolines, les calèches, les sciences occultes et une sacré dose d’humour et d’inventivité. Tout y est!!
C’est encore une fois, la couverture qui m’a attiré: un jeune homme de profil vêtu époque victorienne, au profil délicat, un peu comme un Arthur Rimbaud. Dans sa tête, une jeune fille se retourne vers nous: sa robe et une porte ressortent de manière irréelle. Loin d’écrire des poèmes, Jackaby est un enquêteur , mais tout comme Rimbaud, c’est un voyant... Un enquêteur pas tout à fait comme les autres puisqu’il voit ce qui est invisible à nos yeux: un monde parallèle peuplé de fantômes et de créatures démoniaques voulant s’en prendre aux hommes.
Dans ce premier tome, Jackaby est décrit par l’intrépide Abigail Roock, 17 ans mais déjà une femme forte qui refuse la camisole sociale de son époque!!
Comment ça les filles ne peuvent pas faire des fouilles archéologiques, voyager seule, découvrir le nouveau monde? Bien qu’elle le regrette parfois ( quand elle se trouve dans une situation délicate), Abigail n’est pas une jeune fille rangée! Ça tombe bien, c’est ce qui lui permettra de faire la connaissance de son futur employeur: Jackaby. (suite sur le blog)
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