Citations de Winston Churchill (247)
Pour s'améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changer souvent.
Les Alliés triomphants continuaient à prétendre qu’ils presseraient l’Allemagne « jusqu’à ce que les pépins craquent ».
L'Angleterre s'écroule dans l'ordre, et la France se relève dans le désordre.
(A Roosevelt, février (1941): Nous ne faillirons pas, nous ne faiblirons pas ; nous ne nous lasserons pas, nous ne lâcherons pas. Ni le choc soudain de la bataille, ni la longue épreuve d'un effort et d'une vigilance de tous les instants ne sauront nous abattre. Donnez-nous les outils, et nous achèverons l'ouvrage.
Construire peut être le fruit d'un travail long et acharné. Détruire peut être l'oeuvre d'une seule journée.
Si vous ne voulez pas prendre les armes pour une juste cause lorsque vous pouvez aisément vaincre sans effusion de sang, si vous refusez encore de combattre quand la victoire est certaine et peu coûteuse alors vous risquez d’avoir à lutter avec toutes les chances contre vous et un faible espoir de survie. Mais ce peut être encore pire : vous pouvez être forcé de livrer bataille sans espoir de vaincre, parce qu’il vaut mieux périr que vivre en esclave.
Mémoires de guerre 1919-1941
Là où se trouve une volonté, il existe un chemin.
Mon stage à Sandhurst ne tarda pas à parvenir à son terme ... En décembre 1894, je rentrai chez moi pleinement qualifié pour recevoir un brevet d'officier de la reine. Contrairement à ce qui s'était passé durant mes années de collège, je m'étais fait un grand nombre d'amis, dont trois ou quatre vivent encore. Quant aux autres, ils ne sont plus. La guerre des Boers a fauché une grande proportion, non seulement de mes amis, mais de ma compagnie; et la Grande Guerre a tué presque tous les autres. Les quelques-uns qui ont survécu ont été blessés à la cuisse, à la poitrine ou au visage par les balles ennemies. Je les salue tous.
J'avais tout juste dix-huit ans et j'étais en vacances ... On me donnait la chasse depuis vingt minutes et j'étais un peu hors d'haleine, lorsque je décidai de traverser le pont. Arrivé en son centre, je m'aperçus à ma consternation que mes poursuivants avaient divisé leurs forces. Il y en avait à chaque extrémité du pont: ma capture semblait certaine. Mais, dans une brusque intuition, il me vint une brillante idée. Le ravin qu'enjambait le pont était envahi de jeunes sapins. Leurs frèles sommets parvenaient au niveau du tablier. "Ne serait-ce pas possible, me demandai-je, de sauter sur l'un d'eux et de me laisser glisser le long du tronc, en brisant une branche après l'autre au fur et à mesure de ma descente, afin de freiner ma chute?" J'examinai la chose. Je calculai. Je méditai. Puis j'enjambai la balustrade. Mes jeunes poursuivants, abasourdis, attendaient chacun à une extrémité du pont. Plonger ou ne pas plonger, c'était là la question! En une seconde j'avais plongé, les bras tendus pour étreindre le faîte du sapin. Mon raisonnement était juste; mais le problème était mal posé. Il me fallut plus de trois jours avant de reprendre connaissance et plus de trois mois avant de pouvoir me traîner hors de mon lit.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Charles de Gaulle, Appel du 18 juin
Etre homme politique, c'est être capable de dire à l'avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l'année prochaine. Et d'être capable, après, d'expliquer pourquoi rien de tout cela ne s'est produit
Quand Français et Anglais ont quelque controverse et se querellent, le Français est souvent volubile et véhément, tandis que l'Anglais se montre froid ou même grossier.
Never never never give up .
parce que la guerre reste la guerre & vaut largement la peine d'être vécu.
La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain : elle attire l’attention sur ce qui ne va pas.
Le succès, c'est aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme.
Rien n'évoque si puissamment le passé qu'une odeur. À défaut d'une odeur, ce qui stimule le mieux la mémoire, c'est un air de chanson. J'ai des airs dans la tête pour chaque guerre à laquelle j'ai participé, et même pour chaque phase critique ou passionnante de ma vie.
Il nous faut apprendre notre leçon. Jamais, jamais, jamais on ne doit croire qu'une guerre sera simple et facile, ou que quiconque s'embarque dans cette étrange aventure peut mesurer à l'avance les vents et les tempêtes qu'il rencontrera sur son chemin. L'homme d'État qui cède à la fièvre de la guerre doit savoir qu'une fois le signal donné, il cesse d'être le maître de la politique à suivre pour devenir l'esclave d'événements imprévisibles et incontrôlables.
P. 301
Les masses restaient plongées dans l'ignorance des réalités économiques les plus élémentaires, et leurs chefs, ne pensant qu'aux élections, n'osaient pas les détromper. Les journaux, selon leur habitude, se faisaient l'écho fidèle ou amplifié des opinions dominantes.
Un grave événement survint alors : le 17 juillet [1944], Rommel fut gravement blessé. Sa voiture avait été attaquée par nos chasseurs volant à basse altitude, et il semblait mourant lorsqu’on le transporta à l’hôpital. Mais il se rétablit presque miraculeusement, pour mourir un peu plus tard sur ordre d’Hitler.