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Citations de Wolfgang Herrndorf (30)


" J'avais lu quelque part dans un magazine : qu'il y a des gens qui aiment être malheureux. Disons : qui sont heureux d'être malheureux. Je dois avoué que j'ai pas complètement pigé le truc."
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Il n'y a pas grand chose que tu puisses apprendre de ta mère. Mais il y en a quand même deux : premièrement, on peut parler de tout. Deuxièmement, t'en as rien à foutre de ce que les autres pensent.
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" Moi aussi, je l'aurais peut être su, a dit Jonas en se forant l'oreille du doigt. Mais peut être j'l'aurais pas su. J'sais pas. Est ce que j'l'aurais su, maman ?"
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" Au collège j'ai fais la connaissance de personne. ç'a jamais été trop mon fort, faire des connaissances."
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Faut bien vous mettre un truc en tête, mes mignons, a-t-il dit enfin. Tout est absurde. Tout. Même l'amour. Carpe diem.
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Ils peuvent me torturer s'ils veulent. Remarque, je crois pas que la police allemande ait le droit de torturer qui que ce soit. C'est qu'à la télé qu'ils ont le droit. Ou en Turquie. (p 8)
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Il n'y a pas grand-chose que tu puisses apprendre de ta mère. Mais il y en a quand même deux : premièrement, on peut parler de tout. Deuxièmement, t'en as rien à foutre de ce que les autres pensent.
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Quand on est en état de choc, tout le sang va dans les jambes; du coup, y en a plus pour le cerveau. Et en gros, on déraille un peu. Voilà ce qu'il a dit le médecin. Et il a dit aussi que c'était comme ça depuis l'âge de pierre où les hommes de Néandertal marchaient dans la forêt. (p 251)
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Quand t'as pas de surnom, ça peut avoir deux causes. Soit t'es le super bouseux de service, soit t'as pas d'amis.
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Dix minutes plus tard, on chargeait la Lada à fond. De notre garage, on a accès direct à la maison. On a transbahuté tous les trucs qui nous paraissaient utiles d’une manière ou d’une autre. D’abord du pain, des biscottes, et de la confiture, puis des boîtes de conserve, au cas où. (…)
On a foutu le bazar grave. On s’est par exemple disputés pour savoir si on avait besoin ou non de rollers. Tschick argumentait qu’en cas de panne d’essence, l’un de nous pouvait aller à la prochaine station service avec, mais moi je disais que puisqu’on y était, on pouvait tout aussi bien emporter le vélo pliable. Ou aller directement en Valachie à vélo, d’ailleurs. Tout à la fin, on a eu l’idée d’emporter un bac d’eau, et ça, ça s’est avérée la meilleure de nos idées. Ou plutôt la seule bonne idée. Parce que tout le reste, c’était de la pure débilité mentale. Des raquettes de badminton, un énorme tas de mangas, quatre paires de chaussures, la boîte à outils démon père, six pizzas surgelés. Le truc qu’on a pas emporté, en tout cas, c’était nos portables.
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Le monde est mauvais et l'homme n'est pas bon. Ne te fie à personne, ne va pas avec des étrangers, et tout le bazar. Mes parents m'ont dit ça, mes profs, la télé. Et peut-être c'est vrai à quatre-vingt-dix-neuf pour cent, d'ailleurs. Mais ce qui est fou, c'est que pendant notre voyage, Tschick et moi n'avons croisé que le un pour cent restant.
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-Andrej... a commencé Wagenbach tout en scrutant son bout de papier et en remuant les lèvres en sourdine,
Andrej Tsch... Tschicha... tschoroff.
Le Russe a bafouillé quelque chose.
-Pardon ?
-Tschichatschow, a dit le russe sans un regard pour Wagenbach.
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Mais le véritable problème, ce matin-là, c'était qu'on avait rien à manger.
On avait emporté des boîtes de conserve, mais pas d'ouvre-boîte. Y avait encore des Krisprolls, mais pas de beurre. Et les six pizzas étaient clairement immangeables une fois décongelées. J'ai essayé d'en griller une avec mon briquet, mais ça n'a pas du tout marché. Au finish, six frisbees ont quitté la Lada comme des ovnis l'étoile de la mort en feu.
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Vous doutez que je sois psychiatre?
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Quand t'as pas de surnom, ça peut avoir deux causes. Soit t'es le super bouseux de service, soit t'as pas d'amis.
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Dix minutes plus tard, on chargeait la Lada à fond. De notre garage, on a accès direct à la maison. On a transbahuté tous les trucs qui nous paraissaient utiles d’une manière ou d’une autre. D’abord du pain, des biscottes, et de la confiture, puis des boîtes de conserve, au cas où. (…)

On a foutu le bazar grave. On s’est par exemple disputés pour savoir si on avait besoin ou non de rollers. Tschick argumentait qu’en cas de panne d’essence, l’un de nous pouvait aller à la prochaine station service avec, mais moi je disais que puisqu’on y était, on pouvait tout aussi bien emporter le vélo pliable. Ou aller directement en Valachie à vélo, d’ailleurs. Tout à la fin, on a eu l’idée d’emporter un bac d’eau, et ça, ça s’est avérée la meilleure de nos idées. Ou plutôt la seule bonne idée. Parce que tout le reste, c’était de la pure débilité mentale. Des raquettes de badminton, un énorme tas de mangas, quatre paires de chaussures, la boîte à outils démon père, six pizzas surgelés. Le truc qu’on a pas emporté, en tout cas, c’était nos portables.
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Mais le véritable problème, ce matin-là, c'était qu'on avait rien à manger. On avait emporté des boîtes de conserve, mais pas d'ouvre-boîte. Y avait encore des Krisprolls, mais pas de beurre. Et les six pizzas étaient clairement immangeables une fois décongelées. J'ai essayé d'en griller une avec mon briquet, mais ça n'a pas du tout marché. Au finish, six frisbees ont quitté la Lada comme des ovnis l'étoile de la mort en feu.
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Mon nom est Maik Kingenberg. Maik. Pas Maiki, pas Klinge ou une autre ineptie du genre, toujours juste Maik. Sauf en sixième, où on m'a brièvement appelé Psycho. C'est pas le pied intersidéral, qu'on vous appelle Psycho.
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Il s'est avéré plus tard que Kallenbach et moi n'étions pas les seuls à pas avoir eu d'invitation. Le nazi n'en avait pas non plus, Tschichatschow non plus, et puis un ou deux autres. Logique. Les chiants et les cas sociaux étaient pas invités. Les Russes, les nazis et les gogols. Et j'avais pas à réfléchir longtemps pour savoir dans quelle catégorie j'entrais aux yeux de Tatiana, vu que j'étais ni russe ni nazi.
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J'avais passé mon bras par la fenêtre et posé ma tête dessus. On roulait à trente à l'heure à travers champs et prairies, quelque part après Rahnsdorf. A l'horizon, le soleil se levait lentement.


C'était le truc le plus sympa et le plus bizarre que j'aie jamais vécu.
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