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Citations de Xavier Girard (11)


Le silence est un refuge amical, suspendu au-dessus du bruit.
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L’aspect des gens l’intéresse moins que l’expérience qu’ils sont en train de vivre, les épreuves qu’ils endurent, les événements, les émotions qui les traversent.
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La transparence est la meilleure des protections.
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L’art n’est rien d’autre qu’une sorte de science expérimentale.
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La peur est quelque chose de très concret et de très cruel, vous savez. Dans la peur on est démasqué.....La peur est un sentiment négatif. On est attrapé, on est hypnotisé par la peur. Je fais de la sculpture pour l’exorciser, lui échapper.
( Louise Bourgeois )
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Soutine transpose dans les traits du modèle une opposition entre dedans et dehors qui est l'une des constantes de l'oeuvre. S'il aime les uniformes, ici encore comme Van Gogh (le Facteur Roulin, le Zouave, le sous-lieutenant Paul-Eugène Millet ou le Collégien), c'est qu'il provoque le dédoublement vestimentaire dont il a besoin pour enserrer les corps dans une sorte d'habitacle carnavalesque, purement spectaculaire, qui lève la question de la nudité et de l'identité sexuelle. À l'aide de plastrons ajustés, de gilets hermétiquement boutonnés, de chemises à col montant, étranglées par un foulard, une fine cravate ou un noeud papillon, de chapeaux vissés sur la tête, de pantalons, de tabliers ou de robes longues, il objecte aux lapins et aux boeufs écorchés la gloire du corps vêtu de pied en cape, à l'abri derrière la parade des couleurs. La série des Enfant de choeur c.1927 trouve son explication dans ce principe obsessif de l'enveloppant. La soutane et le surplis enfouissent le corps de l'enfant dans des langes écarlates, comme chez Velazquez ou Titien, mais le vêtement liturgique est aussi par sa couleur de feu et le blanc éclatant des dentelles une manière de dévoilement émotif du corps. Il expose au regard ces pulsations qui empourprent les oreilles et les joues, gonflent les lèvres, mouillent les yeux et ensanglantent les étoffes.

Chapitre II, Têtes croisées, p. 101.
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J’ai mis longtemps avant de comprendre qu’en fuyant, on revient toujours à soi.

Louise BOURGEOIS
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"Je me suis cherché partout", dira Matisse de ses années de formation. Des timides essais sur les traces de Monet et de Pissarro aux premiers incendies colorés inspirés par Van gogh ou Redon, de la leçon de Cézanne aux conseils de Signac et à l'exemple de Puvis de Chavannes, Matisse aura multiplié les préparatifs avant que l'intuition ne lui ouvre sa voie.
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-Tout ce que je fais, depuis toujours, c’est d’aller dans le sens opposé.
-Comment ça ?
-Dans le sens opposé de mon éducation, des faux-semblants, des falsifications de toutes sortes auxquelles on s’emploie sans y penser, de l’hypocrisie, des souvenirs douloureux, de mes démons, des sentiments horribles qui m’empêchent de dormir, des traumatismes, du passé que j’essaye d’oublier en le recréant. Je voudrais ne plus être le jouet de la peur ou de la culpabilité, vous comprenez ?
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Je ne sais pas comment la chose se fit, mais le temps se mit à ralentir. Je respirais à petites gorgées au fond de mon entonnoir de plastique. Mes communications avec le monde extérieur s'étaient ridiculement réduites. Les convulsions de ma langue, anesthésiée par les pailles, avaient pris fin, je n'y voyais plus clair, les oreilles bouchées, mon ouïe n'était plus en état de fonctionner ou si faiblement que je ne comprenais plus guère ce qu'on disait au-dessus de moi.
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La voix, chez Louise Bourgeois, est obstinée et percutante, cela vient de la façon dont elle projette les mots, pour se faire bien comprendre. Si leur sens demande parfois une explication, et s'il lui arrive de prononcer des énormités, ils n'ont rien d'ambigu. Elle parle d'abondance ou par bribes - elle fait de la parole un usage specific, mot clé de Louise Bourgeois, qui le martèle en faisant claquer le "ic" final.
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