Citations de Xiaolong Qiu (479)
Qinqin s'absorba dans la contemplation de la poivrière à l'ancienne, comme s'il cherchait à résoudre un problème de maths.
Le serment de la junling zhuang engageait jadis les généraux chinois, qui se trouvaient démis de leurs fonctions s'ils dérogeaient à leur parole.
Si seulement mon corps pouvait, par sa chaleur,
Redonner vie au tien,
Froid comme la glace, froid comme la neige...
Ils comprenaient que la Révolution culturelle était un désastre national dans lequel chaque individu, sans exception, était brisé en mille morceaux, "réduit en cendres", comme dans un slogan révolutionnaire.
Au lieu de rééduquer, les "étudiants cadres" tombaient amoureux. Politiquement, c'était un outrage, car l'amour romantique était considéré comme tabou au début des années soixante-dix : il représentait un signe de décadence car il empêchait les gens de se dévouer totalement au président Mao et au Parti.
Selon Mao, tout au long de la longue période du socialisme, les ennemis des classes ne cesseraient jamais d'essayer de saboter la dictature du prolétariat. Un surveillant de quartier devait donc toujours être en alerte. Il fallait voir en chaque personne un ennemi potentiel. La sécurité du quartier était extrêmement efficace.
« Ecrire permet de revivre des expériences passées et d’en extraire un sens nouveau. » p 222
« Le temps s’écoule comme de l’eau et parfois dans les nuits d’insomnie, des ombres aux allures de poissons ondulent dans ma mémoire » p 214
« Ça a presque le même goût que le Coca, dit-il en remplissant mon verre avant d’en boire une longue gorgée. Le Coca était une merveille exotique prohibée. Son existence ne nous était connue que grâce au miracle de sa traduction chinoise, kekokele, qui, tout en étant phonétiquement proche de l’original, signifie « délicieux et délectable ». Le Shashi, quant à lui, avait un goût de sirop contre la toux. J’eus du mal à l’avaler. » p 199
« Jeune homme, le ciel et la terre sont remplis de bien plus de choses que tout ce que nous pouvons imaginer dans nos conversations du soir. » p 107
« Il retourna machinalement à sa traduction, une moitié de son esprit concentrée sur son travail, une autre en pleine divagation. Il pensa au célèbre slogan : Chacun de nous doit être un boulon que l’Etat visse où bon lui semble. Mais l’homme n’était pas un boulon, Et si le boulon était inadapté ? Inutile, il rouillerait sur place. » p 60
« Contente-toi d’observer et pense par toi-même, Cao. Et si tu ne comprends pas quelque chose, garde-le pour toi. Les malheurs sortent de la bouche. » p 27
La cuisine cantonaise était célèbre pour son imagination débridée. Soupe de serpent, ragoût de chien, fondue de cervelle de singe, chat sauvage, rat palmiste.
Il se souvint de quelques vers de Yan Jidao, un poète du XIe siècle :
J’étais su heureuse de boire avec toi,
Insouciante de mes joues en feu, de danser
Avec la lune qui descendait
Sur les saules, de chanter
Jusqu’à être trop lasse
Pour agiter l’éventail qui dévoile
Une fleur de pêcher.
Quelques vers cités un jour par une amie lui revinrent en mémoire :
Essayant chacun des rameaux gelés,
L'oie sauvage choisit de ne pas se percher
Tandis que les feuilles d'érable tombent, glacées,
Sur la rivière Wu.
Ils étaient extraits d'un poème de Su Dongpo.
- Inspecteur principal Chen, je viens prendre mon service, dit-elle d'une voix aussi suave qu'un litchi fraîchement épluché.
La poésie change le monde.
Même si une tâche te parait impossible, si elle te semble juste, efforce-toi de l`accomplir. C'était son père qui lui avait enseigné ce principe.
Son humeur était aussi mauvaise que la qualité de l'air.
Meme si une tache te parait impossible, si elle te semble juste, efforce-toi de l`accomplir. C`était son pere qui lui avait enseigné ce principe.