Citations de Yann Darko (19)
Deux-Brumes est une très grande ville qui se targue d’être au pinacle de la civilisation. Mais il fut un temps lointain où cette cité n’était qu’un petit village de pêcheurs aux mœurs sauvages. De cette époque oubliée, la coutume de confier les morts à l’océan a été préservée.
Tu sais comme sont les chats... Le jour, on les trouve calmes et doux, ils ont l'air simples et paresseux. Mais quand ils s'en vont dans la nuit, ils deviennent des fauves. Et ni leurs cris mystérieux, ni l'éclat de leurs yeux ne révèlent les secrets qu'ils poursuivent sous la lune.
Que'qu'chose me dit qu'y a un revers à la merdaille.
C'est Chat Noir, je le vois ,sous le pont, accroché comme un lézard aux pierres de la voûte.Il grimpe avec rapidité et souplesse, ses main dont chaque doigt se prolonge d'une griffe le tirent sans effort dans son escalade acrobatique.
Amina.K p.33 prixtamtam 2015 George Brassens
- Purin de merdre! s'exclame en postillonnant Cagouille au milieu de la rumeur étonnée qui monte du public. Tout cet or!
- C'est deux mille ducats de plus qu'il y a dix jours, fais-je remarquer. Jamais la prime n'a autant monté en une seule fois. Chat noir doit vraiment donner des cauchemars à nos maîtres, pour qu'ils soient prêts à se fendre d'une telle somme.
- Mon pauv' Sasha, va! dit ironiquement Cagouille. T'es toujours aussi naïf. A supposer que quelqu'un touche cette prime un jour, chaque sou qui sortira du trésor pour la payer sera remplacée par de nouveaux impôts.
De belles maisons tarabiscotées et multicolores se mêlent à des habitations tristes et délabrées. Une bande de chiens errants, quelques mendiants aux membres osseux, des femmes très brunes, vêtues comme Kala, de saris aux tissus délicats, des enfants joyeux et maigrichons plongeant entre les bateaux, des odeurs épouvantables entremêlées d'odeurs suaves...
Je vois que vous en savez un peu, maître Chat Noir, mais vous en savez fort peu.
L’Inde est la terre de tous les contrastes. La beauté y côtoie l’épouvante. L’odeur de l’encens épouse celle de l’ordure. La richesse et la misère s’étalent côte à côte. Ici, la joie et la souffrance dansent main dans la main. Douceur et violence sont deux profils d’un même visage. Tout ce que l’humanité a de plus beau, de plus raffiné, de plus généreux et de plus tendre, tu le rencontreras dans cette civilisation vieille comme le monde. Mais au pied de chaque fleur délicate et parfumée, tu trouveras l’excrément nauséabond qui lui sert de terreau.
Par le rideau entrouvert, nous voyons Cagouille se retourner devant trois citadins, le genre riches et désœuvrés, qui observent la roulotte. Il se penche en avant, leur présente son postérieur et leur interprète un morceau de trompette sans l'aide du moindre instrument.
- M'en fouiche ! Purin mais t'es marboule ! C'est dégroûtant toute cette flotte ! Absolument dégroûtant !
C'est aeez pour m'avoir rempli d'émerveillement et d'inquiétude. Ce n'est plus l'Inde des livres, ce n'est plus l'Inde des images. C'est un monde réel, étourdissant, cacophonique, odorant, exubérant, si différent de ce que j'imaginais et dans lequel je me senti comme un chaton égaré.
- Deux bains en moins de dix jours ! se lamente-t-il. Cette fois, ch'uis lavé pour le restant de ma vie. Et pour des nèfles, en plus !
- Pah ! m'interrompt Cagouille en crachant par terre. Un justicier, beurk. Je pète sur les justiciers.
- Toujours aussi délicat...
Je m'éloigne un peu, car tel que je connais mon copain Cagouille il est capable d'accompagner la parole par le geste.
Bonjours, je critique se livre parce que je n'aime pas trop je suis en train de lire car je participe a un prix Tamtam 2015. Sa ne me donne pas trop envie je ne comprend même pas le début.
Mon pauv’ Sasha, va ! dit ironiquement Cagouille. T’es toujours aussi naïf. À supposer que quelqu’un touche cette prime un jour, chaque sou qui sortira du trésor pour la payer sera remplacé par de nouveaux impôts. Chat Noir vivant, il coûte surtout cher aux riches. Mais si on le tue, la récompense, elle, coûtera cher aux pauvres.
Oyez ! Chat Noir aura les mains tranchées et jetées au feu ! Ses yeux seront arrachés, donnés aux chiens, et trois onces de plomb fondu seront coulées sous ses paupières ! Oyez ! Puis il sera pendu par le cou ! Le bourreau tranchera ses figues et les réduira en cendres dans un brasier !
Des émotions contradictoires s'entrechoquent dans mon cœur. A qui dois-je en vouloir ? A Phélina, cette manipulatrice sans scrupules ? A son père, dont la haute estime de lui-même n'a d'égale que la bassesse de son âme ? Ou bien à moi-même, le naïf, le crédule, le pauvre nigaud qui s'est laissé manipuler ainsi ? A chaque question que je me pose, une autre question fait réponse. Je suis comme la roue du moulin dans le courant de mes idées noires. Penser me donne le vertige.
C'est seulement le soir, à la nuit tombante, que je commence à reprendre pied. A cette heure crépusculaire où j'ai pris l'habitude de m'entraîner à l'arbalète. Au loin, dans les bois vers le nord, la plus haute fenêtre de la tour Montfrayeur semble s'illuminer. C'est une vieille ruine inaccessible que l'on dit hantée, et qui domine la forêt depuis un surplomb rocheux. Cette lumière fantomatique à qui la tour doit sa réputation n'est probablement qu'un effet d'optique dû au soleil couchant, ou un reflet de la lune qui se lève... Je ne sais pas. Mais en cet instant, je l'interprète comme un signe.
" on'a rien a dire .La force de chat Noire reside moins dans ses secrets." page 143
adil b prix TAM TAM 2015
"- Fils... c'est chat noir qui m'a tué"
Khyra 6°D prix tam tam 2015 p82