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3.67/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Yann Verdo est journaliste au quotidien "Les Échos" en charge de l'actualité scientifique.

Il est diplômé de l'École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC) et de l'Institut d'études politiques de Paris.

Il est l'auteur d'un essai, "Le Violon d'Einstein", paru aux éditions Odile Jacob en 2018, et d'un roman, "Noone ou le Marin sans mémoire" (2020).

Twitter : https://twitter.com/verdoyann?lang=fr

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L'histoire commence et s'achève au cimetière du Montparnasse, sur la tombe du poète et résistant Robert Desnos, arrêté par la Gestapo un matin de Mardi gras. Interrogé rue des Saussaies, enfermé à Fresnes puis transféré au camp de Compiègne, celui que son ami André Breton surnommait le «prophète » du surréalisme, celui qui sidérait ses compagnons par ses facultés oraculaires dans les « Grands Sommeils », celui qui a donné souffle à Rrose Sélavy et au Corsaire Sanglot, prend le chemin de l'Allemagne nazie, où il sera déporté de camp en camp jusqu'à Terezín. À cette histoire se mêle celle d'un amour entre un homme et une femme de notre époque. Un amour passion qui se noue – et se dénoue – autour de l'auteur de "Corps et Biens". Un amour foudroyant dont le souvenir le hante encore. Pour s'en libérer, le narrateur devra parcourir en pensée le Chemin de croix de son poète fétiche. Yann Verdo est journaliste au quotidien "Les Échos". Il a publié, en 2018, aux éditions Odile Jacob, un essai scientifique, "Le Violon d'Einstein", et un très beau roman remarqué aux éditions du Rocher en 2019 : "Noone"

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Heureusement qu'on ne demande pas souvent aux poètes ce que leurs vers veulent dire ! D'ailleurs, s'ils voulaient dire quelque chose, ils écriraient en prose, comme tout le monde. La poésie ça ne sert pas à ça. Ça sert à se faire la belle.
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Pour la première fois en seize mois il a cessé d'être un porteur de matricule, un animal numéroté pour l'abattoir ; pour la première fois en seize mois on lui a rendu son nom, sa dignité, son identité, celle d'un poète français, le poète français Robert Desnos.
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Mais le bonheur ne se raconte pas, il se sent. C'est quelque chose comme le grand vent du large quand il vous cingle au visage. Il n'y a rien à en dire sinon qu'il faut le humer à pleins poumons, cet air si vivifiant, l'avaler yeux fermés jusqu'à ce que la tête vous tourne, lui laisser votre visage aussi longtemps que vous le pourrez. Quitte à vous en faire éclater la poitrine.
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Parce que c'est aussi et peut-être surtout cela, aimer : ne pas s'étendre sur ce qui est pénible ou douloureux, ne pas infliger à l'autre la connaissance de faits qui le ou la peineraient pour rien. Et alors, quand on a bien compris cela, quand on s'en est bien pénétré, on écrit : " De mon côté, je prends une bonne gorgée de jeunesse ; je reviendrai rempli d'amour et de forces " alors qu'on a traversé Auschwitz et Buchenwald, alors qu'autour de soi règnent les poux, la faim, l'arbitraire, l'inhumanité, la dysenterie et le désespoir.
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C’est souvent par ce qu’elles ne disent pas que les lettres d’amour sont les plus belles.
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Clemenceau disait que la guerre est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls militaires. Les mathématiciens et les physiciens professionnels m’en voudront-ils si je leur avoue que je pense exactement la même chose de leur objet d’étude : il n’est peut-être pas inutile que, de temps en temps, des « civils » s’en mêlent un peu. Les civils, ce sont les rêveurs. Ceux qui n’ont pour eux ni doctorat, ni agrégation, ni aucune espèce de galons à l’épaule, mais leur simple curiosité intellectuelle – et une fleur au fusil.Je suis l’un d’eux. Et je n’ai pu résister à la tentation d’écrire à mon tour quelques pages – pages de pures rêveries, certaines amusées et (je l’espère) amusantes, d’autres plus graves – sur ces théories qui m’émerveillent et sur ces hommes de science que j’admire. Et tant pis si ces théories et ces savants relèvent depuis belle lurette de l’histoire des sciences, au point de passer pour des vestiges des temps préhistoriques aux yeux des mathématiciens et physiciens contemporains !
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Je me sentis en cet instant moins en présence d'un être réel que d'un personnage de théâtre, jouant la comédie de la vie.
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Einstein était un grand fumeur de pipe et – je pense que vous m’accorderez ce point – un grand méditatif. Notez bien, je vous prie, cette simple conjonction de coordination : « et » ; notez-la bien et, de grâce, ne lui faites pas dire ce qu’elle ne dit pas, à savoir qu’Einstein était un fumeur de pipe invétéré parce qu’il aimait à méditer ou, ce qui serait le comble du ridicule, qu’il était un profond penseur parce qu’il fumait la pipe. Le père de la théorie de la relativité savait mieux que personne que la relation de causalité est – comme la pipe – un instrument délicat qu’il convient de ne pas manier inconsidérément. Il nous faut donc redoubler de prudence si nous voulons aborder cette question ô combien sérieuse du rôle de la pipe dans l’éclosion et le mûrissement de la pensée d’Einstein.
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L’infini étant l’un des attributs de Dieu, il fallait que cet infini divin fût d’une autre essence que cette infinité de transfinis dont il avait lui-même déterminé la nature et les lois, sans quoi Dieu s’en serait trouvé rabaissé au rang d’entité mathématique : cet infini d’essence autre, irréductible à la pensée humaine et aux lois mathématiques, Cantor dans ses lettres lui donnait le nom d’« Absolu ». Mais il n’était déjà plus un mathématicien se piquant de théologie ; il se voyait comme un messager de Dieu, une créature que Dieu avait choisie et dotée des facultés nécessaires pour révéler au monde Sa véritable essence, pour montrer et démontrer aux incrédules que Son royaume dépassait infiniment tout ce que l’esprit humain peut entrevoir de plus infini…
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Quand on fait comme Garcia Lorca ou comme lui-même profession de manier les mots, et que se mettent à parler les fusils, il faut leur opposer ces mots ; il faut leur opposer des poèmes, des chansons, des pamphlets - quitte à y laisser sa peau.
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