AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Yukai Asada (41)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Siren rebirth, tome 1

Je vais le dire assez franchement: cette adaptation d'un jeu vidéo dans un genre horrifique ne m'a absolument pas convaincu. Cela manque singulièrement de clarté.



Les scènes sanglantes m'ont paru assez surjouées et artificielles. Je ne me suis pas du tout pris au jeu malgré le mystère ambiant de ce massacre survenu il y a 27 ans dans un village.



Pourtant, d'autres mangas ont déjà fait leurs preuves en la matière. On a comparé cette production à « The Ring ». Il y a quand même tout un monde au niveau de la qualité !



Celui-ci n'est pas à la hauteur à commencer par un dessin fort brouillon et sombre à souhait. Je vais donner l'exemple de l'éboulement du début de ce récit. Il fallait le deviner à l'image!



Les ressorts psychologiques sont simplistes voire invraisemblables, et les enjeux de départ sont annulés au cours de cette lecture. Bref, c'est parti en vrille.



Les fans du jeu vidéo seront certainement plus aptes que moi à apprécier ce titre. Moi, je passe mon chemin.

Commenter  J’apprécie          130
Woodstock, tome 1

Charlie : groupe de rock faisant le buzz sur Internet. Membre : 1, Gaku, à la gratte, au chant à tout le reste, dans sa chambre. Anonyme et inconnu. Mais mis à jour par la gérante d'un bar rock, super batteuse par ailleurs. Le début de la route pour Woodstock ?

Pour les amateurs de musique en général, de rock en particulier : les références sont nombreuses et documentées, tant sur la scène anglo-saxonne que nippone. C'est très bien dessiné, sans les exagérations possibles dans le manga (enfin, un tout petit peu, rien de méchant). Parfois une envie de mettre un coup de pied au cul de Gaku pour qu'il avance et oublie ses angoisses ; des personnages crédibles et vraisemblables. Un début prometteur !
Commenter  J’apprécie          120
Woodstock, tome 2

La suite des aventures du bientôt groupe Charlie. Gaku a trouvé une batteuse, ou plutôt elle s'est imposée. Manque encore un(e) bassiste et une voix. Si le bassiste est assez vite trouvé (n'acceptant aucune compromission, il a quitté son précédent groupe pour continuer avec son son ; il est aussi le collègue de Gaku) La voix, en revanche... Pour une fois, peut-être que les maladresses de l'ami d'enfance de Gaku auront des retombées positives...

Un tome un peu plus lent, avec quelques longueurs au milieu. Mais toujours autant d'énergie dans les parties musicales : ils aiment tous ce qu'ils font. Et ils le font bien ! Une compétition est prévue pour la suite, espérons que la passion sera toujours là !
Commenter  J’apprécie          80
Woodstock, tome 1

Même si ce n'est pas du tout mon univers musical (le rock et punk), j'ai apprécié ce manga qui met en scène un jeune musicien obligé de se cacher à travers les réseaux sociaux pour composer ses oeuvres. Et puis, il y a surtout l'esprit de Woodstock qui souffle sur ce seinen. Woodstock, le plus grand rassemblement de jeunes passionnés de musique autour d’un festival de rock qui dura 3 jours. Il s'agit surtout de retranscrire une ambiance musicale pour une bonne culture rock. Bref, des valeurs communes malgré les différences.



C'est plutôt bien dessiné malgré quelques défauts visibles. Au niveau du scénario, on ne s'ennuie pas malgré une trame des plus classiques. Il y a toute une culture musicale que l'auteur tente de nous transmettre. Il est clair que le lectorat se situe à près de 50 années de ce fameux festival de musique américain. Les jeunes ont bien changé depuis et la musique qu'ils écoutent également. Cependant, on veut nous faire croire à une certaine alchimie. Les vieux jeunes comme je les appelle c'est à dire ceux qui n'aiment pas leur époque et qui puisent leur inspiration dans le passé.



C'est une série d'ambiance et non d'action. On la lit pour avoir une culture musicale rock ou confronter ses connaissances en la matière. Bref, il y a une bonne accroche.
Commenter  J’apprécie          60
Ice pig, tome 1

Voici une sombre histoire de vengeance contre une société surnommée Farm qui fait dans la traite d'esclaves et le prélèvement d'organes. Quand de simples légendes urbaines reflètent une triste réalité des choses...



Une lycéenne et un chômeur qui en ont été victimes vont s'unir dans une bien étrange relation (dominant-dominé) pour punir ce conglomérat aux buts inavouables. Elle est une célèbre pirate informatique et lui est sans revenus fixes et qui dépense le peu d'argent qu'il a dans le jeu vidéo.



Le scénario semble tenir la route malgré quelques regrettables digressions dans le puéril et dans l'exagération propres à l'univers manga. Le tout demeure relativement sombre et parfois violent. Les sujets évoqués ne prêtent de toute façon pas à sourire. Je dois dire que la lecture de ces tomes a été assez dynamique grâce à l'absence de temps mort.



Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est tout à fait convenable, car on remarquera une précision du trait ainsi qu'un peu d'encrage pour les décors. Il est vrai que j'affectionne ce style réaliste.



Pour résumé, nous avons là un correct thriller urbain.
Commenter  J’apprécie          50
Woodstock, tome 1

Gaku a monté un groupe qui fait le buzz sur Internet. Il est le seul membre de ce groupe et le cache à tous ceux qu'il croisent mais très vite, les évènements le dépassent : sa timidité maladive et le manque de confiance en lui ne l’incitent pas à se révéler franchement auprès de ceux qu'il côtoie de près. Ces défaut le priveront probablement aussi d'une belle et talentueuse percussionniste. Mais pour en être sûr, il faut lire le T2!

Ce qui m'a plu : le personnage qui est attachant, le décalage générationnel entre le rock des années 70 et l'âge du protagoniste, le bon suspens de la fin ; une vraie organisation type manga des cases qui soutiennent très bien l'intrigue ; j'en ai beaucoup appris sur les types de musiques des années 1970 et 1980.

Ce qui m'a moins plus : encore quelques longueurs parfois, l'apparition du copain d'enfant Go qui est de trop.
Commenter  J’apprécie          50
Woodstock, tome 1

Un manga pas mal avec un dessin bien léché. Sans atteindre l'originalité de Beck, cela semble être une bonne série sur la musique. Quelques invraisemblances a noter (des instruments enregistrés ne font pas illusions par rapport à un groupe...). Les persos sont plutôt attachants mais il faudra une suite un peu plus "rock" pour vraiment accrocher.
Commenter  J’apprécie          50
Woodstock, tome 11

Quelle joie de retrouver Gaku et ses amis dans un nouveau tome de Woodstock! Un excellent tome qui plus est. L'intrigue est riche en rebondissements mais surtout en émotions. Quant aux dessins, après quelques tomes un cran en dessous visuellement, ils retrouvent leur belle régularité et énergie.



En lisant ce onzième volume de la série, j'ai eu le sentiment que l'intrigue prenait un nouveau tournant. L'annonce du prochain départ de Psy pour les États-Unis porte un coup au groupe. L'avenir de Charlie devient incertain, ou du moins, est remis en question. Grâce à ce rebondissement, l'auteur relance habilement son intrigue. Je suis curieuse de voir ce que l'auteur réserve à Charlie. Un nouveau personnage va-t-il faire son apparition pour remplacer temporairement Psy? Ce serait là une bonne alternative. À voir dans le prochain tome!



Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce tome, c'est que l'auteur recentre son intrigue sur les émotions de ses personnages principaux, les membres de Charlie. Dans certains tomes, l'auteur avait tendance à oublier la dimension humaine de la musique à force de parler technique, impros, concert etc.

Ici, il laisse plus de place aux sentiments. On voit notamment toute la force de l'amitié unissant Gaku et Psy. Nous avons aussi droit à une belle scène entre Shiina et Gaku. D'ailleurs, j'en suis même venue à me demander si Shiina et Gaku ne commençaient pas à nourrir des sentiments plus qu'amicaux l'un pour l'autre. Vu le caractère bien trempé de Shiina, j'ai du mal à l'imaginer amoureuse, mais pourquoi pas après tout. Un brin de romance serait le bienvenu.



Un excellent tome!
Commenter  J’apprécie          40
Woodstock, tome 1

Gaku est un jeune musicien talentueux. Bien trop timide pour jouer en public, il fonde « Charlie », un groupe virtuel sur le net dont il est l’unique membre. Ses morceaux connaissent un tel succès que bientôt, le public demande à voir Charlie sur scène ! Gaku se retrouve dos au mur. C’est alors qu’il rencontre…

De superbes dessins, des personnages charismatiques et surtout du ROCK !!! Woodstock est un véritable concentré d’énergie. Dans ce premier tome s'esquisse aussi le portrait d'une certaine jeunesse bercée par la musique rock et punk. Des jeunes plein d'audace et de talent qui tentent de réaliser leurs rêves.

Commenter  J’apprécie          40
Woodstock, tome 1

D’un côté Shiina, gérante du club Boot Boy, où se produisent des groupes musicaux du moment. De l’autre, Gaku, un jeune livreur émotif et très introverti. Par le biais de son travail, Shiina va entendre parler d’un groupe qui fait fureur sur le net : Charlie. Personne ne le sait, mais c’est Gaku qui a créé ce groupe, seul dans sa chambre avec sa guitare. Il est fan absolu de rock et notamment du festival de Woodstock, qui l’a toujours émerveillé. Un jour, Gaku doit former un nouveau livreur, Machida, qui va se révéler être un fan de musique comme lui, avec un caractère plus confiant et spontané. Ils vont se découvrir une passion en commun pour un certain Charlie. Dans le même temps, Shiina est sur le point de découvrir qui se cache derrière ce groupe énigmatique…

Un manga à l’ambiance rock survoltée et aux looks soignés très réussis et esthétiques. L’histoire se met vite en place, en cédant quelquefois aux coïncidences assez incroyables et peu réalisables. Parfois, quelques scènes passent du coq à l’âne. Mais cela n’altère en rien la qualité du titre, par ailleurs bien dessiné et efficace.

Commenter  J’apprécie          40
Woodstock, tome 13

Pour ceux qui en doutaient encore, ce treizième tome montre clairement que les sentiments de Gaku envers Shina ne sont plus seulement amicaux, mais amoureux. Gaku n'est certes pas très démonstratif, mais ses regards pour Shina sont suffisamment expressifs pour nous révéler ses sentiments.

Ce que ressent Shina à l'égard du jeune homme reste en revanche assez flou. Dans ce tome, elle semble encore éprouver une forme d'attachement (nostalgie?) pour Ronny, son ex petit ami. Je pense qu'elle n'a aucune idée des sentiments que Gaku a pour elle. D'un côté, cela n'est pas surprenant étant donné que le guitariste est plutôt réservé. Il serait temps que le jeune homme s'affirme. J'avais espéré que l'arrivée de l'ex de Shina le secouerait un peu mais on ne peut pas dire qu'il se montre très "combattif"... A peine ébauchée, la rivalité entre Gaku et Ronny prend rapidement fin. Dommage, cela aurait pimenté l'intrigue.



Avec le départ de Psy pour les States, l'auteur avait quelque peu chamboulé l'équilibre de Charlie. Dans ce treizième tome, un nouveau personnage semble sur le départ. Sue a en effet reçu une proposition alléchante pour débuter une carrière solo. Restera-t-elle fidèle à ses amis ou laissera-t-elle parler son ambition ? N'étant pas forcément attachée au personnage de Sue, son départ ne m'attristerait pas plus que ça. Ce serait l'occasion pour Charlie de se remettre une nouvelle fois en question. Même dans l'éventualité où Sue quitterait le groupe,je doute que ce serait définitif. Tout comme j'espère voir revenir Psy au sein de Charlie !



Côté graphisme, je trouve ce tome un peu moins bon que les précédents. Les visages et expressions des personnages sont moins soignés, les proportions plus approximatives.
Commenter  J’apprécie          30
Woodstock, tome 12

Annoncé dans le tome précédent, le départ de Psy pour les Etats-Unis est confirmé dans ce douzième tome. J'attendais avec impatience d'assister aux adieux du bassiste et espérait bien une scène chargée d'émotion. Finalement, je dois dire que j'ai été un peu déçue. Certes, les membres de Charlie ne se connaissent pas depuis si longtemps que ça, mais ils ont tout de même vécu des moments forts ensemble. Je pensais que le moment des adieux serait plus émouvant que ça. J'aurais aimé que Psy prenne le temps de dire un mot en aparté à chacun des membres du groupe.



Dans ce tome, on voit bien qu'avec le départ de Psy, l'équilibre de Charlie, tant psychologique que musical, est ébranlé. Qui donc pourrait prendre la relève de Psy, le Dieu de la basse ? Les candidats ne se bousculent pas vraiment au portillon. Pourtant, Gaku et ses amis vont finir par trouver un, deux et même trois remplaçants possibles. Je ne vous en dis pas plus sur leurs identités, vous serez surpris ! Un indice : l'un des trois candidats est un ancien rival de Charlie, un brin antipathique...



Mis à part ça, il semblerait que j'ai eu du flair concernant Gaku et Shina ! Il flotte dans l'air comme un discret parfum de romance. Du moins, du côté de Gaku. Ses sentiments envers la batteuse avaient déjà évolué quelques tomes auparavant, mais on restait tout de même encore dans le flou. Témoin des retrouvailles entre Shina et son ex petit ami, Gaku laisse cette fois-ci transparaître ses sentiments, et on en déduit qu'ils sont plus amicaux. Même si je l'avais pressenti, je suis quand même étonnée, car de premier abord, j'ai du mal à imaginer Gaku attiré par une jeune femme comme Shina. Son caractère plutôt timide et réservé ne semble pas coller avec la personnalité survoltée de Shina. Néanmoins, je ne suis pas fermée à cette idée. J'espère bien que Gaku va finir par se montrer un peu plus "viril", dirons-nous, et entreprenant. Il serait bon qu'il s'endurcisse un peu. Quoi qu'il en soit, j'apprécierais que l'auteur développe cet aspect de l'histoire car cela apportait une autre forme de tension à l'intrigue. A mon sens, un brin de romance ne ferait pas de mal au manga !
Commenter  J’apprécie          20
Woodstock, tome 10

Il aura fallu du temps à Gaku pour réaliser la véritable nature de Yotsuya ! Du temps, mais surtout l'aide de Psy, qui dès le début a vu clair dans le jeu de Yotsuya... J'avoue que je commençais à me lasser de l'innocence et de la naïveté de Gaku. Par moments, je me suis surprise à vouloir l'attraper par le col et le secouer un bon coup histoire de lui remettre les idées en place! J'ai donc apprécié de voir Gaku jouer des poings dans ce tome.



Ce dixième tome est centré sur le festival Punk Spirits où Charlie doit se produire. L'occasion pour Gaku et ses amis de montrer de quoi ils sont capables à Yotsuya, mais surtout à l'ensemble du public présent à cet événement. Leur performance est d'autant plus importante qu'elle débouchera peut-être sur la production d'un album. Charlie saura-t-il saisir sa chance ? J'ai hâte de savoir s'il sera retenu ou non. J'ai ma petite idée, j'espère ne pas être déçue!



Ce dixième tome est plaisant à lire mais j'ai trouvé qu'il manquait un peu de rythme, de rebondissements. J'aimerais que l'auteur se recentre sur les personnages et leurs émotions au lieu de ne traiter que l'aspect musical de l'intrigue. Au bout de dix tomes, il serait judicieux que Charlie connaisse une évolution significative, sinon, l'histoire risque de donner l'impression de stagner.
Commenter  J’apprécie          20
Woodstock, tome 10

Ce numéro 10 est un bon volume. On n’y suit finalement qu’une intrigue, qu’une adversité [...]
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          20
Siren rebirth, tome 1

Entre comics et manga, les éditions Mana Books demeurent dans une ligne éditoriale pratiquement consacrée aux adaptations de séries vidéo-ludiques. A titre d'exemple, on peut relever Final fantasy, Dragon quest, Ni no Kuni, Persona 4 et 5 ... dans le domaine du manga ou encore Hitman, Dragon Age ou God of war dans le domaine du comics.



Pour être honnête, je ne suis pas un gros fan de leur ligne éditoriale. Nous nous situons dans des productions transmédiatiques qui surfent un peu sur le succès de l'œuvre de base. Plutôt que d'avoir affaire à des titres purement originaux, nous avons surtout des adaptations plus ou moins réussies, plus ou moins marquantes de l'univers issue d'un jeu vidéo. Peu importe la qualité de leurs titres, leur production se situe souvent dans le domaine du complément, de l'adaptation par rapport à une oeuvre de base ce qui peut donner lieu, parfois, à des titres marketing un peu faiblard ou pas forcément indispensable.



Mon avis est un peu dur mais il n'engage que moi. Ceci étant écrit, c'est une ligne éditoriale tout à fait assumée et qui peut aussi régaler les fans de la première heure de tel ou tel jeu vidéo. Personnellement, j'ai trouvé la bd sur Metal Gear Solid plutôt intéressante car son dessin s'inspirait directement des illustrations et croquis présentes sur le livret du jeu vidéo ce qui donne lieu à un titre aguicheur entre la bd et l'artbook. Le travail de Mana Books peut être aussi séduisant par son côté fan pour fan !



Dans tous les cas, je suis tombé dans le panneau pour Siren Rebirth. Ce titre d'horreur est ni plus ni moins que l'adaptation manga de l'un des meilleurs survival-horror de tous les temps. Oui, ni plus ni moins. Je ne tarirais jamais assez d'éloges concernant Forbidden Siren. Paru sur Ps2 en 2003 puis en 2006 pour le second opus, Forbidden Siren est un survival-horror japonais diablement réussie en termes d'atmosphère, de frissons et de scénario. Côté gameplay, le jeu pouvait s'avérer un peu lourdingue. Les personnages étaient des plus raides. Toutefois, la possibilité de voir par les yeux des ennemis afin de capter leurs déplacement donner de véritables qualités d'immersion et d'infiltration à cette série. De plus, le scénario, complexe et riche en infos dispersés ici et là dans la partie, était scindé en plusieurs points de vues ce qui donnait un jeu d'une puissance narrative efficace. Nous contrôlons plusieurs personnages et nous suivons leurs destinées funestes respectives. Ce jeu était tout simplement génial !!



( Je ne fais pas mention du 3eme opus. Je n'y ai pas joué mais a priori Siren: curse est un remake du 1er version "occidentalisé...)



A noter que le jeu a également eu droit à une adaptation cinématographique, plutôt correcte d'après mes souvenirs mais avec une fin diamétralement opposée au jeu vidéo. La symbolique n'était pas la même en tout cas.



Du coup, je ne peux que vous conseiller de jouer au jeu en priorité. Le premier est disponible sur le PsStore. Passons au manga.



Forcément, c'est un peu la douche froide attendue malgré le fait que ce premier volume soit avant tout une introduction. Mais je reste globalement sur ma réserve. Tout d'abord, à la différence du jeu vidéo, Siren : Rebirth ne nous plonge pas de suite dans l'horreur. En réalité, il faudra attendre la fin de ce tome pour basculer dans l'intrigue déjà connue pour celles et ceux qui ont testé le jeu vidéo. A la place, le scénariste Tsutomu Sakai réadapte le cheminement de l'histoire en jouant étroitement avec le passé de ce sinistre village qu'est Hanuda, notamment à travers certains évènements passés. Adaptation par ailleurs nécessaire car le scénario du jeu est tout de même difficile à suivre. Il était donc nécessaire de clarifier l'intrigue, notamment quand à certaines origines de personnages marquants du jeu de base comme c'est le cas ici avec les frères jumeaux. De ce fait, le manga s'ouvre sur un accident de voiture assez violent, une petite ambiance inquiétante et ambiguë sans jamais, toutefois, nous faire décoller de notre fauteuil.



Ce Siren: rebirth tome.1, est en effet relativement faiblard en terme de frisson. Même si le scénario tente de se solidifier, il soulève plus de questions que de peur ce qui risque malgré tout de dérouter un lectorat qui ne connaît absolument pas l'œuvre de base. Cela reste un peu gênant dans le sens où cette adaptation aurait mérité de commencer avec un certain panache même si l'action est bien présente : l'accident de voiture, la petite vieille à quatre pattes ... Soyons indulgent tout de même avec le scénario adapté de Tsutomu Sakai qui a la difficulté de travailler sur un matériel de base assez délicat ! Avec du recul, le scénariste s'en sort plutôt bien.



Au dessin, nous retrouvons Yukai Asada qui a déjà travaillé sur des séries comme Ice Pig ou Tokko Zero . Son style est propre et soigné. Ses personnages sont élégants et affinés. Et c'est là, selon moi, que le bât blesse. Même si le travail de Yukai Asada est de bonne facture, il est mal adapté à ce manga de genre. C'est bien trop propre ! Le brouillard, la salissure, la folie qui régnait dans le jeu vidéo a ici totalement disparu pour laisser place à un style bien trop net avec un petit manque d'expressivité certain et surtout une atmosphère bien trop lumineuse ! C'est dommage et il faut attendre quelques encrages, quelques effets de pluies, de brouillard pour se laisser enfin envoûter par le chant de la sirène. Forcément, le style du dessinateur suit aussi le ton d'une introduction qui ne cherche pas à nous faire plonger in media res dans l'horreur malgré la présence efficace d'un premier shibito. Toujours est t-il que j'attends beaucoup du second volume pour voir si cette adaptation saura se montrer à la hauteur de l'horreur car force est de constater que le dessin manque un peu de matière et d'effets visuels. Il faut que cette atmosphère s'alourdisse et nous fasse plonger dans un brouillard poisseux et glacial !



Au final, ce premier volume possède comme qualité première d'étoffer et de respecter le scénario original. En mettant l'accent sur certains personnages tout en suivant le déroulé des évènements, cette adaptation (malgré certaines confusions) demeure tout à fait honnête et sincère dans sa démarche. D'ailleurs, d'un point de vue narratif, nous retrouvons en début de chapitres des petits encadrés qui nous informent de l'identité du personnage, du lieu de l'action et surtout de la date ! Des informations précieuses qui rappellent le déroulé narratif du jeu de base. C'est plutôt une bonne idée d'avoir conservé ces indications.



Malgré un ton un peu faiblard dans l'ensemble, on ne peut reprocher aux auteurs de ne pas se montrer assidus dans cette adaptation difficile. Ainsi , au risque de démarrer un peu trop tranquillement, le scénariste préfère étoffer l'intrigue et les personnages du jeu de base avant de nous faire basculer progressivement dans l'horreur de Hanuda. Le lectorat nouveau pourra découvrir un seinen horrifique un peu confus mais aguicheur. Pour le gamer de base, je suis encore dans l'attente. Par contre, je reste surtout dubitatif quand au dessin de Yukai Asada qui est un peu trop propre pour le genre ...







Commenter  J’apprécie          10
Ice Pig, tome 2

Ice Pig est découverte par des camardes de classe et enlevée. Evidemment ces même camarades ont des liens avec Farm.



Second volume de la série Ice Pig.

Je dirais peut être un peu mieux que le volume précédent au niveau visuel même si certains enchainements restent un peu trop obscure. C'est facile à rattraper pour le lecteur alors ça passe.

Ça y est, le démentélement progressif de Farm a débuté !

Ma lecture a été tout aussi fluide que pour le volume précédent. Les méchants sont vraiments méchants et les fous vraiment fous. Ça dresse un aspect de Tokyo (et tout grande ville habritant la pègre)

Bon, c'est très étrange cette représentation des junkies tout de même mais encore une fois, ça passe. Mon côté négatif cette fois ci sera le manque d'émotion qui se dégage de la lecture.



Je reste donc sur mon premier avis, je ne pense pas garder un souvenir impérissable de ces deux premiers volumes. Je lirais néamoins la suite si j'en ai l'occasion.
Commenter  J’apprécie          10
Ice pig, tome 1

Alors qu'il cherche à se faire beaucoup d'argent rapidement, Ren Tajima alias "Vespa" se retrouve enbrigadé dans une affaire de traffic d'êtres humains et est lui-même vendu aux enchères. Il est cependant sauvé par une étrange lycéenne surnommée Ice Pig. Il va vite l'identifier comme étant la hackeuse qui met des batons dans les roues de Farm, société au coeur de nombreuses légendes urbaines.



Un premier volume intriguant qui fait penser par certains côtés à Gift +/-.

Ice Pig est attachante, mystérieuse, intriguante. Vespa de son côté est tout aussi intriguant. Leur relation a des côtés amusants même si très (trop) rapidement une relation de loyauté s'instaure.

L'histoire passe bien également sans forcémment être folle. Ça se lit bien mais je ne suis pas sûre que ça laisse un souvenir impérissable.

Ce qui est un peu décevant se révèlera être le côté visuel. La couverture est très réussie, tout comme la 4ème de couverture. A l'intérieur du manga c'est expressif et ça colle globalement avec l'extérieur mais je trouve les personnages parfois approximatifs. C'est dommage.

Bon, j'ai quand même passé un bon moment de lecture donc je vais pas cracher dans la soupe non plus mais je me suis parfois dit que tel ou tel personnage était particulièrement moche, difforme dans telle ou telle case. De même les enchainement d'une page à l'autre sont parfois abruptes.



Bref, ce n'était pas parfait mais ce premier volume s'est révélé intriguant. Je vais lire la suite car j'ai le volume 2 avec moi. Peut être aurais-je un avis plus précis.
Commenter  J’apprécie          10
Ice pig, tome 1

Ice Pig est un thriller urbain, dernier né de la collection Seinen chez Delcourt/Tonkam. C'est une petite série achevée en 5 tomes dont voici le premier publié en France.

Ice Pig est un thriller très correct. Nous sommes de suite plongé dans une atmosphère rude et réaliste dans laquelle l'auteur porte un oeil angoissant sur la société japonaise. Il est ici question d'exploitation, de trafic sexuel, de trafic d'organes et d'esclavage ni plus ni moins. Bien sûr, je ne connais pas le degré de recherche du mangaka mais nul doute qu'il signe avec Ice Pig un thriller doté d'un certain sens du réalisme pour le moins inquiétant.

Cela se manifeste en premier lieu par le refus de céder à la surenchère de violence et de glauque (même si ce premier tome reste tout de même cruel sur certains points) et par cette mise en valeur des médias à travers les légendes urbaines transmises sur internet, les questionnements inquiétants sur les faits divers (notamment les disparitions de personnes, etc...).

Dans ce sens, Ice Pig rejoint la lignée de ces nombreux thrillers matures qui évite tout sensationnalisme ou voyeurisme et cela s'avère être un gage de qualité.

J'ai beaucoup aimé cette atmosphère urbaine, cette impression que l'auteur donne vie à ce qui se passe dans l'ombre des grattes-ciels. Certes, les répliques sont parfois un peu moralisatrices voire naïves face à la cruauté et à l'injustice mais le ton sérieux et affirmé du manga fait mouche.

Après, est ce que premier tome parvient à nous décoller le cerveau et la rétine ? Pour moi, c'est non.

C'est un thriller plaisant de par son ambiance mais les personnages ont du mal à suivre. Certes, c'est le début, mais il y un petit manque de charisme qui fait qu'on suit leur lutte sans forcément s'attacher à eux.

Ice Pig est une héroïne un peu balbutiante dans ses actes, on découvre très vite son passé. Figure tragique, héroïne morale, être associable, bref, elle est un peu tout et rien. De même, son compère est plutôt un bouffon de service. Leur relation dominant / dominé apporte un petit effet comique à la série et en même, elle est tout de même en contradiction avec ce contre quoi les deux personnages luttent. Un humour doux/amer qui est un peu confus dans cette ambiance sinistre.

Du coup, au niveau de l'écriture, j'ai eu l'impression qu' Ice Pig a un peu de mal à rentrer sur les rails et à offrir une entrée en matière qui aurait mérité d'être plus aguicheuse.

Toujours est -il que ce titre dispose de sinistres antagonistes, de sales types dont on attend avec impatience leurs chutes. Yukai Asada sait très bien composer avec des trognes glaciales, des regards noirs issus de véritables sociopathes.

Le mangaka privilégie des traits fins, réalistes, le tout sur fond de décor urbain plutôt réussie avec un peu d'encrage propre à ce climat pesant.



Même s'il ne signe pas une entrée en matière vraiment remarquable, Yukai Asada promet un thriller tout en noirceur autour de l'esclavage et du traffic humain. Jouant avec l'intimiste, avec la noirceur secrète des villes et la cruauté, Ice Pig parvint à se démarquer par son ambiance et ce malgré un duo héroïque un peu fade.
Commenter  J’apprécie          10
Woodstock, tome 9

Charlie souhaite participer au Punk Spirits, le plus grand festival punk du Japon qui accueille plus de cent mille spectateurs ! Malheureusement, pour y participer, il faut payer 7000 euros. Le groupe est loin de posséder une telle somme. Makurazaki a bien une solution : si Charlie accepte de la prendre pour manager, elle leur avancera la somme d'argent. En échange, Charlie devra jouer des concerts dans... un club de strip-tease ! Les membres de Charlie ne sont pas franchement emballés. L'idée d'être redevable à Makurazaki ne les enchante pas...

Parallèlement, Charlie rencontre Yotsuya, le leader du Sleep Watch. Gaku devient très proche de Yotsuya, quitte à délaisser ses amis de Charlie. Psy ne voit pas cette nouvelle amitié d'un très bon œil et il a bien raison...



Ce neuvième tome tient toutes ses promesses avec un graphisme toujours aussi énergique et une intrigue très prenante. Pour la première fois, nous voyons les membres de Charlie en désaccord. La cohésion du groupe se fissure. L'amitié qui les unie semble même se fragiliser. L'apparition de Yotsuya n'est pas étrangère à ces changements. Ce nouveau personnage se révèle être assez antipathique et manipulateur. Gaku est bien naïf de croire en la bonne foi de Yotsuya au lieu d'écouter ses amis... A travers cet évènement, l'auteur nous montre la vulnérabilité de Gaku. Il faut dire qu'il y a encore peu de temps, il était un jeune homme renfermé, solitaire, jouant seul dans son coin. Yotsuya exploite ses faiblesses afin de le manipuler. Heureusement, Psy veille au grain tel un grand frère. Yotsuya n'aura peut-être pas le dernier mot !
Commenter  J’apprécie          10
Woodstock, tome 8

Le dessin est redevenu aussi bluffant que dans les premiers tomes. Quant à l'intrigue, elle tout simplement géniale. A mes yeux, ce huitième tome est actuellement le meilleur de la série.



Non seulement, l'auteur fait évoluer ses personnages en tant qu'individu (en explorant leur passé, en analysant leurs failles et leurs forces) mais aussi en tant que groupe. Il ne se contente pas d'assembler ses personnages, il les rassemble autour de la musique, mais aussi autour de valeurs communes. Tandis que Charlie se forge un style, une identité, on voit aussi se créer une véritable éthique fondée sur la solidarité et le respect.



De plus, ce tome possède une véritable tension dramatique. L'évolution du personnage de Katsuta, l'ami de Raido, donne une certaine complexité et profondeur à l'histoire. La dernière apparition de Katsuta m'a presque donné les larmes aux yeux... Je ne m'attendais pas à trouver une scène aussi émouvante dans ce tome, et plus généralement dans cette série.



Un EXCELLENT tome.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Yukai Asada (58)Voir plus

Quiz Voir plus

Des définitions pour des noms d'écrivain-e-s

Une question que l'on ne se pose pas avec le pélican et le héron.

Hervé
Maercel
Michel
Georges

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thèmes : définitions , écrivain , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}