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Critiques de Yûsuke Kishi (236)
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La leçon du mal

Un Psychodrame fascinant;

Le professeur Seiji Hasumi est très populaire dans son école. Lui-même voit l'école comme une sorte d'expérience ou de jeu d'échecs sur lequel il peut manipuler à volonté toutes les personnes (élèves, enseignants, personnel administratif) et réaliser des expériences sociales. Le livre commence par son point de vue sur sa vie et au début on le trouve très sympathique, c'est un excellent pédagogue. Avec les perspectives supplémentaires des autres et ses manipulations, l'image passe au négatif. Le livre est habilement écrit et dépeint les gens et leur comportement avec des détails psychologiques et de manière très crédible. L'histoire fascinante de la vie d'un psychopathe impitoyable est décrite avec des flashbacks sur des étapes antérieures de sa vie. Bien que le livre soit très long et qu'il ne se passe pas grand-chose au début, il m'a tout de suite saisi et j'ai voulu lire la suite rapidement. La tension est très élevée et à la fin il y a une grande épreuve de force. Une lecture bien faite qui m'a tellement plu que j'ai tout de suite commandé le film sorti il y a quelques années.
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La leçon du mal

Un mort toutes les 10 pages, sans rime ni raison, c'est lassant... Je ne dévoile rien en disant ça, on sait dès le départ ou presque que Hasumi est un psychopathe tueur en série. De plus, pour l'occidentale que je suis, il est difficile de s'y retrouver avec les noms japonais. Je me suis accrochée, mais j'ai fini par renoncer.
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La Maison noire

La maison noire est un roman qui m'a terrifiée au point que j'ai eu le ventre noué à sa lecture et l’envie de me retourner toutes les cinq minutes pour vérifier si personne n'était derrière moi. Je ne regarde plus la couverture du même œil et j'ai même du mal à la regarder sans me sentir mal à l'aise.



Shinji Wakatsuki travaille dans un cabinet d'assurances, son quotidien consiste à étudier des piles de dossiers de demandes de dédommagements, il est à l'affût de la moindre arnaque. Mais voilà qu'un jour, un client, un certain Komoda le réclame car il est insatisfait de la venue d'un de ses collègues et veut aborder certains points de son contrat avec lui. Wakatsuki trouve cela étrange car il est rarement sollicité par des clients et ne comprend pas comment cet homme a eu vent de son existence. Il se rend donc à l'adresse de ce monsieur. Il arrive devant une maison glauque, austère, qui dégage une odeur nauséabonde. Il est accueilli par Komoda affiche un air aussi sinistre que sa maison. Une fois entré, Komoda appelle son fils pour que ce dernier vienne se présenter mais son appel reste sans réponse. Il demande alors à Wakatsuki d'ouvrir la porte de la chambre de son fils. Macabre découverte : le corps du fils pend au bout d'une corde. Wakatsuki est traumatisé de cette scène mais il l’est encore plus en voyant la réaction du père : aucune émotion et ce dernier le scrute pour voir sa réaction. Il rentre chez lui et tente d'oublier cette histoire mais voilà que Komoda commence à le harceler pour savoir quand sa femme et lui toucheront l'assurance vie de leur fils, il appelle jour après jour, se déplace à l'agence et insiste lourdement, laissant derrière lui une ambiance oppressante, une équipe choquée, et quasiment certaine que ce suicide cache autre chose.



A partir de ce moment, la tension ne fait que monter dans le récit. Cette histoire confronte Wakatsuki à certains événements traumatisants de son enfance. Il fait face au mal à l'état pur, celui de l'âme humaine. L'auteur parvient avec brio à nous projeter dans la psyché humaine, et offre des réflexions très intéressantes et inquiétantes sur l'évolution de nos sociétés. Il a travaillé de nombreuses années dans une compagnie d'assurances et expose donc avec beaucoup de précision ô combien le système des assurances gangrène la société japonaise.



Si vous aimez les romans de Maxime Chattam, je pense que ce livre pourrait vous plaire.

Un livre qui fait réfléchir et frémir.

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La leçon du mal

Je confesse honnêtement rédiger cette critique alors que je ne suis qu’aux 2/3 de ce « thriller haletant » et pas certaine d’arriver à le finir.

Style « mode d’emploi », développement besogneux, suspense très vite éventé, personnages, soit à peine esquissés, soit pesamment décrits, récit laborieux.

Bref, on s’ennuie.

Le « héros », tueur en série psychopathe, dénué de toute empathie (vis à vis des humains et des bêtes) est caricatural. Reste, pour les lecteurs qui aiment le trash, quelques mises à mort originales…

Et une remarque impertinente : ce roman impose l’idée que les services policiers japonais sont nuls.
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La leçon du mal

Attention mesdames et messieurs dans un instant, le bain de sang va commencer.

Rarement la montée en pression dans un roman aura été aussi marquante pour moi. On oscille joyeusement entre horreurs psychologiques et physiques, accompagnés dans notre lecture par un personnage aussi bien détestable qu'attachant( dans une moindre mesure). Un homme capable des pires sévices et cruel à souhait mais qui laisse transparaître certaines failles que peux de gens sont capables d'exploiter.

Ce roman est une radiographie de la société japonaise telle qu'elle est: hyper-hiérarchisée, autoritaire, oscillant entre progressisme et respect des traditions ancestrales. Une société dans laquelle le bien être commun passe avant le bien être individuel. Tout est question de perception, de paraître. Chaque action est décortiquée et peut avoir des conséquences sur la vie de ceux que nous entourent. Il faut rester dans les clous. Et c'est de ces écarts de conduite, de ces faiblesses dont se nourrit Hasumi pour répondre à ses pulsions.

Le livre est écrit sur un rythme fou et ne laisse pas de place à l'ennui. Certaines scènes sont assez dures à lire car elles nous placent comme témoins privilégiés d'une jeunesse qui appelle à l'aide.

Bizarrement( et ça peut paraître effrayant), je me retrouve un peu dans le personnage de Hasumi. Ce détachement face à la douleur et la souffrance des autres me parle. Il est aujourd'hui très compliqué de faire preuve d'empathie et de ressentir les peines des autres sans risquer soi-même de tomber dans une sorte de dépression, de fatigue morale qui pourrait s'avérée néfaste. Hasumi est un monstre, mais c'est le nôtre.

Bonne lecture.
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La Maison noire

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. L'occasion de découvrir le deuxième ouvrage traduit de Yusuke Kishi après le très convaincant "La leçon du mal". (deuxième par ordre chronologique). 



on fait la connaissance de Wakatsuki, jeune employé modèle d'une compagnie d'assurance. Il est chargé d'enquêter sur les demandes de versements d'assurance, pour éviter les fraudes. Un jour, lors d'une visite de routine il va être confronté à une vision d'horreur, le corps d'une enfant pendu...L'attitude étrange des parents, va le mener à se poser des questions sur la cause du décès, et cela va lui faire prendre un virage très dangereux. 



Le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman s'avère très clivant. Tout d'abord pour la thématique abordée liée à l'enfance, qui ne laisse pas indifférent. Puis va suivre le ton donné au récit: l'auteur n'hésite pas à faire basculer ses personnages dans l'horreur la plus totale, nous livrant des scènes dignes des plus grands films d'horreur, avec un regard détaché placé uniquement dans le descriptif qui peut surprendre. 



Mais malgré cela on est happé par cet univers très typé, reconnaissable désormais, qui nous plonge nous lecteurs dans les pires horreurs que l'homme est capable d'accomplir, que ce soit par profit, ou par vengeance.



Une réussite donc dans l'ensemble mais à réserver à un public averti. 
Lien : https://livresforfun.overblo..
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La Maison noire

- OPPRESSANT -



J'ai lu ce livre quasiment d'une traite tant il me tardait de revenir à ma lecture, addictive.

Pourtant, force est de reconnaître que l'ambiance de ce récit est absolument terrifiante, étouffante!

Telle la soie tissée par une araignée, l'histoire se déroule fil après fil, autour du lecteur piégé, qui subit, paralysé, les affres d'un couple aussi secret qu'énigmatique.

L'ambiance "asiatique" ajoute encore au parfum de mystère et à l'aura des êtres que rencontrera le protagoniste tout au long de sa laborieuse enquête.

Efficace, tout en tension lente, du vrai bon polar japonais!

Seul bémol: les noms des personnages qui ne sont pas évidents à s'approprier pour nous, pauvres occidentaux!

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La Maison noire

Le début de cette lecture ne partait pas pour me plaire.

En effet l'histoire a mis un certain temps à démarrer. Une bonne partie du début du roman était assez lent, principalement pour mettre en place l'univers des cabinets d'assurance, domaine qui ne m'attire pas particulièrement...



Mais c'est là que l'on décèle toute l'ingéniosité et l'intelligence des Japonais, aussi bien en littérature qu'au cinéma.

Cette apparente lenteur n'est en fait que la mise en place d'un scénario qui monte en pression, qui créé le malaise, qui installe une ambiance pesante, pour finir en apogée de la noirceur de l'âme humaine. L'horreur augmente en intensité, la froideur et l'absence d'émotions du tueur sont simplement glaçantes.



Shinji Wakatsuki, employé d'assurance, se voit confier un dossier où il est question du suicide d'un jeune garçon de 12 ans. Cependant plusieurs éléments perturbent Wakatsuki qui doute de la véracité du suicide. Il va alors mener son enquête et par la même nous emmener avec lui dans les tréfonds de la psychologie humaine.



Thriller noir, critique de la société japonaise et réflexion sur son devenir (il faut rappeler que ce texte date de la fin des années 90), mais aussi questionnement sur l’origine du mal (inné, acquis, psychopathie...), j'ai été conquise par la dernière partie du roman.

La toile tissée méticuleusement par l'auteur m'a finalement accrochée pour ne plus me lâcher jusqu'au dénouement.



Il ne me reste plus qu'à découvrir "La leçon du mal" que j'avais déjà dans ma bibliothèque !
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La Maison noire

Les polars japonais et moi c’est du « je t’aime moi non plus »🤪. Je suis toujours curieuse de découvrir de nouveaux auteurs dans cette littérature, mais force est de constater qu’assez régulièrement l’aspect sociétal prédomine sur l’intrigue policière. Et c’est malheureusement ce que j’ai ressenti durant la première moitié de La maison noire. Ça ne décollait pas assez à mon goût. Mais heureusement un évènement va tout faire basculer ! C’est donc avec beaucoup plus d’entrain que j’ai continué ma lecture, échafaudant des théories qui se sont finalement révélées exactes 🕵.



Nous sommes dans les années 90 à Kyôto. Shinji Wakatsuki travaille à la Shôa Seimei, une agence spécialisée dans les assurances-vie. Tous les jours, il parcourt les dossiers reçus à la recherche de fraudes éventuelles. Ce type d’assurance semble être un vaste sujet au Japon. À l’époque du roman, les fraudes se sont multipliées dans les dernières années, certains allant même jusqu’à se mutiler intentionnellement pour toucher des primes! Mais les usagers ne sont pas les seuls à profiter du système, les établissements de santé également…



À la Shoâ Seimei, les agents sont amenés à se déplacer au domicile des souscripteurs s’ils en font la demande. Wakatsuki se déplace donc chez les Komoda et fait une macabre découverte: le jeune fils de douze ans s’est pendu dans sa chambre. Mais Wakatsuki doute, et le comportement des parents les jours suivants ne font que conforter ses soupçons…



Un polar qui prend son temps puis qui monte crescendo tant dans la tension que la violence. Ça en devient même très hémoglobinique, et c’est assez surprenant et contrastant avec les débuts. Mais plus loins qu’un roman policier, l’auteur dénonce un sytème et une société en radiographiant les japonais de son époque.



Même si je suis partagée sur ce titre, je suis curieuse de découvrir son précédent, La leçon du mal ( écrit en réalité après La maison noire), qui a eu de nombreux retours positifs. Vous connaissez ?
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La Maison noire

Quand Wakatsuki, agent d'assurance, se rend chez son client, il ne s'attend pas à être témoin d'une mort frappante. Fort de son expérience en matière de fraude, il soupçonne la famille d'un infanticide monstrueux et intéressé. De l'intuition à la confrontation, se dessine alors un processus putride et obsédant...



L'auteur secoue les certitudes avec ce roman aussi inquiétant que dérangeant. On vit avec notre héros un cauchemar éveillé, porté par une tension croissante et insoutenable.



Le harcèlement insidieux dont Wakatsuki est victime se décrit en parallèle de l'enquête, qu'il s'applique à mener. L'écriture, habile et documentée, dénonce des malaises reflétant les fragilités et les travers de la société japonaise.



On est emporté, habité par l'angoisse qui se matérialise sous nos yeux, glissant vers quelque chose d'outrancier, torve et dangereux. La psyché humaine est décortiquée, on se rapproche du mal et de la folie. Le rythme s'accélère, les crimes se succèdent, tandis que les obsessions et le sentiment de culpabilité créent des ondes concentriques.



Après "La leçon du mal", l'auteur confirme ici son talent et son penchant pour l'horreur et le réalisme, guidant ainsi notre déclinable fascination.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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La leçon du mal

Depuis sa sortie poche (eh oui, fan des éditions 1018), je lorgne sur ce roman. Mon mari me l'a gentiment acheté un jour de grande anxiété toute fin décembre. Et je l'ai savouré depuis en version audio sur le trajet du travail.



On l'a qualifié d'ovni, de thriller glaçant faisant le portrait d'un monstre, de page-turner, de pépite...



Et je n'ai pas été déçue. J'y ai trouvé ce que je cherchais. Cette lecture m'a fortement rappelé "Battle Royale", un de mes livres favoris, dévoré quand j'étais à peine majeure. Je ne sais pas si c'est dans le style, dans le rythme, ou alors seulement dans le côté gore et sanglant en milieu scolaire, mais en tout cas je pense qu'on peut conseiller l'un quand la personne a aimé l'autre.



J'ai trouvé le début lent au premier abord mais au fur et à mesure de ma lecture j'ai vu que cette lenteur nous aidait à mieux comprendre la situation du point de vue des élèves de l'histoire. Parce que, au vu du résumé, nous savons à quoi nous attendre, mais les élèves non.



Contrairement à certains lecteurs (légitimes également), je me suis attachée aux personnages. Du moins aux élèves que l'on suit le plus. J'ai trouvé que, si certains étaient un peu clichés, cela ne desservait pas le roman dans le sens où on nous présentait les réactions de tout un panel d'adolescents, il fallait forcément des profils.



J'ai adoré la deuxième partie du roman, vraiment je vivais le truc avec les élèves, à tel point que je me suis trouvé mal à l'aise hier soir, seule dans le noir dans ma jolie école maternelle en train d'écouter l'avant dernière heure du livre.



Pour la fin, plus ça avançait plus je me demandais quelle serait l'issue. J'avais peur d'être déçue. Et je l'ai trouvée vraiment bien. Pas trop Bisounours, pas trop infernale, ni trop facile. Jusqu'au dernier moment j'ai eu peur.



Si vous aimez les huis clos stressants et sanglants, lisez ce livre !
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La leçon du mal

Alors non seulement, j'ai du abandonner ma lecture faute d'intérêt mais en plus je dois à nouveau écrire ma critique qui a subi un bug semble t il ^^



Ce livre est maudit je pense :)



Alors voilà, il s'agit d'un professeur principal adulé par tout le monde qui est en réalité un psychopathe effroyable.



Avant tout, j'ai eu beaucoup de difficultés à me familiariser avec les noms, il y a beaucoup de personnages et j'ai du user de techniques pour me rappeler qui est qui.



Le ton est lent, trop lent, ce que je cherche avant tout dans un thriller c'est l'intrigue, le frisson, ou au moins que ça bouge quoi :/



La j'abandonne à la 128ème page et il ne sait toujours rien passé qui donne un quelconque attrait à ce livre.



Je suis déçue de le laisser inachevé mais je n'en peux plus, je m'ennuie, je n'arrive plus à me concentrer sur ma lecture. Basta.



Je dis bravo à tous ceux qui sont arrivés au bout de leur lecture et qui ont su détecter une pépite quand je n'y vois qu'un petit pavé de plus de 600 pages.
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La leçon du mal

Cet énième roman noir mettant en scène un tueur en série est un (très long) tissu de banalités, de clichés qu'on peut trouver dans les mauvais romans noirs. Le style (ou la traduction?) est d'une pauvreté absolue. On peut y lire (à plusieurs reprises) des phrases aussi stupides que "la température baissa de plusieurs degrés dans la pièce". Je l'ai pourtant lu jusqu'au bout comme on boit le calice jusqu'à la lie. Les adolescents (public visiblement visé par ce genre de livre) méritent mieux que cette triste pitance.
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La leçon du mal

Seiji Hasumi est un prof charmant, attentionné et adulé par ses élèves, mais ce n'est qu'une façade car il est un monstre manipulateur et assassin.



Ce roman se découpe en 2 parties. Dans la première partie, l'auteur met en place le contexte et les différents personnages. J'ai beaucoup aimé ces 300 premières pages, où Hasumi règle ses problèmes avec brio en utilisant manipulation et crimes.



Puis la seconde partie du roman est plus sombre, moins crédible et extrêmement redondante. J'avais envie de sauter des pages pour arriver au dénouement final. J'ai trouvé le stratagème mis en place par Hasumi stupide, et le personnage devient complètement irrationnel. J'avoue ne pas avoir compris les deux derniers chapitres, j'ai dû rater quelques informations..



Lecture en demi-teinte, après une première partie excellente toute retombe comme un soufflé et la fin est extrêmement décevante. Dommage, ce roman semblait prometeur..
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La leçon du mal

"Le leçon du mal" de Yûsuke Kishi



Ce roman japonais est une immersion dans l'esprit torturé d'un vrai psychopathe.

L'histoire se déroule dans un lycée privé au Japon, un professeur d'anglais, attentionné et charismatique apprécié de tous, est le premier à vouloir régler les conflits et mettre de l'ordre pour l'harmonie de la vie lycéenne. Mais derrière cet homme plus que parfait, plusieurs personnes commencent à se méfier et veulent mettre à jour son vrai visage. Celui d'un véritable psychopathe près à tout pour faire régner ses directives jusqu'au meurtre.



L'auteur nous plonge dans un thriller psychologique où la violence monte crescendo pour finir à un point de non retour lors d'une soirée de l'horreur...
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La leçon du mal

A l'origine d'un manga devenu culte, « La leçon du mal » également porté à l'écran, peut être considéré comme l'« American psycho » japonais. C'est pour dire !

Yûsuke Kishi, d'une narration addictive, avec des personnages déroutants et extrêmement bien construits nous plonge, à un rythme effréné, dans ce chef d'oeuvre de cruauté qui oscille entre hyper violence et noirceur absolue.

L'auteur met en scène un sérial killer sous les traits de Seiji Hasumi, séduisant professeur d'anglais du lycée de la ville de Machida qui sait profiter de son charme pour endormir ses collègues et parvenir à ses fins. Collègues qui le respectent et l'admirent, direction qui l'apprécie et se repose sur lui. C'est le prof le plus sympa, le plus cool, le plus charismatique, adulé de ses élèves , bienveillant, toujours à l'écoute et aux petits soins pour eux. Il est toujours prêt à combattre l'injustice et le harcèlement, à voler au secours des uns et à aider les autres.

Ce prof, figure centrale du livre est en réalité un monstre manipulateur dépourvu de sentiment et d'empathie, pervers, violent, calculateur, prêt à tout pour prendre le contrôle et assoir son pouvoir, un être implacable qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de son chemin. Dans sa classe tout le monde est sous le charme et se laisse berner sauf Reika, élève très intuitive qui alerte ses deux amis Keisuke et Yûicho. Sauront-ils le démasquer avant qu'il ne soit trop tard ? Seront-ils de taille à se mesurer à lui ?

Au fil des pages nous découvrons la noirceur de l'âme de ce monstre grâce à des flash-back sur son histoire personnelle qui renforcent notre curiosité, si ce n'est notre fascination pour le personnage. Le rythme très calme au départ s'accélère au fil des chapitres avant une dernière partie véritablement cauchemardesque qui réjouira les puristes de ce genre de thriller hors de contrôle.

L'auteur fait ici une critique féroce de cette société japonaise, enfermée dans ses codes, sa hiérarchie sociale et ses traditions passéistes qui n'empêchent aucunement de créer des monstres, comme les quelques grandes affaires criminelles et de cannibalisme qui nous sont parvenues du Japon peuvent en témoigner. Les monstres se cachent sous des sourires affables et des attitudes respectueuses afin d'endormir « l'ennemi » et de frapper plus fort.

Voici un roman qui, une fois refermé, nous fait encore frissonner bien longtemps.

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La leçon du mal

Hasumi est un prof d’anglais génial dans un lycée japonais. Mais le roman nous fera découvrir petit à petit que c’est aussi un dangereux psychopathe ! C’est un peu l’équivalent japonais d’ « American Psycho ».



« Qu'était-ce, après tout, que le destin ? On rencontrait quelqu'un, on faisait un bout de chemin ensemble, et on le jetait dans un baril de flammes pour mettre un terme à son existence. N'était-ce pas là le plus enrichissant des échanges ?"
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La leçon du mal

J'apprécie généralement beaucoup la littérature japonaise mais je n'ai pas du tout aimé ce roman que j'ai eu du mal à terminer. Les petites mesquineries, querelles et états d'âme des élèves lycée ainsi que des professeurs m'ont franchement ennuyée. J'ai eu l'impression de lire un mauvais roman pour ado mal dans sa peau. Par ailleurs, le personnage du professeur psychopathe est tellement outrancier que cela en devient ridicule
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La Maison noire

Shinji Wakatsuki travaille dans un cabinet d’assurance à Kyoto. Excellent élément, il gère les dossiers d’assurance-vie dans lesquels il traque les incohérences afin d’éliminer les possibles arnaques. Un jour, un certain Komoda l’appelle pour venir chez lui. Sur place, Shinji découvre le corps d’un enfant de 12 ans, pendu. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide. Mais l’instinct de Shinji lui souffle que quelque chose se cache derrière cette mort. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’il vient d’ouvrir les portes de l’enfer.



Âmes sensibles s’abstenir. Car il n’y a pas que la maison qui soit noire dans ce récit terrifiant. Yûsuke Kishi plonge son lecteur au cœur du plus noir de l’âme humaine avec en toile de fond les arnaques à l’assurance, pour lesquelles certaines personnes sont capables d’aller très loin, et la mort du frère de Shinji, décédé à l’âge de 11 ans et pour laquelle le jeune homme se sent coupable.



En exprimant ses doutes sur les conditions de la mort du jeune garçon, Shinji Wakatsuki libère des forces qui le dépassent. Harcèlement, menaces, disparitions, toute la panoplie des intimidations y passent dans un récit de plus en plus sombre et angoissant qui terrifie le lecteur tout en le fascinant et en l’empêchant de refermer le livre, ce que pourtant il serait tentant de faire tant certaines descriptions sont à la limite du supportables.



L’ensemble est très cinématographique, avec des scènes très visuelles et des personnages qu’on imagine très facilement. C’est un roman épouvantablement captivant, à ne pas lire avant de s’endormir !

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La leçon du mal

Pour commencer un tout petit rien qui m’a perturbé : les noms des personnages que j’ai eu beaucoup de mal à reconnaître et à identifier au cours de ma lecture. Cela étant dit on se retrouve devant un être sans empathie et à qui tout réussi, bref une sorte de cliché du serial killer inarretable
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