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Critiques de Yves Jacob (71)
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Claudius ou les beaux jours

Comme mon papa, Claudius est né à Dinan. Comme mon papa, Claudius est le petit dernier de la famille. Comme mon papa, Claudius a grandi pendant et après la seconde guerre mondiale. Comme mon papa, Claudius possède la joie de vivre des enfants pauvres et la débrouillardise des gamins de la campagne... Vous l'aurez compris, l'histoire de Claudius, c'est presque celle de mon papa, et rien que pour ça, elle a trouvé sa place dans mon cœur.



J'ai aimé plonger dans cette enfance d'une autre époque au côté des "éperviers", redécouvrir avec eux des lieux et des vocabulaires familiers. Ce roman, c'est une sorte de Guerre des boutons à la bretonne. Sans être de la grande littérature, il a l'avantage d'être accessible aux plus jeunes sans pour autant lasser les adultes. Et malgré sa légèreté, il nous nous oblige à porter un regard critique sur les défauts de notre société actuelle. Tout était plus intense alors : les bêtises (les gamins du XXIè siècle s'amusent tout de même rarement avec de vrais obus !!!) mais aussi les jeux, les joies, les amitiés... Nos enfants qui ont tout savent-ils encore se réjouir des détails de la vie comme Claudius et sa bande ?



Pour résumer, "Claudius ou les beaux jours", c'est un roman sans intrigue, une jolie tranche de vie remplie de bons et de mauvais moments, mais surtout de gaité et de joie de vivre... Une jolie découverte de la Masse Critique, que je partagerai avec grand plaisir avec mes pitchous dans quelques années.

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Claudius ou les beaux jours

Yves Jacob nous raconte ici un roman d'apprentissage pendant la Seconde Guerre Mondiale. Claudius, le narrateur, et ses amis de la Bande des éperviers subissent l'occupation, vivent la libération et les séparations.

Claudius raconte avec sa vision d'enfant tous ces épisodes marquants de son enfance mais aussi de l'Histoire.



Au départ, je l'avoue, j'ai eu du mal avec le style de l'auteur. Je trouvais que le texte était assez difficile. Surtout s'il est raconté par un petit garçon. Je m'attendais à une narration plus simple. Mais finalement, je suis vite entrée dans l'histoire.



Je suis assez fan des romans d'apprentissage, Un sac de billes, le Petit garçon de Labro ont été pour moi des très beaux moments de lecture.



J'espérais retrouver cette ambiance et cette ferveur dans ma lecture. Je n'ai pas malheureusement pas eu cette sensation. J'ai trouvé que les garçons de l'histoire étaient des vrais petits garnements qui vivaient un peu dangereusement, et ne respectaient pas forcément l'autorité.

Je n'ai pas réellement apprécié la vision qui est dégagée de la Femme. Le livre tourne autour de tromperie, et la femme est évidemment celle qu'on dénigre le plus, alors qu'elle n'est pas la seule...et je ne parle pas du côté femme/fille facile.



Mais la fin m'a assez convaincue. Les 50 dernières pages sont émotivement belles, et on sent vraiment la maturité du personnage, comme le veut le roman d'apprentissage.



Ma lecture fut mitigée, la fin permet de rester sur une bonne appréciation du livre et de relativiser certains passages, mais quand même....
Lien : http://echappeesculturelles...
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Claudius ou les beaux jours

Une grande balade dans de petites rues bretonnes du temps de l’occupation à la libération et l’après-guerre, portée par des yeux d’enfants.



Un plongeon des foyers aux cours de récré et terrains de jeux, très récemment de guerre. Entre obus et chars, imagination et conquête de territoires… Une toute autre guerre, comme un jeu d’enfants. Innocente mais puissante pour les jeunes héros qui vivent, se construisent et grandissent véritablement au fil des mots.



On s’attache aux personnages, à cette bande casse-cou qui s’aventure, joue, se teste, vit dans ce contexte si particulier, angoisses et espérances des parents, candeur des enfants, en cette fin et après seconde guerre.



On y est, l’écriture est fluide, les péripéties de Claudius et de son entourage nous portent. Un bon moment avec son lot d’émotions, un pincement au cœur pour certain voire quelques larmes pour les plus sensibles à la fin…



(Merci masse critique :)

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Jacques Cartier : De Saint-Malo au Saint-La..

Une biographie assez brève, écrite dans un style fluide, de celui qui le premier a cartographié les côtes du Canada.

Il espérait découvrir ce fameux passage par l'ouest vers les Iles d'Asie et leurs richesses, passage qui n'existe pas comme il l'a lui-même compris.

Contemporain de François Ier qui a financé ses voyages, malouin, il était un marin et un explorateur hors pair. Au cours de ses trois voyages, il a beaucoup observé la nature et les peuples autochtones, cherchant à dialoguer avec eux et a établi un lexique des mots Hochelaga.





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L'arbre déraciné

Un ouvrage entraînant des premières pages, jusqu'à environ la moitié de l'histoire. Après, c'est la dégringolade absolue. L'auteur m'a complètement perdu. Non pas dans l'incompréhension d'un scénario des plus banals, mais plutôt dans des interactions (et réactions) puériles de la part des personnages principaux.



Les descriptions des états émotionnels des personnages (souvent simplistes) sont agrémentées de verbiages plus ou moins inutiles, dénués de profondeur et de résonance.



Si ce roman se veut être une histoire d'amour "[...] immense et pure [...]", bon sang, ce qu'elle est torturée et malsaine !



Le dernier tiers du livre a, pour moi, été pénible à lire.

Dommage.
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L'arbre déraciné

Belle histoire dans les coulisses de la guerre.
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Le fils du Terre-Neuvas

La Valeureuse, bateau à voile péchant la morue au large de Terre-Neuve, peine à compléter sa cargaison. A bord l'ambiance est morose, Jean-Marie, le mousse, a été emporté par une vague. La vie à bord est rude : les tempêtes succèdent à la brume et au froid, les marins sont à bout, déjà six mois de mer, ils leur tardent de rentrer au port. Gildas Le Morvan, surnommé Belle Goule, a dix-huit ans, il apprend que Jean-Marie a une sœur à Cancale, Angélique, qui au dire de l'équipage est fort mignonette. Mais parait-il elle ne veut pas d’un futur mari qui soit marin, elle ne s’imagine pas passer son temps à attendre son retour.

N'ayant point de radio, un navire de la marine française, vient les avertir de rentrer illico. La France et l'Allemagne sont en guerre, tous les marins entre vingt et quarante-huit ans sont mobilisés.

C'est un roman qui se situe entre fiction et réalité entre terre et océan. Un roman pour nous décrire les conditions de vie de la première moitié du vingtième siècle, la pauvreté dans les campagnes ou les hommes n'ont d'autres choix que d'être marin pour faire vivre leurs familles. Un roman ou même les noms et les histoires de certains sont bel et bien réels. Un roman à l'écriture fluide qui nous transporte par delà les mers sur un fond d'histoire d'amour.

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Le secret du docteur Meriaux

Marc Mériaux médecin d'une petite bourgade a perdu dans un accident Juliette sa femme, depuis il est impuissant. On le suit dans ses visites à ses malades, ses découvertes des manigances à la maison de retraite, son élection au conseil municipal. Il tombe amoureux d'une jeune fille, et ne recouvre sa vitalité sexuelle que lorsqu'il sait vraiment qu'il n'est pas coupable de la mort de Juliette. S'en suit des pages longues.... sur la vitalité retrouvée de son membre. Les malades sont plus attachants en tant que personnage que le médecin. Ce livre est vulgaire et inintéressant et ne devrait pas figurer dans les romans du terroir
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Le secret du docteur Meriaux

Un roman très réel, très prosaïque, mais qui n'oublie pas de dresser un portrait en détails d'un homme simple et bon, dans tous ses aspects. Le personnage de Marc Mériaux est bien travaillé, en profondeur : sur cette année de vie, on n'échappe à aucune de ses réflexions, de ses peurs, à aucun de ses doutes. Parce que sous ses dehors humanistes, l'homme doute, aime et tentera, par amour de surmonter son handicap, comment dire, pas tous les jours facile à assumer.

Plutôt bien écrit, très agréable à lire, c'est un livre qui ne vous tombera pas des mains surtout sur la fin ou l'on a hâte de connaître les divers dénouements des histoires en cours ; l'auteur fait preuve d'une plume joyeuse, tendre, humaniste pour reprendre un mot déjà plusieurs fois utilisé, libertine juste ce qu'il faut et d'un humour particulièrement plaisant (dans le genre, l'auto-citation p.31 n'est pas mal du tout)
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Le silence de Justine

Le silence de Justine relate un fait authentique qui a mis en émoi, la Normandie, et même la France entière, à la fin du XIXe siècle.





Le soir du 22 novembre 1872, un petit garçon et une jeune fille sont agressés, sur le chemin du retour de leur usine. Le petit Delphin Luce, âgé de dix ans périt et Justine Boulard, vingt ans, est dans un état critique. Avant de tomber dans l’inconscience, ses cris attirent d’autres ouvriers. Pendant la première phase de sa convalescence, sa mémoire est défaillante. Même si elle affirme qu’elle reconnaîtrait l’agresseur, ses premières paroles désignent des personnes ayant un alibi vérifié. Ses certitudes varient très souvent. Jusqu’au jour où elle accuse formellement Neveu, un contremaître qui rentrait, habituellement, avec eux.





A partir d’événements et de personnages réels, Yves Jacob a imaginé la vie et la personnalité des protagonistes. Aussi, le livre est une alternance de faits historiques et de fiction ainsi que de suspense et de description de la vie quotidienne, au XIXe siècle. Il dépeint le difficile travail à l’usine. Delphin y travaillait alors qu’il n’avait que dix ans. Il exprime la solidarité des villageois envers Justine. L’auteur a inventé la vie des acteurs du drame, que ce soient les victimes, les enquêteurs, les témoins ou les accusés. Cet aspect romanesque rend le récit passionnant et vivant.





L’enquête est fondée sur les témoignages et, alors que les moyens de communication n’existent pas, les rumeurs et fausses informations circulent, sans retenue, et sont ce qui constitue le dossier. Pour la justice, il s’agit de décider de la vie d’un homme, sur la base d’opinions. La plaidoirie très convaincante de l’avocat de la défense le démontre. Neveu risque la peine de mort…

[…]





La suite sur mon blog...






Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le silence de Justine

En 1972, dans les environs de Rouen, un enfant de dix ans est assassiné et la jeune fille qui l’accompagnait est sauvagement agressée. Commence alors une enquête menée par Julien Delavigne. La jeune fille va changer plusieurs fois de version des faits et de description de son agresseur. Elle désigne finalement Adolphe Neveu. Nous allons suivre le déroulement de cette enquête ainsi que le procès. L’auteur nous décrit les conditions de vie à cette époque et les relations des habitants. Les rancœurs, les sentiments et ressentiments, les relations entre le peuple et la bourgeoisie sont relatés dans ce roman tiré d’une affaire ayant existée.

J’ai beaucoup aimé ce roman.

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Le silence de Justine

Tout en dénouant les fils d’une authentique énigme judiciaire, Yves Jacob, récompensé notamment par le prix Guillaume-le-Conquérant et le prix du Roman populaire, brosse une passionnante peinture de la Normandie du XIXème siècle, entre ville et campagne, bourgeoisie distinguée et monde ouvrier.

L’auteur donne un éclairage très intéressant sur l’acte civique et le devoir citoyen des jurés d’assises, qui selon leur « intime conviction », sont chargés de rendre la justice.

Mais comment décide-t-on de la culpabilité de quelqu’un ? Comment choisit-on sa peine, sachant qu’au moment des faits décrits par Yves Jacob, la peine capitale était toujours en vigueur ?

Les questions de responsabilité et de l’angoisse du « pouvoir de juger » se posent alors. Elle forcent le lecteur à réfléchir au fait que la peine de mort est irréversible et le risque d’exécuter un innocent toujours présent…
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Les anges maudits de Tourlaville

Auteur d'une vingtaine de romans, Yves Jacob s'adonne avec un plaisir égal, et pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, à tous les genres littéraires. Il a été couronné à deux reprises par l'Académie française, entre autres prix. Il a notamment publié aux Presses de la Cité Marie sans terre qui a reçu un énorme succès critique et public.



Avec Les anges maudits de Tourlaville, Yves Jacob retrace l'histoire d'amour terrifiante et véridique de Julien et Marguerite de Ravalet, frère et sœur, dont la bouleversante destinée a marqué à jamais l'histoire de la Normandie.



En dépit des mises en garde, de l'interdit, de la religion et de leur rang, l'histoire tragique de ces deux adolescents cédant à une passion dévastatrice fera frissonner le lecteur. Durant leur courte vie, Marguerite et Julien n'auront de cesse de se déchirer et de se retrouver, tels deux aimants attirés l'un vers l'autre...



«Plusieurs jours durant, Marguerite se laissa aller à une sorte de ravissement voisin de la béatitude. Julien avait répondu à son baiser. Il l'aimait. Il refusait toutefois de l'admettre parce qu'il s'agissait là d'une attirance rejetées par l'Église et la société tout entière. Sans doute avait-il raison, mais Marguerite était trop passionnée, trop jeune, trop insouciante pour résister à la tentation. Julien était son frère, certes, mais elle sentait à travers toutes les fibres de son corps qui commençait à s'éveiller aux premières tentations qu'elle était faite pour lui et qu'elle n'aimerait jamais un autre avec une telle intensité.»



«Le baiser partagé l'avait anéanti. Car il y avait pris un plaisir indicible. Était-ce le vertige de l'interdit ? Il lui avait semblait qu'il s'était approché d'un abîme dans lequel il aspirait à disparaître.»



«J'en suis à me demander si nous ne sommes pas déjà sous l'influence de Satan et si ce n'est pas lui qui, pour mieux nous séduire, quand nous nous embrassons, nous couvre de ses baisers !»



Yves Jacob raconte ce drame authentique avec pudeur et émotion. Les anges maudits de Tourlavillle est un roman de terroir intense et pénétrant, qui sonde le cœur et l'inconscient et laisse le lecteur pantelant d'émotion. Une lecture magnifique !
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Les anges maudits de Tourlaville

J’ai une nouvelle passion: Yves Jacob.



Cet auteur breton, normand d’adoption, est ce qu’on appelle un auteur du terroir. Il raconte brillamment des faits divers et/ou historiques de chez nous, Normands. J’avais déjà beaucoup aimé « Sous l’ombre des pommiers », dont l’action se déroule à une poignée de kilomètres de chez moi.



Cette fois, l’histoire se passe à la pointe de la Manche, tout prêt de Cherbourg. Il s’agit de l’histoire passionnante mais dramatique de Marguerite et Julien, qui s’aiment d’une passion dévorante, bien qu’interdite, puisqu’ils sont frère et sœur. Pourtant, ils ne parviendront pas à ne pas succomber. Leur amour sera plus fort que tout. C’est beau. C’est tragique. C’est magnifiquement raconté. Yves Jacob sait parfaitement emmener son lecteur avec lui revivre l’histoire de notre région.



J’adorerais prendre un café avec Monsieur Jacob, à l’écouter parler de ses recherches et de ses livres. Cet homme est captivant, fascinant. A avoir pu échanger quelques mots avec lui au Salon du livre de Trouville, je crois que je pourrais passer des heures à l’écouter raconter les grandes et petites histoires de Normandie.



Une pépite régionale.


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Les anges maudits de Tourlaville

L' histoire d'amour dramatique et incestueuse entre Julien et Marguerite de Ravalet, frère et soeur, à Tourlaville dans le Cotentin du XVIIème siècle. L'histoire commence au château des Ravalet en décembre 1593. La petite Marguerite a sept ans et son frère Julien onze ans. Les deux enfants sont inséparables et partagent les mêmes jeux. L'adoration que se portent les petits va évoluer dans le temps et se muer en un amour fort et une passion charnelle. Un amour "contre nature". On arrive même à ne plus les juger et à oublier qu'ils sont frère et soeur. Un roman passionnant et dramatique qui est bouleversant. On en sort pas indemne.
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Les anges maudits de Tourlaville

GRANDIOSE ! DIVIN ! INCONTOURNABLE ! SUBLIMISSIME !!!

Je vais de ce pas voir quels autres romans pourraient m'inspirer de ce même auteur qui j'ai découvert une fois encore grâce à la Médiathèque après avoir déjà vu une pâle adaptation cinématographique en comparaison de cette authentique histoire de coeur...
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Les anges maudits de Tourlaville

Un roman qui sort de l'ordinaire.
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Les anges maudits de Tourlaville

en bonne Normande, je connaissais l'histoire (et sa fin) avant de lire le roman et les XV°-XVIII°s sont ma période de prédilection donc j'ai beaucoup lu et étudié cette période, donc cela a peut-être impacté mon regard sur l'ouvrage.

J'ai trouvé que l'auteur ne voulait pas jugé le sujet : il parle avant tout d'amour, d'une passion indomptable, de (fausses ou courtes) tergiversations, de tentatives d'éloignement, religion etc), c'est la jeune fille qui porte le plus de responsabilités; l'auteur a pris des libertés avec l'Histoire alors qu'il semble avoir veillé au cadre. je salue d'ailleurs son écriture très immersive. mais je sors de ma lecture avec une impression mitigée, je n'ai pas réussi à "accrocher" aux personnages... il me semble que la série La Florentine, de Juliette Benzoni s'inspire de cette histoire : j'irai peut-être voir ces romans par curiosité....
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Les anges maudits de Tourlaville

J'ai bien aimé ce roman écrit comme un article de journal rapportant précisément les faits mais négligeant un peu l'aspect plus personnel.
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Les anges maudits de Tourlaville

C’est un roman d’une grande érudition que nous propose Yves Jacob avec cet opus. Nous entraînant sous le règne d’Henri IV avec ses mœurs et ses paysages, c’est avec un bonheur non feint que j’ai découvert l’histoire d’un amour trop grand, l’histoire d’amour entre un frère et une sœur, Marguerite et Julien de Ravalet.



Histoire réelle hors du commun, agréable pour son côté historique - j’ignorais complètement cette histoire -, mais aussi pour son écriture un peu vieillotte, sa sensibilité et sa pudeur, - l’auteur ne bascule effectivement pas dans une histoire graveleuse et sordide -, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre qui m’a littéralement transportée en d’autres temps et en d’autres sentiments.

En effet, moi qui pensais être choquée par cette histoire d’inceste, j’ai été étonnée de voir que finalement je ne l’ai pas été.

Alors, cela vient peut-être du fait que l’auteur arrive à nous faire oublier que se sont un frère et une sœur, peut-être que ça vient du fait que cet amour était tout ce qui avait de plus naturel, ou peut-être que ça vient du fait que ce n’est réellement pas si choquant, mais quoi qu’il en soit à aucun moment dans ce livre je n’ai ressentie de dégoût, si ce n’est que sur la fin devant l’intransigeance des juges et devant la peine démesurée.



Outre le fond, et comme je l’ai déjà un peu dit, j’ai aussi énormément apprécié le décor de ce livre qui m’a transportée en "d’autres temps", vu que l’auteur a vraiment su faire ressortir par le langage, les gestes courants, les discussions, les chevauchées, etc., la vie et la mentalité de l’époque - même si je ne cache pas que parfois cette dernière avait de quoi énerver dans nos pays avancés.

En plus, sur ce point-là, ce qui a été agréable c’est qu’Yves Jacob n’a pas fait d’interminable longueur pour planter son décor, alors que souvent les auteurs peuvent être tentés d'en faire dans les romans historiques, lui il a mélangé tout cela à l’intrigue, ce qui fait que le récit ne souffre pas de pesanteur et ni de longueur. Tout défilait naturellement, pour le plus grand bonheur de la lectrice que je suis.



Bref, c’était une lecture envoûtante et enrichissante et je ne peux que la conseiller. En passant j’ai vu un peu par hasard qu’il y a eu un film présenté sur cette histoire au dernier festival de Canne. Alors mise à part le fait que je déteste le cinéma, je vous conseille ce livre avant tout car lui au moins il se passe à la bonne époque et contrairement au film il a de bons avis. (C’était gratuit.)
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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