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Critiques de Yves Jacob (71)
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Marie sans terre

Un roman poignant ! Née dans le Cotentin, j'ai particulièrement apprécié les mots en patois, le contexte rural dans une ferme de la Manche est parfaitement décrit. Beaucoup de similitudes avec le vécu de mon arrière grand-mère et de mon grand-père , ce livre m'a tiré des larmes plusieurs fois. Sous la belle plume d'Yves Jacob, la dure vie de Marie à qui on s'attache très vite.
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Marie sans terre

Doucement, j’arrive vers la fin de cette énième année littéraire et je tente, comme je peux, de rattraper un retard pris sur un challenge. Le livre que je vais traiter ici, via ma chronique, aurait dû être lu depuis le mois de mai et nous en sommes bientôt à novembre. En tout cas, c’est un bouquin que j’ai su hautement apprécier car nous entrons dans l’un de mes genres favoris : la littérature de terroir. Ce roman, trop court à mes yeux, narre le récit de vie d’une femme qui ne cesse de se révéler au fur et à mesure des épreuves qui jonchent son chemin. Elle pourrait se plaindre à une quelconque déité et pourtant, cette dernière accepte tout avec une certaine fatalité et nous espérons, très vite, qu’un dénouement heureux lui soit offert. Bien sûr, je n’en dirais pas plus à ce sujet, vous invitant à lire le livre pour savoir comment l’histoire de cette brave Marie se termine et pour moi, il est l’heure de passer à la rédaction de mes fameuses listes.



Point négatif :



• Il m’a manqué ce petit quelque chose pour faire de ce bouquin, un coup de cœur. Néanmoins, je m’en sors avec une très bonne impression et ce roman restera dans ma bibliothèque un certain moment, voir définitivement.



Points positifs :



• La taille aléatoire des chapitres.

• Comme j’ai su le dire quelques lignes plus haut, rien n’est épargné à cette brave Marie. Dès l’enfance, cette dernière a la malchance de ne pas connaître l’amour d’une mère, vivant dans une misère la plus totale mais fort heureusement, elle peut tout de même compter sur son grand frère. Les choses commencent à s’arranger lorsque notre héroïne est en âge de travailler et à partir de là, son quotidien change du tout au tout. Néanmoins, loin d’être tirée d’affaires, elle subira encore les affres de la vie selon les rencontres effectuées sur sa route.

• Grâce à ce livre, nous en savons un peu plus du quotidien vécu par nos aînés, dans les campagnes françaises. Ces derniers sont unanimes : les méthodes d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles de leur époque et doucement, ils déplorent la déshumanisation de leurs conditions. La course à l’argent y est pour beaucoup, ce qui n’est guère étonnant.

• Cette histoire commence en 1920. On se doute très bien qu’en progressant dans le roman, nous allons entrer dans un conflit qui a secoué la planète entière : la seconde guerre mondiale. Très vite, les premières rumeurs arrivent dans les campagnes environnantes mais tant que le drame ne se déroule pas sous les yeux, personne ne veut y croire. Néanmoins, les premières peurs se manifestent, on s’équipe doucement dans certaines fermes afin de suivre l’évolution de l’ennemi et puis soudain, ce dernier fait son apparition. Il est toujours intéressant de connaître la réaction de ces terres éloignées lors de cette période trouble.
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Les sortilèges du Tremblay

Bonjour,



Voici un roman que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Les sortilèges du Tremblay" de Karine Lebert aux éditions France Loisirs.



C'est l'histoire d'une Irlandaise qui s'expatrie en France, en Bretagne exactement, pour y pratiquer l'art de la dentelle dans une maison de couture. C'est ainsi qu'on va suivre sur plusieurs générations la famille de dentellière aux pouvoirs de sorcellerie qui sont étroitement liés au domaine du Tremblay et avec ses héritiers.



Un roman que j'ai trouvé bien écrit dans l'ensemble, même s'il ne m'a pas transportée plus que ça. L'histoire familiale est surtout contée de manière succincte, s'arrêtant sur des pans de leur vie assez conséquentes sur l'avenir de la famille. Plus on avance dans la génération, plus la succession se répète un peu, ce qui, à la longue, devient vite ennuyant. La malédiction qui se transmet à la génération suivante finit un moment par me lasser.



J'ai quand même aimé le côté légende et sorcellerie en Bretagne, la contrée est déjà reconnue pour cela et dans ce livre, les légendes s'entretiennent. Ce don qui se transmet que de mère en fille est un trésor familial, ce pouvoir de guérisseuse qu'elles vont toutes chérir au fil du temps.



Je reste mitigée sur ma lecture. Ce n'est pas une fausse note, c'est juste qu'il ne m'a pas marqué l'esprit. J'avais cru que ce roman serait plus ancré dans l'imaginaire, le titre est trompeur.



Bonne lecture amis Lecteurs
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Meurtre au château



Dans « Meurtre au château », Yves Jacob nous relate un fait divers qui défraya la chronique à l’aube du XX éme siècle, tout près de la ville de Falaise en Normandie.

Un meurtre hors du commun, au sein d’une famille de châtelain, les Ménard de Couvrigny, apparemment respectable, mais au sein de laquelle, dans un château à l’ambiance sombre et crasseuse, il se passait des scènes de débauche et d’inceste.

Sans dévoilé toute l’intrigue et son dénouement fatal, le baron Maxime Ménard de Couvrigny avait épousé en juste noce sa cousine germaine Marguerite Amélie Hélie de Trépel. Jolie femme du temps de sa jeunesse, Marguerite de Couvrigny est devenue au fil du temps une baronne sale, alcoolique et dépravée, qui se livrait sur ses jolies domestiques à des activités sexuelles sans retenues.

Maxime de Couvrigny, honnête homme et apprécié hors les murs de son château, était accablé de dettes, une descente aux enfers accentuée par les dépenses en boissons de son auguste épouse et les trafics illicites de celle-ci.

Une histoire de famille effroyable, que nous raconte avec moult détails l’écrivain Yves Jacob. Il faut lire « Meurtre au château », le récit terrifiant de la vie de la famille des Ménard de Couvrigny, qui se termine par un assassinat.



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Les Deux Vies de Marie Salmon. Nouvelle édition

J'ai lu la nouvelle édition du roman d'Yves Jacob " Les deux vies de Marie Salmon" paru aux éditions Presses de la cité. Ce roman est inspiré d'un fait réel. L’affaire Marie Salmon nous entraîne dans la sinistre réalité d’une justice qui n’en avait que le nom.



A l'été 1781, Marie, 21 ans, est accusée d'avoir empoisonné son maître au service duquel elle venait d'être engagée depuis cinq jours. Elle est donc arrêtée, jetée en prison et condamnée à être brûlée vive. Sa culpabilité et les motifs de cet acte sont mal établi et Marie va devoir se battre seule au fond de son cachot avec pour seule compagnie la visite de rats qui lui apporte du réconfort. Mais un avocat, Pierre-Noël, convaincu de l'innocence de Marie, va se prendre de passion pour l'affaire et petit à petit, ils vont même s'éprendre l'un de l'autre.



Au travers de ce roman, Yves Jacob dresse un tableau des mœurs de l’Ancien Régime en nous promenant dans les rues de Paris, de Caen ou de Rouen.

J'ai passé un excellent moment lecture avec ce magnifique bon dans le passé.
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L'arbre déraciné

Un ouvrage entraînant des premières pages, jusqu'à environ la moitié de l'histoire. Après, c'est la dégringolade absolue. L'auteur m'a complètement perdu. Non pas dans l'incompréhension d'un scénario des plus banals, mais plutôt dans des interactions (et réactions) puériles de la part des personnages principaux.



Les descriptions des états émotionnels des personnages (souvent simplistes) sont agrémentées de verbiages plus ou moins inutiles, dénués de profondeur et de résonance.



Si ce roman se veut être une histoire d'amour "[...] immense et pure [...]", bon sang, ce qu'elle est torturée et malsaine !



Le dernier tiers du livre a, pour moi, été pénible à lire.

Dommage.
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Le silence de Justine

En 1972, dans les environs de Rouen, un enfant de dix ans est assassiné et la jeune fille qui l’accompagnait est sauvagement agressée. Commence alors une enquête menée par Julien Delavigne. La jeune fille va changer plusieurs fois de version des faits et de description de son agresseur. Elle désigne finalement Adolphe Neveu. Nous allons suivre le déroulement de cette enquête ainsi que le procès. L’auteur nous décrit les conditions de vie à cette époque et les relations des habitants. Les rancœurs, les sentiments et ressentiments, les relations entre le peuple et la bourgeoisie sont relatés dans ce roman tiré d’une affaire ayant existée.

J’ai beaucoup aimé ce roman.

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Les blés seront coupés

Les Blés seront coupés, en Normandie, malgré l’absence de son mari, parti au front de 1914, sa femme Hélène prend en charge les travaux de la ferme pour tenter de préserver le foyer familial…….

Amour passions deuils, rebondissements s’enchainent et sont loin de laisser le lecteur indifférent, avide de connaitre la destinée de tous les personnages attachants de cette saga, bien écrite, facile et agréable à lire.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Marie sans terre

En 1922, Marie a cinq ans. Elle a un frère Robert qui a cinq ans de plus qu’elle. Prudence, leur mère est alcoolique et leur fait vivre une vie de misère.

Trouvé dans une boîte à livre, j’ai été agréablement surprise par cette histoire. L’auteur nous prévient au début de l’ouvrage qu’il rend compte du témoignage de Marie et de son mari qui ont vraiment existé mais en faisant quelques changements pour les autres personnages. Une histoire d’enfant martyre qui ne laissera pas insensibles certains lecteurs. Je regrette juste qu’il ne soit pas allé un peu plus loin dans la description des personnages mais bon, cela reste un récit digne d’intérêt.
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Sous l'ombre des pommiers

Les romans terroir sont un genre à part entière. J'ai l'impression de n'en avoir lu qu'en français mais peut-être en existe-t-il dans toutes les langues. J'aime leur façon de nous plonger dans une région française et une époque (ici la Normandie de la fin du XIXème siècle), très souvent en se basant sur un métier particulier (ici les fabricants de cidre). Cela ne reste tout de même pas mon style préféré car je lui trouve un certain manque d'originalité stylistique et narrative (il ne faudrait pas faire fuir le lectorat habituel) et parfois un manque de force dans les personnages principaux.



Malheureusement ces défauts se retrouvent ici et peut-être même de façon renforcée. Les personnages peuvent être décrits en deux ou trois traits (Victor est beau gosse et violent, Alphonsine séductrice et bravache, Aubin louche mais est un garçon honnête et travailleur, Mariette est belle mais sage) et fonctionnent en duo ou trio opposés (la famille Lefebvre est caractérisée par la violence, la radinerie et le conservatisme, là où les Canteleux sont généreux, ouverts et progressistes). Le seul duo finalement assez réussi est celui des chiffonniers mère et fils : l'ivrogne Céleste et son fils Hyppolite, l'idiot du village, savoureusement surnommé Innocent III. Ils apportent un peu d'inattendu et d'originalité à cette galerie de protagonistes bien trop figée.



Cela aboutit à des histoires stéréotypées, où chacun joue tour à tour le rôle qui lui est dévolu, de façon très répétitive, l'intérêt n'étant relancé que par des rebondissements finalement attendus et logiques. Plus gênant, l'auteur s'emmêle même parfois dans sa narration pourtant linéaire. En effet, il nous annonce d'abord par exemple qu'on vient annoncer un décès dans une famille le matin… alors qu'on se rend compte deux pages plus loin que cette famille a elle-même participée à la veillée funèbre dans la nuit… Hum…

Ne lisant jamais les quatrièmes de couverture, je n'ai compris qu'à la fin que l'histoire est construite sur un fait divers s'étant réellement produit. Quand on y arrive, c'est presque encore plus stéréotypé et répétitif puisqu'on assiste aux interrogatoires… puis aux contre-interrogatoires… puis au procès… d'une histoire qu'on connait puisqu'on vient de nous la décrire. L'intérêt semble être qu'on a reproduit in extenso des parties des réels PV de police et d'audience. Oui, et ?



Alors l'intérêt du terroir me direz-vous ? J'ai été content et nostalgique de faire des liens entre les traditions et le parler normands décrit et ce que je connais de mon Nord d'enfance. La langue d'oil permet d'unifier les patois locaux de la partie Nord de la France et certaines tournures ont sonné familièrement à mon oreille. La manière de faire dans les mariages ou à table ne m'était pas non plus totalement étrangère. Les passages sur la récolte des pommes et la fabrication des différents cidres et boissons à base de la récolte sont finalement assez succins et ne parviennent pas à relever l'ensemble.



Je ne lis au maximum qu'un roman terroir par an… Celui-ci ne m'incitera vraiment pas à augmenter ma moyenne !

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Jacques Cartier : De Saint-Malo au Saint-La..

Une biographie assez brève, écrite dans un style fluide, de celui qui le premier a cartographié les côtes du Canada.

Il espérait découvrir ce fameux passage par l'ouest vers les Iles d'Asie et leurs richesses, passage qui n'existe pas comme il l'a lui-même compris.

Contemporain de François Ier qui a financé ses voyages, malouin, il était un marin et un explorateur hors pair. Au cours de ses trois voyages, il a beaucoup observé la nature et les peuples autochtones, cherchant à dialoguer avec eux et a établi un lexique des mots Hochelaga.





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Une mère en partage

Héloïse et Yann sont les parents de deux jeunes femmes d'une vingtaine d'années. L'une d'elle, Séverine, décède lors d'un incendie dans une boite de nuit où elle était sortie s'amuser. Sa sœur, aux toilettes à ce moment-là en a réchappée. Depuis, Héloïse ne parvient pas à surmonter son deuil. Deux ans passent. Elle néglige son couple et sa fille Isa qui préfère prendre le large, encouragée par son père, pour échapper à la tristesse de la maison familiale.

Un jour, le père et la fille décident de proposer un projet à Héloïse : celui de devenir famille d'accueil pour les enfants dont les parents ne peuvent plus s'occuper.

Après quelques hésitations, Héloïse se lance et quelques mois plus tard, la famille accueille deux enfants, Justine, 6 ans, et son frère Raphael, 5 ans. Leur père est en prison et leur mère alcoolique. Les services sociaux leur ont donc retiré la garde de leurs enfants le temps qu'ils remettent de l'ordre dans leur vie.



Ce n'est pas un chef d'œuvre de la littérature contemporaine. Il y a quelques maladresses d'écriture, des clichés, des longueurs. Mais globalement, ce roman sans prétention rempli bien son contrat. Il est divertissant. Il se lit facilement. Les enfants sont attachants. On n'en demande pas plus.
Lien : https://christine-lecture.bl..
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Les anges maudits de Tourlaville

GRANDIOSE ! DIVIN ! INCONTOURNABLE ! SUBLIMISSIME !!!

Je vais de ce pas voir quels autres romans pourraient m'inspirer de ce même auteur qui j'ai découvert une fois encore grâce à la Médiathèque après avoir déjà vu une pâle adaptation cinématographique en comparaison de cette authentique histoire de coeur...
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Le silence de Justine

Le silence de Justine relate un fait authentique qui a mis en émoi, la Normandie, et même la France entière, à la fin du XIXe siècle.





Le soir du 22 novembre 1872, un petit garçon et une jeune fille sont agressés, sur le chemin du retour de leur usine. Le petit Delphin Luce, âgé de dix ans périt et Justine Boulard, vingt ans, est dans un état critique. Avant de tomber dans l’inconscience, ses cris attirent d’autres ouvriers. Pendant la première phase de sa convalescence, sa mémoire est défaillante. Même si elle affirme qu’elle reconnaîtrait l’agresseur, ses premières paroles désignent des personnes ayant un alibi vérifié. Ses certitudes varient très souvent. Jusqu’au jour où elle accuse formellement Neveu, un contremaître qui rentrait, habituellement, avec eux.





A partir d’événements et de personnages réels, Yves Jacob a imaginé la vie et la personnalité des protagonistes. Aussi, le livre est une alternance de faits historiques et de fiction ainsi que de suspense et de description de la vie quotidienne, au XIXe siècle. Il dépeint le difficile travail à l’usine. Delphin y travaillait alors qu’il n’avait que dix ans. Il exprime la solidarité des villageois envers Justine. L’auteur a inventé la vie des acteurs du drame, que ce soient les victimes, les enquêteurs, les témoins ou les accusés. Cet aspect romanesque rend le récit passionnant et vivant.





L’enquête est fondée sur les témoignages et, alors que les moyens de communication n’existent pas, les rumeurs et fausses informations circulent, sans retenue, et sont ce qui constitue le dossier. Pour la justice, il s’agit de décider de la vie d’un homme, sur la base d’opinions. La plaidoirie très convaincante de l’avocat de la défense le démontre. Neveu risque la peine de mort…

[…]





La suite sur mon blog...






Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Les anges maudits de Tourlaville

en bonne Normande, je connaissais l'histoire (et sa fin) avant de lire le roman et les XV°-XVIII°s sont ma période de prédilection donc j'ai beaucoup lu et étudié cette période, donc cela a peut-être impacté mon regard sur l'ouvrage.

J'ai trouvé que l'auteur ne voulait pas jugé le sujet : il parle avant tout d'amour, d'une passion indomptable, de (fausses ou courtes) tergiversations, de tentatives d'éloignement, religion etc), c'est la jeune fille qui porte le plus de responsabilités; l'auteur a pris des libertés avec l'Histoire alors qu'il semble avoir veillé au cadre. je salue d'ailleurs son écriture très immersive. mais je sors de ma lecture avec une impression mitigée, je n'ai pas réussi à "accrocher" aux personnages... il me semble que la série La Florentine, de Juliette Benzoni s'inspire de cette histoire : j'irai peut-être voir ces romans par curiosité....
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Romain sans Juliette

Ce roman m'a un peu déçue car l'histoire d'amour, pourtant présentée comme exceptionnelle et digne de Roméo et Juliette (ou presque), ne m'a pas touchée tant que cela. La description m'a semblé trop factuelle, trop froide par rapport à la passion qu'elle est sensée reflétée. En plus, la première partie, qui raconte la rencontre et la découverte de l'être aimé, est "polluée" par des considérations touristiques qui donnent l'impression de lire des extraits d'un guide de voyage plutôt que le roman d'un grand amour.



J'ai davantage apprécié la façon dont l'auteur nous raconte le quotidien d'un écrivain, entre période d'écriture, promotion des livres, recherche d'idées, signature en librairie ou sur des salons, délais à tenir, rencontre avec les lecteurs… Cela m'a paru beaucoup plus vivant, et pour cause : Yves Jacob parle d'expérience.



Au final, cela donne une lecture agréable, mais pas vraiment captivante.
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Marie sans terre

Lu en Avril 2020

Roman découpé en trois parties.

Première partie : Marie est enfant, elle vit avec son frère et sa mère qui vagabonde et les trimbale partout. Elle ne se sent pas aimée ni voulue par sa mère. Elle part travailler comme domestique et sa mère reçoit tout le salaire, qu'elle dépense en boissons.

Marie tombe sous le charme d'un jeune homme. Il veut en profiter mais elle ressent qu'il est comme tous les hommes et se refuse, elle ne veut pas finir mère-célibataire comme sa propre mère.

Marie rencontre un autre jeune homme, Julien, qui la respecte. Ils partagent un bout de vie ensemble, cachés, et se déclarent leur amour. Le jeune homme doit partir à la Seconde Guerre Mondiale mais ils se promettent de s'attendre.



Deuxième partie : la guerre. Marie travaille encore comme domestique. Elle remet la moitié de son salaire à sa mère même si leur relation reste distante.

Elle sait lire mais pas écrire. Elle reçoit du courrier de Julien, qu'elle dévore. Puis, plus de lettres. Elle s'inquiète. Elle entend parler des déboires de cette guerre et pense qu'elle a perdu Julien, qu'il est mort. Elle n'a pas pu lui annoncer que son enfant est de lui. Elle est mère-célibataire comme sa propre mère.

Un autre employé de la ferme lui déclare son amour et son envie de mariage. Il accepte son enfant et ils iront vivre chez sa mère à lui. Malgré sa promesse à Julien et comme elle pense qu'il est mort, elle accepte car ce nouveau compagnon la respecte.



Troisième partie : après la guerre. Marie a eu un enfant avec son mari. Elle a deux enfants. Julien revient de la guerre. Elle n'y croyait plus. Elle est mariée et reste fidèle à son mari malgré l'amour qu'elle ressent pour Julien. Elle se refuse à lui et lui en explique les raisons. Elle lui cache que son premier enfant est le sien.

Julien part travailler ailleurs. Il sombre dans l'alcool. Le marie de Marie est jaloux de Julien et n'a pas confiance. Il sombrera aussi dans l'alcool.

Le premier enfant de Marie mourra. Son mari également. Elle avouera alors à Julien sa paternité.





Magnifique histoire. On ressent bien le travail, les labeurs et douleurs d'autrefois. Le problème de l'école manquante, heureusement qu'en France elle est obligatoire à présent (malgré notre confinement actuel, le savoir reste à disposition).

J'ai adoré ce livre. Marie a des valeurs, elle a eu une enfance difficile mais elle s'est battu. C'est une biographie romancée.

Il y a des expressions de Normandie. Elles sont expliquées en bas de page. Cette histoire est réelle et je me suis bien ancrée dans la romance.
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Les sortilèges du Tremblay

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Le silence de Justine

Tout en dénouant les fils d’une authentique énigme judiciaire, Yves Jacob, récompensé notamment par le prix Guillaume-le-Conquérant et le prix du Roman populaire, brosse une passionnante peinture de la Normandie du XIXème siècle, entre ville et campagne, bourgeoisie distinguée et monde ouvrier.

L’auteur donne un éclairage très intéressant sur l’acte civique et le devoir citoyen des jurés d’assises, qui selon leur « intime conviction », sont chargés de rendre la justice.

Mais comment décide-t-on de la culpabilité de quelqu’un ? Comment choisit-on sa peine, sachant qu’au moment des faits décrits par Yves Jacob, la peine capitale était toujours en vigueur ?

Les questions de responsabilité et de l’angoisse du « pouvoir de juger » se posent alors. Elle forcent le lecteur à réfléchir au fait que la peine de mort est irréversible et le risque d’exécuter un innocent toujours présent…
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Les anges maudits de Tourlaville

Un roman qui sort de l'ordinaire.
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