AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Élodie Delfa (17)


Son père était un grand défenseur de la liberté sous toutes ses formes. Liberté d’expression, de pensée, de choix, de vivre avec qui l’on voulait, où l’on voulait, comme on le voulait. Si bien que si leur mère n’avait pas mis le holà dans certains choix de vie de ses filles en donnant une opinion, plus tranchée que la sienne, les sœurs Murier se seraient perdues dans des courses farfelues à la poursuite de leurs rêves les plus fous.
Commenter  J’apprécie          10
Perséphone s’était senti pousser des ailes. Sa vie amoureuse était inexistante depuis son mariage avorté au pied de l’autel avec cet enfoiré de Steve, deux ans plus tôt. Et voilà qu’elle avait fait la rencontre d’Adalric. Elle qui se croyait hermétique à toute forme de romance, espérait presque que le séduisant quadragénaire pourrait la guérir. Son sourire
Commenter  J’apprécie          10
La potentialité d’une mauvaise rencontre se dessinait de plus en plus. Il était possible que Phèdre se soit trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Perséphone en savait quelque chose !
Commenter  J’apprécie          10
Elle avait en partie réalisé son rêve en devenant rédactrice en second d’un célèbre magazine à scandale : Mutines. L’hebdomadaire féminin, aux couvertures acidulées flanquées de célébrités dénudées, se déclinait sur le net et dans les kiosques depuis cinq ans et rencontrait un succès grandissant. Phèdre était chargée de gérer les révélations et les interviews de la sphère people. Un ramassis de suppositions et de ragots, assorti de conseils douteux sur la mode, le sexe ou la cuisine. Rien sur les relations profondes, la planète ou la culture, bien entendu.
Commenter  J’apprécie          10
Sauter un repas était un concept que la trentenaire avait du mal à concevoir, mais ce soir, elle n’avait pas eu le choix. Elle croqua dans le gâteau et des saveurs olympiennes de beurre et de caramel tapissèrent son palais gourmand. Mâchant avec une application consciencieuse sans se départir de son air concentré, elle cliqua sur la souris intégrée dans son ordinateur. Frimousse, réseau social des gens à la pointe de la tendance, déroula le fil d’actualité de la page de sa sœur aînée. Poèmes, morceaux de phrases agrémentés de photos chics ou chocs, clichés de mode et selfies retouchés de Phèdre en compagnie de ses amis ou de son chien, Babble2, défilaient. Rien de suspect ni d’inquiétant. Du moins, en apparence. Car tout ceci n’était qu’une façade virtuelle. La vérité était ailleurs, mais où ?
Commenter  J’apprécie          10
Coup de coeur ❤ pour moi !
Très belle découverte avec ce tome 2 avec les enquêtes de Persephone !

J'adore les Cosy Mystery et l'illustration de la couverture m'a beaucoup plu !

Je me suis posée la question si je devais lire le tome 1 avant celui ci ; finalement j'ai choisi de lire ce tome 2 directement .
J'ai juste lu le résumé du Premier tome et cela ne m'a aucunement dérangé pour rentrer dans l'intrigue.

🕵️‍♀️Nous suivons Perséphone qui se retrouve au coeur de l'enquête malgré elle..en effet sa soeur Phèdre à disparu dans des conditions plutôt particulières...

Indices et Quiproquos se mêlent parfaitement ici, avec le retour de son Ex, mais aussi ce beau brun que Perséphone va recroiser dans cette intrigue...et sa famille au milieu...un sacré cocktail !😁

🕵️‍♀️Le personnage de Perséphone est tout simplement attachant, à la fois fragile mais "cash" quand il le faut! Naturelle et Curieuse pour mener à bien son enquête !

Sa tante Janis m'a beaucoup plus aussi, extravertie et très drôle.😂

Une bonne dose d'humour, une pincée de suspense...et un peu d'amour aussi !
Tous les ingrédients réunis pour passer un super moment de lecture détente, sans prise de tête !😁

Si vous aimez le personnage d'Agatha Raisin de M.C Beaton, ce cosy mystery vous fera fondre !😉

J'ai tellement accroché que du coup je vais lire le tome 1 !
Commenter  J’apprécie          10
Il y eut un éclair de lumière et Perséphone Murier se figea de terreur, observant, hébétée, l'arme pointée su elle dans la pâleur lunaire. Son cœur s'affola et elle déglutit, la bouche sèche et le teint blême. La main qui la menaçait ne tremblait pas. Perséphone secoua ses courts cheveux roux, comme si cela pouvait lui permettre de fuir le présent.
Mais elle était pris au piège. La nuit de mai refermait son manteau sombre sur cette scène tout droit sortie d'un mauvais film, pour l'y engloutir à jamais.
Comment la situation avait-elle pu déraper à ce point ? Durant un court instant, ses yeux apeurés passèrent en revue ses acolytes, immobiles comme des statues de cire au visages glacés d'effroi. Des pions sur un échiquier ! lui souffla Trompette, son mental insolent, alors que retentissait dans l'atmosphère nocturne une voix implacable chargée de haine.
- On me donne pas d'ordres à moi, pétasse !
Commenter  J’apprécie          10
- Votre maison est magnifique, madame Toussaint-Malvac !
- Vous pouvez m'appeler madame la comtesse, condescendit-elle. Désormais, c'est à mon fils Adalric, qu'appartient le domaine. Les hectares, les vignes et le manoir. Je lui ai fait donation de ma part à la mort de son père, il y a de cela quinze ans. C'est un garçon travailleur. C'est tout ce qui compte par ici. Un fils doit toujours honorer sa famille, ne croyez-vous pas ?
- Oh, euh... oui, sans doute, bredouilla Perséphone.
La vieille détourna le regard, fit rouler son fauteuil vers la pièce face à l'entrée et la jeune femme la suivit.
- Entrons dans le vif du sujet, déclara la comtesse en s'effaçant pour laisser passer son invitée. Voici la salle de cérémonie !
Commenter  J’apprécie          10
- Vous pensez que je suis une petite idiote acariâtre, et moi, je pense que vous êtes un vieux con despotique, lâcha Perséphone en imitant son air supérieur. Restons-en là !
(page 139)
Commenter  J’apprécie          00
....
- Qu'elle dommage qu'elle ait des rêves trop grands pour elle ! trancha la comtesse d'un ton froid. Il est important de savoir rester à sa juste place, ne croyez-vous pas, madame Murier?
Elle l'observait tel un rapace sur le point de fondre sur sa proie. Perséphone pinça la bouche, mais ne dit rien.
Qu'est-ce que c'était encore que cette réflexion ? Personne n'avait de rêve trop grand pour soi ! Et quand bien même ? Ses parents lui avaient appris à viser haut et à être ambitieuse.
La seule "juste place" était celle que l'on se choisissait.
(page 46)
Commenter  J’apprécie          00
Ce n'était pas qu'elle avait la frousse, mais son courage avait une fâcheuse tendance à s'étioler à la nuit tombée.
(page 49)
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas pour ces bêtises de réseaux sociaux qui tendent à démultiplier une surexposition de la médiocrité, mais il faut vivre avec son temps !
Commenter  J’apprécie          00
Ravalant sa morgue, Perséphone termina son croissant et attaqua sa chocolatine. Le fourrage noir et fondant emprisonné dans le feuilletage aérien acheva de la revigorer et elle réprima un soupir d'extase. Elle était persuadée qu'il existait une gourmandise adaptée à chaque situation, et ce matin, les douceurs boulangères suaves et tièdes avaient une saveur angélique. Repue et rassérénée, elle sirota son thé en silence.
Commenter  J’apprécie          00
Il se redressa juste à temps pour voir surgir dans la cave une silhouette noire qui devait faire une bonne tête de moins que lui. Il n'eut pas le temps de l'arrêter. D'une main gantée, l'intruse, vive comme l'éclair, referma la lourde porte dans un geste précipité avant de s'immobilier, le souffle court.
Avec une attention consternée, Adalric détailla la tenue de la nouvelle venue qui lui tournait le dos. Depuis les bottes jusqu'au cou, elle était moulée dans une combinaison de latex noire. Des mollets potelés chaussés de bottes, des cuisses charnues, un postérieur rebondi à souhait couronné d'une longue queue sombre, une cambrure de reins intéressante et des cheveux roux, retenus par un elastique, qui lui descendaient jusqu'à la taille. Sur sa tête, deux petites oreilles noires surmontaient son masque. La colère gagna Adalric en même temps qu'une furieuse envie de rire. Il était enfermé dans la cave de Bastien en compagnie de Catwoman !
Commenter  J’apprécie          00
Il y eut un « pom ! » sinistre et Perséphone atterrit à quatre pattes sur le sable de la plage, encaissant le choc. Une douleur lancinante lui parcourut le crâne. Il fallait fuir, vite ! Elle secoua sa courte tignasse rousse dans l'espoir de recouvrer ses esprits. Mais de grosses gouttes de sang s'écrasèrent sur le sable, éclairées par la lumière du feu de camp non loin d'elle. Étouffant un gémissement apeuré, la jeune femme se retourna. [...]
- À L'AIDE ! hurla-t-elle [...]
Elle était faite comme un rat.
Commenter  J’apprécie          00
Prologue

"En juillet, la faucille au poignet"

Il y eut un "pom !" sinistre et Perséphone atterrit à quatre pattes sur le sable de la plage, encaissant le choc. Une douleur lancinante lui parcourut le crâne. Il fallait fuir, vite ! Elle secoua sa courte tignasse rousse dans l'espoir de recouvrer ses esprits. Mais de grosses gouttes de sang s'écraserent sur le sable, éclairées par la lumière du feu de camp non loin d'elle. Étouffant un gémissement apeuré, la jeune femme se retourna. Éclipse, son adorable chat noir, vola dans les airs en miaulant de douleur.

Sauve qui peut, ma vieille ! cria Trompette, sa petite voix intérieure, dans son esprit en panique.

Sonnée, Perséphone se releva à la hâte, mais ses jambes se déroberent sous elle.

- À l'aide ! hurla-t-elle.

La musique battait son plein, dans l'épaisseur de la nuit. Elle était seule, face à son agresseur qui brandissait à nouveau sa lourde bûche.

Le coeur cognant à se rompre, Perséphone comprit qu'elle n'assisterait jamais au mariage de sa sœur.

Elle était faite comme un rat.
Commenter  J’apprécie          00
Il y eut un énorme crissement de pneus et l'Austin mini vert bouteille tournoya sur la chaussée.
Perséphone Murier se cramponna de toutes ses forces au volant, priant en silence ce bon saint Christophe, considéré comme le patron des voyageurs, pour qu'il lui accorde de s'en sortir indemne. Mais sa voiture glissait sur la route, incontrôlable, offrant à ses yeux noisette écarquillés d'angoisse, une alternance folle d'asphalte et de champs, avec le bleu du ciel en toile de fond. [...]
Le temps sembla s'étirer et Perséphone, impuissante et le cœur cognant à se rompre, pensa à Adalric, à sa famille, à ses clients, à sa vie et à la mystérieuse affaire dans laquelle était empêtrée cette pauvre Brigitte. [...]
L'Austin mini cahota, la secouant de tous côtés et Perséphone vit une énorme meule de foin se rapprocher à vitesse grand V.
Elle étouffa un cri et serra les dents, attendant l'impact.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Élodie Delfa (127)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
11 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}