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Citations de Émile Ollivier (17)


Construit sur une lande prise à la mer, Fort-Touron date de l'époque coloniale. Restauré sous l'occupation, Fort-Touron représente l'emblème de l'établissement pénitentiaire le plus infernal que les Américains aient laissé dans ce pays. Jumelé à un camp d'entraînement militaire pour soldats et miliciens, la prison de Fort-Touron détient un triste record : six mois d'espérance de vie pour celui qui franchit son enceinte comme prisonnier. Haut-lieu de la torture, de la réduction à des conditions de vie infra-humaines et de l'exécution sommaire, comparable en cela à Auschwitz ou Alcatraz, Fort-Touron, c'est la camp de la mort blanche.
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Il savait qu'il ne pouvait s'intéresser à aucune de ces filles riches, élevées, préparées pour décrocher "un bon parti" dans les hautes sphères de l'administration publique, du commerce, de l'armée et ainsi assurer la reproduction sociale.
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Aujourd'hui, que reste t-il de ma mère ? Cela fait tant d'années...Une odeur, un sourire, une photo ovale que je traîne dans ma poche, des riens qui m'obsèdent au point que je ne regarde même pas les filles que je croise. Elles me sont pour l'instant étrangères. Je ne suis pas né d'elles, ni elles de moi. Je ne les ai pas encore approchées; je ne les ai pas encore nommées. Je n'ai pas non plus appris avec elles, pas encore, l'alphabet des langues parallèles, la géométrie des corps, les théorèmes tremblants du désir.
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Ma mère m'entoura de ses bras, m'embrassa plusieurs fois et partit sans se retourner. Je ne percevais pas, à ce moment-là, toute la portée des paroles que je venais d'entendre, mais j'avais une sorte d'intuition, de lumière spontanée, celle que perçoivent les jeunes animaux lorsqu'ils viennent d'être sevrés par leurs parents.
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Depuis la colonie, rien n'a changé; le scénario est désormais classique. Le vieux vent caraïbe chargé de sel marin et d'odeurs putrides mordra encore le visage des habitants. La soldatesque dansera la meringue de la violence et de l'arbitraire. A la répression de la Semaine sainte où les maquereaux de carême auront servi d'entremetteurs aux harengs de barrique, succéderont les giboulées d'avril.
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Je croyais dur comme fer, et Amédée le savait, que cette terre sous nos pieds était ce qu'il y avait de plus solide. On est d'ici, pas d'ailleurs, même prisonniers - comment disiat-il déjà ? - claquemurés, dans cette baie de ronces et de bayarondes. J'étais persuadée que le plus beau pays du monde était celui où les rues sont pavoisées de sourires, où les maisons sont identifiées par des prénoms de connaissances, où les arbres recèlent le nombril d'êtres chers, où le vent prend la voix de l'être aimé, le doux bruit de la brindille cassée au tuyau de l'oreille.
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A l'approche de la soixantaine, alors que le portrait de ce qu'a été ma vie se trouve étalé devant moi, comment retrouver cette enfance vive, celle de l'enfant qui regardait, devinait, supputait, attendait, messager-aventurier d'un avenir dont il explorait la douleur en silence ? Comment retrouver ce labyrinthe qui résonnait des pas de ma solitude ? Comment dévider la phrase pour enrichir ses creux de résonances mythiques ? Ma mémoire a-t-elle gardé l'empreinte de ces jours d'euphorie où l'on apprend pour la première fois le bonheur exclusif d'une présence, ou n'a-t-elle conservé comme marque durable que les coups de gueule, les sanglots, les rancunes,les chagrins ? Dans le système fermé qu'était mon univers familial, ne serais-je pas en train de mettre en place un huis clos sur le thème de l'enfer des tribus ? Arriverai-je à libérer un flux d'énergie qui détacherait chaque atome et rendrait aux êtres que j'ai connus et côtoyés leur poids de singularité et de vérité ? J'ai beaucoup hésité avant d'entreprendre ce récit. Je savais de façon obscure qu'en me mettant à repasser par mon enfance, à regarder ma vie de cette rive lointaine et, du coup, à raconter des tranches d'Histoire de ce minuscule pays qui est le mien, j'allais réveiller de multiples histoires, les unes plus douloureuses que les autres, histoires pleines de vicissitudes, histoires à pleurer, mélopées lugubres. Méritent-elles vraiment d'âtre contées à ceux qui leur sont étrangers ? Ces mots légers, en ailes d'oiseaux, quasi impalpables, ces signes arrachés à l'ombre, à l'inachevé, à l'inéluctable pour tenter obstinément de les apprivoiser, reproduiront-ils ce que j'ai appris de la vie ou ne seront-ils que reflets d'un désir têtu de vivre ?
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Une cervelle d'Occidental, quoi! Cultivée et progressiste, qui porte en elle un chant secret, des siècles d'orgueil, résistant à l'oubli, conservant une tenace espérance au cours ultime des défaites.
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Nous venons d'un pays qui n'en finit pas de se faire, de se défaire, de se refaire. Coureurs de fond, nous avons franchi cinq siècles d'histoire, opiniâtres et inaltérables galériens. Nous avons subsisté et persévéré sur les flots du temps, dans cette barque putride et imputrescible à la fois, dégradable et pérenne. Notre histoire est celle d'une perpétuelle menace d'effacement, effacement d'un paysage, effacement d'un peuplement : le génocide des Indiens caraîbes, la grande transhumance, l'esclavage et, depuis la mort de l'Empereur, une interminable histoire de brigandage. Notre substance est tissée de défaites et de décompositions. Et pourtant, nous franchissons la durée, nous traversons le temps, même si le sol semble se dérober sous nos pas. Malgré vents et marées, malgré ce présent en feu, ce temps de tourments, cette éternité dans le purgatoire, nous continuons à survivre en nous livrant à d'impossibles gymnastiques.
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Amparo revenait de Cuba. Elle n'en revenait pas vraiment. Elle revenait de Cuba sans en revenir. En cela, elle ressemblait à ceux qui, ayant trouvé Jérusalem, continuent à la chercher ailleurs, éternellement, jusqu'au bout du monde, à l'infini, voire au-delà. A cette époque, elle était en difficulté avec Fellipe et lui avait donné rendez-vous à Miami, pour une explication finale, la quatrième en quatre ans. Les deux premières sont toujours les moins pénibles ; la jalousie n'est-elle pas la forme suprême de l'amour ? La troisième, ordinairement épouvantable : elle laisse éclater la douleur des promesses non tenues. La quatrième, toujours la pire : sans amour ni colère, rien d'autre que la lassitude et l'agacement nés de la répétition du même reproche, de la conviction que l'être avec qui l'on vit ne changera jamais, de la triste certitude qu'au fond, on s'en fiche.
La rupture ne se fait pas en sifflotant, les mains dans les poches. Qu'il est difficile de restituer l'autre à la foule ! On crie que tout est fini ; on tremble face à la béance du quotidien ; on recule devant le vide de l'indifférence, on hésite à ouvrir les portes sur les gouffres de la solitude. On peut se payer une fugue, un après-midi tout entier, et se raconter qu'on va prendre le bateau pour mettre fin à des années de vie commune. Au soir, on rentre, on retrouve sa place dans le lit et tandis qu'on s'endort, le bateau s'éloigne de plus en plus. Pour rompre, il faut avoir le courage de franchir l'instant d'après ; pour le franchir, il faut être prêt à utiliser des subterfuges, des moyens qu'on croit éprouvés et qui ne sont que panacées.
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A l'origine du voyage de Normand à Miami, il y avait ce que certains qualifieraient de désoeuvrement ; lui, Normand, y voyait une réponse à une insensible glissade sur le sol sans relief. Qu'aurait-il pu bricoler autour de cette existence ? Comment congédier le nostalgique et l'illusoire ? Longtemps il s'est esquinté à faire des compromis entre le je et le moi. Il y avait eu entre-temps la fragmentation, la perte, ce corps qui se lézardait sous le regard de celui qui l'habitait. Et pourtant, on sentait qu'il était encore heureux de vivre. La chaleur de la vie lui collait à la peau. Il en était le premier étonné et disait avoir lu quelque part - où et quand ? - que nous avons tous deux vies : celle dont nous avons rêvé dans notre enfance et dont nous continuons à rêver, adulte, sur fond de brouillard, la fausse ; et l'autre, celle que nous vivons, la pratique, l'utile, la vraie, celle où l'on finit par être conduit en bière.
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Quel besoin pressant d'argent avait motivé cette visite à mon père, ce torride midi de mai ? Une séance de cinéma avec les copains probablement. A cette époque, nous tenions à déshonneur de n'assister qu'à une représentation d'un de ces célèbres films d'aventure dont nous croyions presque les héros. Nous avions vu douze fois "L'Aigle des mers", quatre fois "Fanfan la Tulipe" et là, pour "Les Trois Mousquetaires", ma mère ne voulait pas entendre parler que j'y aille une énième fois. Je ne crois pas que ma mère soit jamais allée au cinéma, ne serait-ce qu'une seule fois, de toute sa sainte vie. Elle pensait que l'existence fournissait au grand jour, quoique parfois piteux, un excellent spectacle. Elle ne ressentait nul besoin de s'enfermer dans un trou noir pour contempler un défilé d'images factices et fades. Le cinéma lui paraissait une trouvaille inutile. "L'humanité, mon fils, aurait bien pu s'en passer". Sentence sans rémission. J'avais déjà tapé Grand'Nancy. Il ne restait plus que mon père malgré l'interdiction maternelle . Mais, c'était cela ou déchoir aux yeux des copains. Je me souviens d'avoir tournoyé longtemps autour du pot, faisant semblant d'être intéressé plus que de raison par cet Emile Ollivier que mon père appréciait tant. Le berger au pipeau se chargea de me rappeler que le temps, lui, impitoyable, ne manquerait pas de signaler mon retard à ma mère qui tenait la liste de mes fautes. J'avais déjà accumulé chez elle un passif excédentaire : actes de désobéissance répétés, graves manquements d'égard à la voisine, madame Choisil, effronteries insupportables. Elle m'avait promis que je paierais le prix fort, à l'heure de son choix. Chaque délit était comptabilisé et correspondait à un nombre déterminé de coups de rigoise, de "ce doigt de Dieu qui chasse les démons". C'était un nerf de boeuf qui laissait sur la peau son empreinte persistante, obstinée, pour rappeler les omissions et leur châtiment. Alors, je pris mon courage à deux mains et bafouillai ma requête. Mon père ne me demanda pas de justifier ma demande comme le font toujours les parents. Il déposa sur son bureau un stylo et une feuille blanche et m'indiqua de l'index la chaise placée devant : "On va jouer à quitte ou double, me dit-il simplement. Ecris-moi une lettre précisant le montant dont tu as besoin ; si tu ne commets aucune faute, je te donne le double."
J'ai senti dès cet instant que j'entrais dans un terrain miné. Je vois le gosse maladroitement installé devant la feuille blanche ; des sueurs de panique lui couvrent tout le corps. Je sens le tremblement qui traverse sa main, la tension qui lui fait un cou raide, car chaque mot, chaque lettre, représente une carte maîtresse que, dans ce jeu à haut risque, il hésite à abattre. Combien lui prit la rédaction de cette lettre ? Une éternité au cours de laquelle son père continuait à vaquer, en toute tranquillité, à ses occupations. Pour la première fois, le gosse écrivait, non dans le cadre de ses travaux scolaires, mais avec une stratégie explicite de séduction. Certes, la langue ne lui venait pas de l'extérieur ; il l'avait intériorisée depuis quelques années déjà, dans une sorte de socialisation sauvage, subie, imposée ; elle lui venait pour ainsi dire du dedans. Il ne s'était jamais demandé pourquoi amour, délice et orgue étaient masculins au singulier et féminins au pluriel. Il le savait comme il savait que le vague, l'indécis, s'enveloppait d'une sensation de féminité, et l'eau, la mer, le vent, de douceur et d'infini. Demande-t-on au danseur de meringue de décomposer ses pas ? On le voit alors mêler toutes les figures et s'embrouiller.
Je date ma naissance à la vie d'écrivain de cet instant où, assis pieds ballants devant le bureau de mon père, sur cette chaise en acajou massif qui, compte tenu de ma taille, m'engloutissait, je dus rédiger une lettre de circonstance. J'avoue qu'aujourd'hui encore, installé à ma table de travail, il m'arrive de ressentir sinon la même panique, du moins un pincement au coeur que j'attribue, à tort ou à raison, à ce premier contact avec la langue comme appât, cette langue française à la fois écueil, refuge et tribune aux dimensions du monde. C'est elle qui donne à ma voix ce ton âpre, comme si ma propre musique, sur un autre clavier, ne peut se jouer que dans le registre du grave. J'écris d'une main tremblante, car je sais quelle violence sourde, retenue, bouillonne en moi. Et si l'écriture est si peu précise, c'est qu'elle hésite, encore aujourd'hui à parler de cet enfant taciturne, petit corps noir aux pieds poudrés, qui n'a cessé de marcher, d'errer depuis l'aube de sa vie. Mais qui regarde qui ? Lequel est le plus futé dans ce jeu de grand schelem , L'adulte ou l'enfant ? Ai-je en main toutes les levées de ce jeu somme toute mortel ! Mettrait-il par hasard, à des années de distance, face à face, l'enfant et l'adulte dans une indéfectible et discrète complicité ? L'adulte que je suis devenu, divisé, malade, esquinté, parviendra-t-il à retrouver l'enfant, à raccommoder les restes de l'enfance comme le pêcheur, son filet ?
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J'étais persuadée que le plus beau pays du monde était celui où les rues sont pavoisées de sourires, où les maisons sont identifiées par des prénoms de connaissances, où les arbres recèlent le nombril d'êtres chers, où le vent prend la voix de l'être aimé, doux bruit de la brindille cassée au tuyau de l'oreille.
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Pauvre d'amis puissants, riche d'ennemis invincibles, Madame Anselme ne connaissait pas les notables de la ville. Cyprien ne s'était pas assis avec eux sur les bancs de l'école. Elle, elle n'avait pas fréquenté leurs femmes, n'avait pas participé à leurs tombolas de bienfaisance, n'était pas invitée à leurs garden-parties. D'instinct, elle savait que, devant un adversaire intraitable, la seule bonne stratégie est le repli sur soi. pourtant, dans ce coin de terre, l'honneur bafoué, la virginité volée, l'insulte pointant le clitoris d'une mère, le coup de langue, sont vengés par la machette ou le poison. madame Anselme aurait pu recourir à ces armes ou, plus simplement, aurait pu se mettre au service d'un personnage haut placé qui, lui, commanderait à ses sbires de la venger. Mais, Madame Anselme, en femme de grande dignité, sait que les mots créent des faits, alors elle cultive la métaphore, voie détournée pour traduire le sens profond de la vie. Dans ce coin de terre, la parole est parabolique, elle s'apparente au délire, obéit à une logique qui lui est propre. Par le biais de la parole, on finit par établir un compromis avec la réalité. La possibilité de reculer les frontières de la souffrance est infinie. C'est tout cela qui explique que Madame Anselme prit cette saison de déboires avec sagesse. Elle savait que les jours passent, viennent d'autres jours.
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Le souvenir qu'elle a conservé de La Havane, c'est celui d'une fête foraine : le bourdonnement des guitares, la foule, les flâneries, la paresse des tropiques, le vie des rues mêlée à la vie des boutiques, une rumeur de ruche, La Havane illimitée, éclatante de blancheur et mangée de soleil, dans une ambiance virevoltante d'osselets, de hamacs, de cerceaux, le Malecon où les soirs avares de fraîcheur, cent et cent automobiles baladaient Havanais et Havanaises. La Havane de l'enfance, lachasse aux papillons dans les jardins de Vellado, flots féériques, poissons fabuleux, quatorze variétés de mangues mûres à point, une exposition permanente de meubles démesurés, de statues, d'angelots potelés, joufflus, massés dans les parcs et jardins publics ou alignés à l'infini sur les façades de pierre ; et la danson, que les filles plus âgées qu'elle dansaient en robe de tarlatane, la lumière des tropiques dans les yeux ; elle se souvient qu'au moment de la pause de l'orchestre, les femmes échappaient à l'emprise de leurs cavaliers et regagnaient les fauteuils à bascule ; le repos lui-même refusait l'immobilité...
Elle avit marché dans l'ombre des maisons de Velado, de Miramar, d'Almendare : les rideaux ne volaient plus au vent et les hélices quadripales des ventilateurs encastrés étaeint rouillées. Elle n'avait pas retrouvé la ville de son enfance. La Havane semblait avoir aboli le calendrier dans l'extase de la victoire révolutionnaire...
Son séjour à La Havane : une grande déchirure, une douleur intense. Si elle était restée plus longtemps, peut-être aurait-elle découvert, derrière ce nouveau masque, le visage secret, intime, préservé de la ville longtemps imaginée. Elle n'avait eu qu'une semaine. Cela avit suffi pour constater que la magie avait quitté sa ville. Amparo fixa sur Leyda un regard mouillé : "Jamais plus je ne pourrai vivre à La Havane".
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Il paraît que les mourants revoient, dans un instant d'intense lumière, en une fraction de seconde, toute leur existence. Homme de mémoire, Normand souhaitait que les images défilent au ralenti de façon à pouvoir égrener tout un chapelet de souvenirs. Les plus désagréables, il les gommerait assurément : l'amertume des larmes, la perte des êtres chers, la laideur du monde. Qu'aimerait-il revoir ? (...) tous noms brillant des mille feux d'un eldorado de légende.
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Il revenait au bercail transformé, mûri, enrichi par l'expérience d'un voyage, le long d'une grande route semée d'années perdues, de saisons oubliées, de rencontres sans lendemain. Il revenait et tous ses souvenirs remontaient à la surface, recouvrant les vacarmes du présent. ce retour ne s'est pas effectué sans heurt. Mais une fois les obstacles franchis, effeuillée la fleur de lotus conseillère de l'oubli, écartés les sortilèges de Circé, il revenait à la rencontre de son passé, de sa jeunesse, bouquet éphémère, arraché au vent effeuilleur. La ville des cailles n'avait point changé, sa magie cependant l'avait quittée. aujourd"hui Denys était revenu. L'errant, le vagabond était de retour. Mais il était un étranger dans la demeure familiale. dès le lendemain de son arrivée, il commença à s'ennuyer dans ce lieu auquel depuis si longtemps, le long de la pierraille de l'errance, son coeur aspirait.
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