Émilie Guillaumin

Un début qui vous bouscule et vous touche en plein cœur grâce à une plume précise et pleine de délicatesse. Ce livre est un vrai page Turner que l’on ne veut plus lâcher tellement la tension est palpable.

Emilie Guillaumin nous emmène dans le monde particulier des forces spéciales de l’armée française que je ne connaissais pas. Un monde avec ses codes et ses non dits qui apporte encore plus de profondeur à l’histoire. Il ne fait aucun doute qu’elle sait de quoi elle parle.

Son personnage principal, Clémence, est une femme forte et courageuse, même si j’ai eu du mal à la comprendre au début, elle m’a complètement conquise par la suite. Elle va mené un combat pour

découvrir la vérité sur la disparition de son mari. Un combat que l’on pourrai croire perdue d’avance mais qu’elle ne lâchera pas!



Ce roman m’a boulversé par son côté à la fois sombre et émouvant.

C’est une très belle réussite et un coup de ♥ pour moi !

Dans ce livre, on suit Sarah qui a un poste important aux RH d’une grande entreprise mais qui décide de s’arrêter un an pour se consacrer à l’écriture. Elle a un fils qu’elle aime, à qui elle consacre du temps même si elle ne souhaitait pas avoir d’enfant dans un premier temps. Et son mari est très pris professionnellement. Le quotidien de Sarah n’est pas un long fleuve tranquille, elle ne s’épanouit pas et dépérit petit à petit.



Emilie Guillaumin a vraiment le don pour décrire la psychologie des personnages et nous transmet des émotions très fortes. J’ai été mal à la lecture de ce livre. J’ai eu mal au ventre, j’étais en colère. La situation de Sarah ne laisse pas indifférent.



Et pourtant, je suis loin de ses choix de vie ou, du moins, de ce qu’elle aurait voulu. Il m’a fallu juste quelques pages pour m’attacher à elle puis quelques pages de plus pour être en colère face à sa situation.



Ce qu’elle vit n’est pas franc. Elle doute mais on doute aussi. Est-ce normal que son mari se comporte comme ça à tel moment ? Ne serait-ce pas de l’humiliation à tel autre moment ?



Ce livre questionne tout en étant très fort. Il se lit très bien : le rythme est rapide, l’écriture est puissante. A lire !
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Autant j'ai aimé l'embuscade autant je pense être passée à côté de celui-ci !

J'aurais vraiment aimé l'apprécier davantage...

Sarah n'a pas su beaucoup m'attendrir...

Je l'ai trouvé froide et sombre...

Je n'ai pas eu beaucoup d'empathie pour cette femme...

C'était un peu trop capillotracté à mon goût...

Et j'avoue que je suis restée dubitative par rapport à la fin....je n'ai pas su interpréter la fin de cette histoire...

Je vous encourage fortement à le découvrir à votre tour en tous les cas...



📖Sarah Barry, épouse et mère en apparence comblée, a quitté les RH d’une grande entreprise pour s’accorder une année d’écriture. Mais alors qu’elle dispose enfin du temps nécessaire, le piège de la domesticité semble se refermer sur elle.

Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.

Quand il n’est pas en voyage d’affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme ?

L’embuscade est le deuxième roman d’Emilie Guillaumin.

249 pages de douleur, de chagrin suite à la disparition de l’homme aimé au cours d’une opération spéciale en Syrie.

De la première page à la dernière, notre cœur est dévoré d’angoisses, nos entrailles sont étirées, tordues déchirées de tristesse.

Clémence est une mère de 3 garçons et attend son quatrième enfant. Elle est aussi juriste dans l’aéronautique dans la région bordelaise et épouse d’un militaire dans les forces spéciales françaises.

Un matin, elle reçoit la visite funeste de militaires du régiment de son mari, venus lui annoncer sa disparition au cours d’une opération avec d’autres camarades de combat.

Rien n'est fait pour apaiser la tension de la lecture du combat de cette femme pour connaître la vérité sur les circonstances tances de la disparition de son mari, père de ses enfants. Nul doute que sans ce détail, et on est immédiatement aspirée par cette histoire rude dès les premières pages.

L’écriture est remarquablement efficace. Certaines pages sont insoutenables tant le traumatisme de la situation est traité avec un réalisme aussi cru que pudique. Le courage de ces femmes face à la violence inouïe de la perte de leurs époux respectifs, face aux mensonges d’Etat est immense. La tension est extrême et va crescendo jusqu’aux derniers mots. La fin est magistrale.

Un excellent roman.

Armée de sa plume contemporaine au style unique, Émilie Guillaumin récidive pour un troisième roman. C'est pourtant avec ce dernier né, que je la découvre. Autrice entière, authentique et tout en justesse.



Elle décide de traiter du sujet de la vie de couple, de la maternité, s'aidant d'une héroïne à la personnalité ciselée, enfermée dans un quotidien routinier qui fait bien plus que lui peser, qui la ronge et la broie.



Des mots qui claquent, une écriture vive, tranchante qui fait résonner chaque mot au plus profond de nous pour attirer notre attention sur un mal-être personnel qui accable une femme d'aujourd'hui, une épouse, une mère, qui se voudrait exemplaire, qui ronge son frein et croule sous une souffrance psychologique qui aura aussi bien des répercussions physiques.



Ce regard pessimiste sur le couple, le manque de considération de la part d'un mari qui pense porter sa famille à bout de bras et rabaisse sans cesse, malgré lui et peut-être souvent innocemment, la figure maternelle du foyer est époustouflant de vérité, pesant d'un réalisme écrasant.



La métaphore du vampire, de cet enfant, de ce petit être vorace qui vient au monde pour lui aspirer la presque totalité de son souffle de vie, est fort bien dépeinte. Les taches carmin scandent le récit et inondent les pages blanches du livre que Sarah désire tant, mais ne parvient pourtant pas à écrire, pieds et poings liés par une existence vide de sens.



C'est une lecture atypique, vraie, transperçante, qui marque la rentrée littéraire 2023 par une singularité littéraire tout à fait délectable. À découvrir sans tarder, un roman qui se dévore, qui hypnotise le lecteur et l'entraîne dans un engrenage domestique carnassier.

C’est un livre qui dérange de pr son écriture tranchante, son sujet mais agréable à lire.

Sarah mariée, un enfant, heureuse prend une année sabbatique pour écrire son roman. Ce qui devait être une parenthèse agréable se transforme en un cauchemar

L’atmosphère à la maison devient lourde et pesante. Elle confie à son journal intime sa dépression, son sentiment de sombrer dans la folie. Elle se surprend à se méfier de son mari et même de son fils. Paranoïa dépression, en tout cas personne de son entourage s’inquiète

L’auteur sait installer une ambiance pesante avec ses mots.

Un roman qui se veut thriller et qui ne tient pas la route ... De nombreuses incohérences et des maladresses dans l'écriture qui font de ce texte très inégal un roman bancal dont la fin absurde et totalement improbable vient couronner un sentiment désagréable d'étouffement.

💡Merci à Harper Collins pour l’envoi de ce livre. J’avoue avoir été un peu déçue par cette lecture, je ne sais finalement pas si je l’ai aimé ou non. Je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage de Sarah même si j’ai profondément compris sa souffrance et qu’elle m’a parfois touché. J’ai détesté son mari, très peu compréhensif et goujat. Plus on avance dans l’histoire plus on voit Sarah dépérir, que ce soit physiquement ou psychiquement. On se questionne sur le vrai du faux de ce qu’elle nous dit en se demandant même si elle frôle pas la paranoïa. C’est d’ailleurs cela qui rend la lecture parfois ambiguë et compliquée. On reste perplexe jusqu’à la fin du livre où on est complètement stupéfait et sans voix, il faut dire qu’on ne peut pas s’attendre à ça. J’ai ressenti tout au long de ma lecture une sorte de malaise très perturbant mais qui est finalement le reflet de la vie de Sarah. Même si le livre ne m’a pas forcément plus, sauf cette fin surprenante que j’ai adoré, je me dois de reconnaître le talent de l’auteure qui arrive à nous faire ressentir un tas d’émotions à travers son écriture.

Lorsque ce roman nous a été présenté par la team HarperCollins dans le cadre du Prix des lecteurs, il m’a donné très envie. Femme de militaire moi aussi, je sais ce qu’est être la femme qui reste, qui attend le retour de celui parti en mission. Le drame de Clémence, c’est celui qu’on ne souhaite à personne, l’horreur qui débarque un beau jour… On a beau en connaitre le risque, rien ne nous y prépare.



Clémence va être confrontée à tout ça un matin d’aout : ses garçons dorment, on sonne à la porte et c’est toute sa vie qui est anéantie. Cédric mort, puis seulement disparu et introuvable, elle va passer par toutes les hypothèses. J’ai d’abord été choquée par la réaction de cette épouse en plein déni : elle décide de ne rien dire à personne, ni à ses fils, ni à son entourage professionnel ou personnel. Taire, faire comme si de rien n’était. Je n’ai pas compris et j’ai jugé cette femme. Elle aurait tant eu besoin de soutien.



Ce monde de silence néanmoins va lui faire écho… l’armée, la grande muette… Ces missions secrètes dans les pays sous tension. Même après le drame, Clémence va bien se rendre compte à quel point il sera difficile d’obtenir les informations auquel elle aurait pourtant droit. Alors, elle va se battre, auprès des autres femmes qui ont perdu leur conjoint dans le drame. Savoir, comprendre, pour faire son deuil. Cette partie là du récit m’a personnellement beaucoup parlé, j’y ai retrouvé un univers que je connais, des façons de faire qui m’ont toujours choquée et qui sont pourtant la réalité de tous les services de la Défense de notre pays. Je pense que ce sujet peut être vraiment percutant et instructif pour des personnes qui n’en connaitraient rien.



Là où je n’attendais pas Emilie Guillaumin sur ce sujet qui était déjà si fort et si justement traité jusque-là, c’est dans le twist qu’elle nous réserve. Rien ne me laissait imaginer qu’il pourrait y avoir plus dans ce roman. Et pourtant ! Quel final ! Moi qui craignais que l’auteure cède à la facilité du happy end, il n’en est rien et ce sera bien plus réaliste ainsi. Je ne risque pas d’oublier le final choc de ce très beau roman.
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J’avais tellement aimé L’embuscade que ce nouveau roman d’Emilie Guillaumin me tentait beaucoup lui aussi. De la même manière, l’auteure tisse peu à peu autour de nous une ambiance malaisante, pleine de zones d’ombres et qui nous fait nous questionner.



Que se passe-t-il dans la vie de Sarah Barry ? Alors qu’elle vient de prendre la décision de quitter son job pour se consacrer à l’écriture, on pourrait imaginer un quotidien bien plus doux mais rien ne va. Par les différents événements évoqués de son quotidien, on se demande vraiment ce qu’il lui arrive. Perd-elle la boule ? Est-ce de la folie ? Est-ce mari un peu étrange qui la manipule ? Et ces étranges soucis médicaux ? D’où viennent-ils ?



Le roman est court alors nous progressons vite dans l’intrigue, dans l’accumulation d’événements mystérieux et qu’on n’explique pas. Petites dents, grands crocs est purement le roman d’ambiance dont on attend le twist. Lui seul finalement amènera le ressenti global que nous conserverons sur tout le roman. Personnellement, j’avais quelques hypothèses et aucune n’a été juste.



Malheureusement, le twist ne m’a pas du tout convaincue, je le trouve tarabiscoté, particulier et surtout ce final m’a déçue parce qu’il reste peu clair et inexpliqué. C’est le genre de final ouvert qui plait à de nombreux lecteurs parce qu’il se referme sur des questions et que c’est à nous alors d’y apporter des réponses. Pour ma part, j’aime aller jusqu’au bout des choses, en compagnie de l’auteur. Tout décanter, comprendre, expliquer. Et là évidemment, je suis restée sur ma faim. D’où ma déception.
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🎶 Petit chat, petit loup

Petit tigre, petit ours 🎶

Petites dents, grosses dents

🎶 Petites griffes, grosses pattes 🎶

Petite souris, petites pattes

Petit chiot, petits crocs 🎶

Cette comptine aurait pu rester charmante si Emilie Guillaumin n’en avait pas ponctué son texte, et au fil des pages, la petite chanson se fait inquiétante par les voix de Pierre et Thomas, le mari et le fils de Sarah. Ces deux-là s’entendent bien, très bien, trop bien peut-être, alors que Sarah s’enfonce, perd pied, se noie. Le texte est raconté à la première personne et entrecoupé des pages du journal de la narratrice. Deux ans après leur rencontre, Sarah est tombée enceinte sans désir sous le regard énamouré de Pierre. Pierre l’aime, la comble, devance ses envies, impose les siennes ; on ne sait pas très bien s’il est simplement charmant ou vraiment monstrueux. Par le regard de Sarah son comportement est double, louche, on soupçonne un truc pas net, on attend le coup fatal et on assiste impuissant à la descente aux enfers de Sarah. Car depuis qu’elle a arrêté de travailler aux RH d’un grand groupe pour se consacrer à l’écriture d’un roman, rien ne va plus. Migraines, saignements, perte de cheveux et fatigue intense, le corps de Sarah réagit. Psychologiquement elle se fragilise, s’interroge, souffre et sombre, devient folle. Pourtant de l’extérieur, leur famille paraît idéale.



Un roman âpre, inquiétant qui sonne juste. Sarah nous entraîne dans sa chute, on peut ressentir ses doutes et sa douleur bien que l’on soit un peu perdu aussi, ne sachant démêler le vrai du faux, les actes des chimères, des inventions, des fantasmes. La fin est stupéfiante et un peu écœurante, j’avoue avoir tourné la dernière page avec un vif sentiment de malaise. Un roman qui ne peut pas laisser indifférent !
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Sarah est amoureuse folle de son mari, leur vie à deux la comble, elle est choyée, leur passion est intense. Tout leur sourit. Jusqu'à ce que Pierre souhaite un enfant pour symboliser leur amour... et Sarah franchement avoir un bébé ce n'était pas du tout dans ses prévisions. Sa grossesse se passe avec de faux semblants, elle renvoie le visage que tout le monde attend d'elle, mais elle n'est même pas sûre de l'aimer cet embryon qui pousse.



Et puis, Thomas nait... elle apprend à l'apprivoiser, à le cerner, à l'aimer à sa manière. Côté boulot elle prend une année sabbatique pour écrire. Mais plus les jours passent et plus elle se questionne autour de ce qui fait sa vie. Et ses pensées vont l'envahir, lui donner des sueurs froides, l'interroger sur la relation fusionnelle entre Pierre et Thomas, là où elle n'a plus sa place. Sa santé psychique se dégrade, celle physique suit le mouvement...



Roman noir, centré autour d'une paranoïa incroyable, chaque fait, chaque geste devient une agression envers elle. Son cerveau carbure à 300, rien ne l'apaise.



Je suis mitigée sur mon avis car j'ai eu du mal à m'affilier Sarah. De prime abord, on se dit, elle a tout, pourquoi à force de pensées négatives veut elle inconsciemment tout faire voler en éclat? Elle est dingue? Non, je ne le pense pas, mais elle surchauffe sans pouvoir s'appesantir et s'apaiser.



Un roman particulier, une découverte de la plume de l'autrice pour moi. Elle sait y faire pour vous plonger dans les méandres du psychisme humain.



Enjoy!
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Si ce roman s’ouvre sur une situation plutôt banale, une jeune femme prend une année sabbatique pour écrire un roman, rapidement des détails surgissent qui modifient l’ambiance.

Certes il y a ce mal-être permanent que lui inspire la relation quasi fusionnelle des deux hommes de sa vie, son mari et son fils. Puis cette attitude proprement vampirique de l’enfant, fasciné par le sang. Enfin la faiblesse grandissante assortie d’amaigrissement et migraines, que son médecin explique sans conviction.



Hormis le fait que le roman rêvé ne parvient pas à se matérialiser, la jeune femme vit de plus en plus mal physiquement et moralement. S’y ajoutent des cauchemars terrifiants et une hostilité nette de ses proches.



Pas question de dévoiler la fin, elle est surprenante !



Roman lu avec avidité, à la fois parce que ce personnage suscite une belle empathie et éveille l’intérêt du fait du mystère des symptômes dont elle souffre. Les autres personnages ne sont pas en reste : les agissements du petit garçon font parfois douter de sa normalité, mais les délires de la mère peuvent entretenir ce doute. De même que le mari est peut être un compagnon aidant ou un meurtrier…



Même l’écriture contribue à ces ambiguïtés, avec des phrases équivoques qui sèment le trouble et rendent la lecture parfois complexe.



Lecture bien appréciée, pour ce roman qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.



272 pages Harper Collins 12 janvier 2023


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Ce livre a reçu des éloges de la critique. Heureusement pour les surprises, on n'est pas toujours d'accord avec les critiques.

Cédric, membre des forces spéciales, disparait en mission au moyen orient.

Clémence, son épouse, va tout faire pour le retrouver en faisant intervenir l'armée.

Son inquiétude, sa solitude, ses enfants, tout y passe sans jamais me faire entrer dans cette histoire.

Vite lu. Au suivant

*lecture terminée*



☃️ L'embuscade de @emilieguillaumin publié chez @harpercollinsfrance.



Clémence vit la peur que toutes les femmes militaires ont. Un matin, une délégation arrive pour lui dire que son mari est mort. Stupeur, incompréhensions, douleurs. Elle n'arrive pas à y croire et ne va d'ailleurs pas en parler ni à son boulot, ses amis et surtout ses enfants.

Elle veut comprendre ce qu'il c'est passé et va réussir à organiser un voyage au Levant avec l'armée. Elle va vite comprendre qu'on lui cache quelque chose ..



Malgré le sujet, j'ai adoré ma lecture! On entre dans le vif du sujet grâce aux phrases courtes et incisives. On pénètre dans le domaine de l'armée, ses non dits et son protocole très stricte! J'ai adoré cette partie parce qu'au final on en sait très peu des missions des militaires.



J'avoue avoir été un peu surprise du choix du personnage, de ne pas en parler à ses enfants et de les laisser dans l'ignorance.



On sent que l'armée ne nous dit pas tout et le suspense monte Crescendo pour nous offrir une fin que je n'ai pas vu venir !



Une très bonne lecture qui rend hommage aux militaires et à leurs proches qui n'ont pas une vie facile et qui sont toujours dans la peur de ne pas les voir revenir !



Tu connais un peu le domaine de l'armée? Tu connais des livres qui en parlent de manière romancée ?

J’ai été totalement déroutée par une bonne première moitié de ce roman, n’adhèrent ni au style, ni à la construction choisie par l’auteure. Et ne comprenant rien à l’histoire.



En revanche, concernant les 40% restant, les propos se sont éclaircis, découvrant enfin le sujet traité et me faisant accrocher.



Malheureusement, la fin pour laquelle j’attends par conséquent beaucoup, mais laissée sur la mienne … de faim!



En bref, une grosse déception pour moi qui avait pourtant beaucoup aimé « l’empathie »

J'ai vécu ce roman de manière viscérale. Quel coup de poing. Et comment en parler sans trop en dire? Si ce n'est que tellement de femmes peuvent se reconnaitre dans ce personnage principal qui, décidant de prendre un congé sabbatique pour un projet personnel se retrouve insidieusement rongée par son quotidien. Il y a une tension permanente dans cette histoire et j'ai oscillé entre questionnement et colère. Comment sauver Sarah?

Commencer ce roman en pleurant, et le refermer de la même façon.



« D’une émotion absolument remarquable » , je confirme oui.

La description des sentiments transmis est juste, et il n’y a rien de tel pour être éjecté aux côtés de Clémence et comprendre son combat et sa peine.



Je n’ai pourtant aucun lien avec l’armée. Ça ne m’a pas empêché de m’imaginer à la place de cette épouse et mère de famille. J’ai ressenti toutes ses émotions et ça m’a ébranlé.



Emilie Guillaumin va nous faire entrer dans le cercle fermée de l’armée et ses secrets.

C’est un bel hommage à nos soldats mais également à leurs compagnes, femmes fortes que je respecte sincèrement.



Quand bien même j’ai aimé le début et la fin, le milieu a été, à mon goût, un peu trop long.

Le soufflet est littéralement retombé.



La plume est très descriptive, chose que j’ai apprécié pour les émotions mais qui m’a vite fait traîner des pieds ensuite.

A cela j’ajouterai, que j’ai trouvé certains moments, certaines situations quelques peu irréalistes.



Donc pour conclure, un début et une fin qui m’ont énormément émue. Mais une longueur s’est installée ensuite et qui m’a fait perdre le fil de mon engouement. 😕



Je remercie chaleureusement les éditions Harpercollins et Babelio pour l’envoi du roman dans le cadre de la #massecritiquelitteratures de Janvier.

Sarah se sent mal. Mal dans son corps, mal dans son couple, mal dans son rôle de Maman.

Prisonnière de sa vie, elle s’étiole, dépérit depuis qu’elle a pris un congé sabbatique pour se lancer dans l’écriture.



“Il faut que je fasse la mère de famille, la fée du logis, la maîtresse de maison” :

c’est ce qu’attendent d’elle son mari et son jeune fils, “les deux hommes de sa vie” entre lesquels elle se sent prise en tenaille.

Pierre la prend de haut, la dénigre.

Leur fils, Thomas, l’émeut autant qu’il ne la révulse, avec son étrange et dérangeante appétence pour le sang.

Tous deux prennent plaisir à entonner chaque jour une (affreuse) comptine dont les vers induisent chez Sarah un profond malaise.



« Le mariage peut être le siège de toutes les haines. »



Ce qui m’a séduite dans ce roman, c’est avant tout l’écriture poétiquement sombre, comme peuvent l’être un pantin désarticulé, une haleine fétide, une musique tonitruante, une voix de crécelle, le cadavre d’un lapin, une araignée qui court sur une plinthe vermoulue.



Et aussi, la solitude de Sarah face aux petites mesquineries que l’on se ridiculise à relever, à cette bulle qui se resserre inexorablement, à cet homme qui semble recouvrer vigueur et jeunesse alors qu’elle-même est en train de (dé)périr.



Je recommande !

Ce livre, conseillé par Gérard Collard dans l'émission "Le magazine de la santé", est une réussite !

Pourtant au début, je n'y croyais pas. Je me disais qu'il s'agissait encore d'un roman typiquement français sur la dépression, le malheur d'une femme qui a tout pour elle, l'insatisfaction d'une bobo qui peut se permettre de se plaindre. Il n'en est rien ! Émilie Guillaumin réussit à nous surprendre avec talent. Une chose est sûre, j'ai dévoré ce roman...