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Critiques de Éric Metzger (100)
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La nuit des trente

Aujourd’hui, Félix a trente ans. Une journée à mi-chemin entre le non-événement et le cap douloureux à franchir. Félix a décidé de ne rien dire à personne, de la jouer en solo, comme si le virage serait plus facile à négocier ainsi. Il décide malgré tout de suivre ses collègues partis boire un verre après le travail, ce qui sera le début d’une longue nuit de beuverie, de questionnements et de chasse aux fantômes.



Nous déambulons dans Paris avec Félix, d’un troquet à l’autre, au gré des rencontres d’un instant ou d’une soirée, cerné par des vapeurs éthyliques qui font remonter les souvenirs et l’amertume, et rendent tout plus léger ou plus grave, selon l’humeur. Il s’agit là d’une heure du bilan assez précoce puisqu’à trente ans tout de même, la route est encore longue, et néanmoins assez révélatrice des dilemmes de notre époque, à cheval entre de nouveaux modèles de vie plus étalés dans le temps, et des schémas traditionnels qui perdurent.



Je me suis lancée dans ce roman sans trop savoir de quoi il s’agissait, davantage poussée par la curiosité devant le premier roman d’Eric Metzger que l’on connaît pour son humour décalé dans Le Petit Journal sur Canal+. Ce premier roman ne restera sans doute pas dans les annales, mais il y a fort à parier qu’Eric Metzger saura nous surprendre par la suite car il y a une écriture, du style, des tournures plaisantes, et un sens de l’histoire, du scénario. Le final est franchement étonnant et déroutant, remettant en cause l’objet du roman et les préoccupations du narrateur. Finalement, ce texte aurait pu être une grosse nouvelle, ça aurait évité quelques petites longueurs à ce roman pourtant déjà court (107 p…).



A lire en guise d’entracte.
Lien : http://casentlebook.fr/la-nu..
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La nuit des trente

Un livre qui ne vous accorde pas une minute de répit, tant ces 100 pages sont denses. L’auteur nous entraîne avec talent dans la dérive d’un trentenaire qui n'a pas vu le temps passer et qui se retrouve enchaîné à sa vie par les obligations du quotidien et qui court après son bonheur. C’est original et surtout très bien écrit. Tout sonne juste dans ce récit.








Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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À nos amies

Je pense que le format nouvelles n'est pas fait pour moi. Je reste toujours sur ma fin, un goût de trop peu ou juste de trop si l'idée développée ne me plaît simplement pas.



J'ai pourtant retrouvé 3 autrices que j'aime énormément. Mais je les préfère dans leurs romans, où leur plume peut s'exprimer plus entièrement.



En tout cas, c'est mon avis :) Je pense que je ne retenterai plus de recueils de nouvelles après celui-ci. C'est le troisième que je lis et à chaque fois le même sentiment de survoler sans vraiment être dedans.
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Minuscule

Attention, ce Minuscule conte est un concentré de douceur ! En quelques pages, nam nous plonge avec délice dans un univers onirique bien plus profond qu'il n'y paraît... Une minuscule bonne femme se confronte à l'immensité de l'Univers et trouve le trésor qui l'amènera à soulever des montagnes. A la poésie du propos s'ajoutent la douceur du dessin de nam, en bleu et jaune, et la délicatesse de la minuscule note d'Eric Metzger. Un album tout en sensibilité qui résonne à tout âge. Bravo (et merci!) aux éditions ZTL de nous proposer de tels bijoux !
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Adolphe a disparu

La vie de Jules, jeune trentenaire parisien, est chamboulée lorsque Lola, sa petite amie, annonce sans prévenir qu'elle l'aime mais qu'elle n'est plus amoureuse, et qu'elle le quitte. Abasourdi, il ne comprend pas ce qui lui tombe dessus, et c'est le moment que choisi sa mère Élise pour l'appeler, totalement paniquée, car Adolphe a disparu.



C'est que sa mère, c'est un personnage. Comme beaucoup de monde, il s'est doucement distancié d'elle, donnant des nouvelles de temps en temps, puis de plus en plus rarement, jusqu’à ne pas trop savoir quoi lui dire, aujourd’hui. Lorsqu’il la rejoint au bois de Boulogne, ou elle s’occupe chaque jour de nourrir des chats sauvages, abandonnés là par quelques maîtres sans scrupules, il se rend compte qu'elle est doucement azimutée.



C'est pourtant dans ces bois qui abritent une population interlope, faite de prostituées, de travestis, de dealers et de clients aux allures de bons pères de familles, que Jules cherchera Adolphe, ce chat blanc au sale caractère et à la petite moustache noire, lui donnant la drôle d'allure d’un autre Adolf, pas plus aimable.



Avec sa mère et au contact de cette faune inhabituelle, Jules passera doucement le cap de cette séparation qui l'a tant attristé, se voyant lui aussi comme un chat d'appartement dont on aurait décidé, sur un coup de tête, de se débarrasser parce qu’il ne faisait plus l'affaire.



Second roman d’Éric Metzger, surtout connu pour son duo humoristique farfelu Éric et Quentin, Adolphe a disparu est un court roman aux allures d'allégorie, où la recherche d’un chat perdu aide le narrateur à avancer en se posant les bonnes questions. C'est léger et doucement attendrissant, et ça m'a beaucoup rappelé le premier roman de Nicolas Robin, Roland est mort, qui figurait déjà le passage à l’âge adulte d’un trentenaire parisien un peu immature grâce à… un chien. Décidément !
Lien : https://www.hql.fr/adolphe-a..
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La Citadelle

Très bon livre, la découverte chaque été ce qu'il s'est passé dans l'année, c'est parfait !

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La Citadelle

Je découvre Eric Metzger, l’écrivain. Une bien belle découverte.

Me voilà embarquée pour Calvi. Ses plages, ses fêtes. Sa Citadelle. Un voyage en Balagne en compagnie d’ Emile et de ses amis. Le petit groupe a bien l’intention de profiter des vacances d’été. Décontraction absolue au menu suite à une année bien remplie. Pour Pierre et Vladimir, rien ne parait impossible. Pour ces jeunes gens, de milieu aisé, aucune porte n’est fermée. Ils transpirent la facilité de vivre. A l’opposé, Emile suinte la difficulté d’exister. Très vite, celui-ci est en retrait, souffrant d’un complexe d’infériorité vis-à-vis de ceux qu’ils appellent ses amis.

J’ai rapidement été intriguée par ce protagoniste à la personnalité…complexe. Cet homme m’a happée. Et touchée. Ces démons intérieurs, sa quête d’identité, son manque de confiance en lui. Au premier abord, il pourrait rebuter ce thésard amoureux de Le rouge et le noir, cet admirateur de Julien Sorel. Le jeune homme le prend pour modèle, se questionne sur ses agissements en permanence. Emile semble vivre deux vies en parallèle et mener une lutte perpétuelle pour que les deux voies se rejoignent.

Cet être imparfait d’arrogance et parfois d’agressivité, qui me parut très irritant au début, m’a rapidement émue part la souffrance qui émane de lui.

L’amour et l’amitié sont au centre de ce très beau roman. Et l’orgueil tourne en orbite autour de ces sentiments complexes, sur la belle île où la fierté est de mise. La fierté mais aussi la gentillesse de ses habitants. L’amitié entre le jeune homme et celui qui deviendra son employeur puis son ami est une bulle de douceur et d’émotion. L’amour que nourrit Emile pour celle qui hantera longtemps ses pensées est un amour à l’image des classiques que le protagoniste affectionne tant.

Un roman à la psychologie fine. Un magnifique voyage sur l’île de beauté. Tous les ingrédients étaient présents, non seulement pour me faire passer un excellent moment de lecture, mais aussi et surtout pour m’offrir cette belle découverte qui me restera longtemps en mémoire. Le personnage d’Emile n’est pas de ceux qu’on oublie facilement.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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La Citadelle

Les histoires d’amour me passionnent.

Particulièrement celles des amours contrariés, impossibles, torturés.

Cet été là, Émile, jeune parisien au caractère bien stendhalien, s’envole sur l’île de beauté.

La Corse.

Au milieu de ses paysages dont on sent toute la chaleur nous dorer la peau, il ne le sait pas encore, mais il tombe amoureux.

De cette île d’abord. De Calvi. De sa citadelle.

Et d’elle, aussi.

Andréa. L’insolente, l’intrigante, l’énervante. Perchée sur les quelques centimètres qui font qu’elle le domine.

Elle le bouscule. Le touche.

Sublime créature qui fera fondre en lui cette barrière si fine qui sépare dangereusement l’amour de la haine.

Chaque année, il reviendra. Chaque année, ou presque, il la verra.

Et qui d’autre que son orgueil pour tout gâcher ?

Celui si mal placé, celui qui nous empêche de nous dévoiler. Augmentant année après année la difficulté de se retrouver dans cet océan de sentiments mal maîtrisés.



Peut-on tout gâcher par orgueil ?

Le laisser nous dicter cette conduite que l’on souhaiterait contrôler, ces mots que l’on aimerait pouvoir effacer.

La fierté est-elle, toujours, une bonne chose ?

Que cache t-elle ? De la peur ?

La peur d’aimer ? D’être aimé ? De prendre le risque de baisser la garde, de se dévoiler ? Ce risque qui pourrait, bien plus que n’importe quel autre, nous blesser.



Mais ne faut-il pas mieux être blessé d’avoir osé ?

Ou se réveiller un matin, la regardant, elle et son regard brillant, brûlant, nous échapper ?

S’éloigner, définitivement.

Blessé que nous n’ayons, justement pas, osé.



C’est le premier livre d’Eric Metzger que je lis, et je dois avouer que je suis complètement sous le charme.

Cette plume m’émeut, me parle, me transporte. Me transperce aussi, dans ces sentiments et ressentiments.

Je ne peux que vous conseiller de partir, vous aussi. D’embarquer, maintenant sur ces plages corses.

« La citadelle » est un roman d’amour, d’apprentissage, de tant de choses qui parlent à cette nature humain si fière.

Il est publié chez @editions_gallimard.
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Les Orphée

Je suis très très mitigée sur ce roman.



Eric Metzger a une très belle écriture. Son style est simple mais il permet de nous transmettre les émotions de ses narrateurs.



Le fantastique est très bien dosé. Il n'entre dans le roman qu'à travers le téléphone et la voix du père mort depuis très longtemps. Il n'est qu'un prétexte. Le roman est surtout une fine analyse de l'émoi du narrateur à l'écoute de cette voix d'outre-tombe.



La fin est belle. C'est suffisamment rare pour le souligner !



Mais le roman est partagé entre deux narrateurs. Celui qui découvre le téléphone et Orphée. Dans toutes les parties où c'est Orphée qui parle, le texte devient lourd en multipliant les répétitions et les références exagérées sur la mythologie grecque. En plus, il ne se passe strictement rien. 



Je n'ai donc aimé que les parties sur le narrateur au téléphone, donc 50% du roman... Le même roman sans les parties sur Orphée aurait été excellent.



Un auteur que je vais continuer de lire en tout cas !
Lien : https://lesbaladesdelimpossi..
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La nuit des trente

Que c'est-il passé ?



Éric Metzger est connu pour ses apparitions dans l'émission Quotidien. Ici, il nous montre une nouvelle face inattendue de sa personnalité. Dans ce court roman il fait évoluer Felix, un homme qui fête ses 30 ans. Il va lors de sa nuit d'anniversaire être amené à parcourir la capitale tout en faisant un point sur sa vie. Tourner une page sur la vingtaine, voir où il en est et comprendre ce qu'il va laisser derrière lui.



Le sujet ainsi dit semble prometteur mais le résultat est décevant. Bien loin de l'attente que j'en avais.



Je commencerai par dire que le style est léger, très agréable à lire. Les phrases sont fluides et logiques. Le début de ce roman donne donc une première bonne impression.

Le désenchantement débute lorsque l'on remarque quelques répétitions au fur et à mesure des pages. Tout d'abord j'ai pensé que le style de l'écrivain voulait ça, qu'il s'agissait de faire passer un message. Mais après de trop nombreuses répétitions d'éléments semblables, je n'y crois plus. La forme très courte du roman ne permet pas (de mon point de vue) de se permettre de dire sans cesse les mêmes choses, certes parfois dans des situations différentes, mais trop souvent superflues.

De plus, les incohérences s'additionnent. Il s'agit là d'une soirée lors de laquelle Félix fait "la tournée des bars" à grand renfort de shoots de vodka, de bières et autres breuvages. Malgré les quantités astronomiques qu'il ingurgite, il est tout de même pleinement capable de conduire son scooter à travers la ville. Il a l'habitude de boire pouvez-vous penser mais au contraire, il est dit à un moment que Félix n'est pas fêtard et ne sors pas souvent de chez lui.

Donc oui, on est face à une petite incohérence mais qui est également répétée tout au long du roman. Cela démontre à mes yeux, que le roman est mal géré.



Pour moi le fond n'est pas là non plus. Loin de faire un point sur sa vie, sur le virage que les trente ans était supposé lui faire prendre, on assiste plus à une beuverie sans fin au cours de la nuit où les évènements se ressemblent et se fondent dans une masse difforme, indissociables.



Enfin les dernières pages se voulaient surprenantes, peut-être même choquantes mais ce n'est qu'une suite logique. Des faits que l'on peut deviner dès le début.



Pour moi, ce roman est décevant. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais je n'en ai pas l'impression.
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Adolphe a disparu

Adolphe a disparu / Éric Metzger



Jules, notre héros vient de se faire larguer par sa petite amie, son monde s'est écroulé, et il semble même vouloir se noyer dans son chagrin d'amour, comme s'il voulait donner corps à sa tristesse, comme pour devenir spectateur de sa douleur, une douleur difficile à dompter. Que faire de cette nouvelle liberté fraîchement acquise qui pèse ? Il va falloir combler le temps, tuer cette solitude ; surtout quand les souvenirs poussent dans la tête comme du chiendent, une boule d'angoisse au ventre remonte dans la gorge. Les sanglots d'enfant impossibles à tarir reviennent. . Mais bientôt, il sort de sa torpeur, lorsque sa mère, une amoureuse de chats, l’appelle en pleurs le suppliant de l'aider à retrouver Adolphe, son propre félin qui doit son sobriquet à sa ressemblance avec le tristement célèbre dictateur allemand – chat au pelage entièrement blanc, une tache noire sous la truffe lui dessine une sorte de petite moustache. Il va alors passer deux jours en compagnie de sa génitrice à arpenter le bois de Boulogne pour tenter de mettre la main sur le félin en fuite. Se retrouver avec sa mère est assez inconfortable pour Jules ; ce qui va entraîner deux jours d'introspection où le passé, le présent et le futur vont s'entrechoquer et où il va découvrir la facette saugrenue du poumon de Paris.



A tout âge, les histoires de chats ont rencontré un très large public, en particulier lorsque, ces animaux domestiques ont partagé notre vie , pendant de nombreuses années, Une fois encore, captivé par ce court roman , dès les premières pages, le lecteur part avec plaisir à la recherche de Adolphe. De plus on s'attache à Jules et sa mère car ce sont deux personnages ordinaires.Le chômage a rendu leur vie plus au moins difficile, Il y avait moins d'argent pour les satisfaire. Enfin , on découvre le Bois de Boulogne, un autre monde plus cru, mais parfois plus vrai aussi. Ce bois a toujours servi d'asile, cerné par la vie citadine, à l'abri des regards de la société. (Je dois avouer que j'ai appris des choses .)



Sous son aspect léger , ce petit chef d’œuvre se révèle en fait être un roman riche en thèmes divers et variés : le couple, les relations familiales, la discrimination, ou bien encore la tolérance.Le jeune écrivain nous livre une histoire à la fois profonde et drôle.




Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Adolphe a disparu

Une belle histoire plutôt classique, mais bien racontée. On se plonge facilement dans ce récit, et s'identifie facilement au personnage. Qui n'a pas vécu une rupture difficile, incompréhensible qui nous attriste ? Qui n'a pas été égoïste au point de ne penser qu'à son propre malheur ? Et cette relation distante entre un fils et sa mère.

L'histoire est somme toute classique, mais on se prend au jeu, et la lecture se fait facilement. Agréable moment.
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La nuit des trente

Roman très actuel sur la nuit des trente ans du héros qui revient sur son passé amoureux et étudiant à travers des rencontres dans les bars. L'ensemble est très crédible et je pense que les trentenaires d'aujourd'hui (et sûrement de demain) pourront se reconnaître dans ce court texte. L'écriture est assez simple et l'ensemble m'a intéressé.
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Adolphe a disparu

Un autre trentenaire délaissé par sa copine qui l'aime mais n'est plus amoureuse (et à cause de celle-ci, il va pleurer et déprimer tout le livre, non mais...). Déprimé, Jules reçoit un appel de sa mère qui lui demande l'aide car "son" chat Adolphe a disparu. Et donc, même s'il n'a pas très envie, il accepte aller chercher le chat au bois de Boulogne, parce qu'il a plutôt besoin de la compagnie. Jules et sa mère partent à la recherche du chat nazi (oui, il est blanc et a une tache noire sous le nez... celle-ci était vraiment gratuite), rencontrent des individus exclus de la société et ils se rapprochent de nouveau l'un de l'autre.

Quoique le sujet puisse être intéressant, Eric Metzger fait de son livre une excursion chiante, parfois choquante, parfois drôle, mais à la fin, tu te dis que tu as un peu perdu ton temps. On fait de brèves rencontres avec ceux, qui y vivent/travaillent, on apprend quelques trucs mais pas en détail, on suit une réconciliation traditionnelle d'une mère avec son fils adulte avec des disputes inévitables, des confessions et des flash-back nostalgiques, et enfin, on doit écouter/lire des pleurnichements interminables de Jules qui se désole comme une fille de quinze ans et espère toujours que sa Lola revient.

Je m'attendais à un style d'écriture à la fois léger, subtil et piquant mais j'ai trouvé des phrases moralisantes (simples et évidentes), des clichés, des idées répétitives, des blagues pourris (même si certaines sont assez réussies, quand même, le mec fait des sketches...).

Il me semblait comme si le travail n'était pas poussé jusqu'au bout, dommage.
Lien : http://www.iliteratura.cz/Cl..
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La nuit des trente

Ce court roman se lit comme une nouvelle, presque comme un conte. Et d'une traite.

Malgré mon avis un peu mitigé lors des premières pages, j'ai réussi à me faire happer rapidement. En fait, ce qui m'a plus ou moins gêné au début, c'est qu'on sent que c'est le premier roman de l'auteur : on est pas forcément convaincu ou emballé au tout départ par ce qu'on nous propose. Mais finalement, au delà de l'écriture qui reste plutôt simple (et donc accessible en un sens) et parfois spontanée, c'est le personnage de Félix et ses états-d'âme qui nous entraîne. Et à partir de là, impossible de lâcher le roman !

Félix est un personnage qui je pense, peut toucher une bonne partie des 20 / 30 ans. Même s'il semble plus adressé aux trentenaire car le sujet est justement le passage à la trentaine, il reste un concentré de cette jeunesse "de la ville" d'aujourd'hui à laquelle je me suis immédiatement identifiée : la fac, les soirées dans des bar qui s'éternisent jusqu'au bout de la nuit, des rencontres furtives autour d'un verre, des jeux de séduction de bars en bars, des souvenirs de premier amour que l'alcool fait sans cesse renaître... Cette errance by night m'a donc beaucoup parlée.

Félix est de nature "lâche" comme il se décrit lui-même, il fuit les complications dès qu'il sens que quelque chose se passe. Au fond, c'est un timide, un romantique, il ne sait pas comment s'y prendre, il n'a pas suffisamment confiance en lui sans pour autant être coincé. Sa relation avec Louise est intéressante, entre un pas en avant et un pas en arrière, il n'ose pas, bien qu'il soit déjà entré dans le jeu. Je pense que beaucoup peuvent s'identifier à cette manière d'être et de ressentir les choses : en soirée tout va si vite, mais on a peur du lendemain, peur de ce qui nous hante et nous freine. Et cette identification fait clairement du bien parce qu'on se sent moins seuls sur terre. Au final, la plupart des gens sont comme ça, sauf qu'on les idéalise, on les trouve forts et sûrs d'eux. Et ça bloque.

La réflexion sur le passage à la trentaine est également intéressante, bien qu'il me manque 10 ans pile pour en être la cible. C'est une peur de quitter l'innocence de la jeunesse pour continuer dans un quotidien de responsabilités métro-boulot-dodo qui le lasse déjà.

Cette dérive nocturne est donc une petite aventure, qui se lit d'une traite, zigzagant entre petites péripéties et moments d'introspection. Le fait que le narrateur soit omniscient permet de constater que ces sentiments humains sont universels, et ça fait du bien ! La fin est surprenante, alors que l'on pense qu'à trois pages de la fin on a bouclé la chose.

Pour conclure, je dirai que j'en ressors agréablement surprise, c'est rare de s'identifier autant(aussi bien dans le contexte "jeunesse des bars du soir" très actuelle, que dans la nature un peu défensive et timide du personnage). Je le conseille donc aux 20 / 30 ans, c'est une lecture rapide dans laquelle on a l'impression d'être nous même en train de déambuler dans les rues, ivres d'alcool, de souvenirs, et de sentiments.
Lien : http://a-petits-pas-de-pages..
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La nuit des trente

Un coup de cœur ce petit roman. Nous suivons Félix qui a trente ans ce soir. Trente ans, déjà l’âge des regrets pour lui. Il n’a pas envie de les fêter. Sans grande envie il va quand même aller boire un coup avec des collègues. Le début d’une longue nuit, où il boit pour oublier. Oublier son fantôme. Oui, elle est son fantôme. Cela fait dix ans, mais elle le hante encore. Félix est désabusé par l’amour. Il ne veut plus jamais s’attacher. Alors quand il ne saisit pas l’occasion de concrétiser avec une charmante jeune fille cette nuit- là, il se sent soulager. Son cœur pourra rebattre à un rythme normal et lui reprendre sa routine habituelle. Que de belle mélancolie, et quelle belle ambiance du Paris du vendredi soir, tard. Nous sommes entrainer par les états d’âme d’un néo-trentenaire hanté par un amour déçu. L’impression d’y être avec lui. Ce roman s’écoule à peine sur une nuit, mais touchera au cœur pour longtemps tous ceux qui se retrouveront dans ce personnage.
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La nuit des trente

Un joli petit livre fluide qui se lit rapidement . une histoire à la fois banale et originale. en fait je pense qu'il faudrait le relire une fois la fin lu pour chercher les indices qui amenrai à cette fin. Un roman sur l'amour, les amours de jeunesse, de passage, les amours perdus et les autres ... un livre de recontre alccolisé ... un livre dans lequel tout parisien jeune et moins jeune peut se retrouver .. Je crois que c'est le premier livre d'Eric etzger et c'est une première plutot sympa
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La nuit des trente

J'ai beaucoup apprécié ce roman court mais bien écrit, très poétique et qui à l'aube des trente ans, fait réfléchir !
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À nos amies

Que dire de ce recueil de nouvelles qui m'a attiré car il y a Carène Ponte et Sophie Astrabie....



Qu'il y a 7 nouvelles et 1 préface et que je n'ai aimé que 3 nouvelles...



voilà, déçue par les auteurs que je ne connaissais pas, à part Sophie de Baere...



Les autres sont vraiment pas mon style, j'ai même fini par renoncer à les lire pour essayer la suivante.



Bref, il y a mieux à lire....
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À nos amies

C'est un format que je lis rarement et je me suis bien demandé pourquoi car il a ses atouts. Les histoires sont courtes et percutantes et dans ce recueil elles abordent l'amitié féminine sous toute ses coutures. On rencontre des femmes hautes en couleurs et leurs liens ténus ou indéfectibles avec leurs amies. Je vous le conseille pour un moment doux et tendre.



J'ai été touché par certaines plus que d'autres et cette lecture m'a amené à penser à mes propres amies, pourquoi elles le sont devenues, pourquoi elles le restent.
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