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3.58/5 (sur 170 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Columbus, Ohio , le 12/02/1963
Biographie :

Jacqueline Woodson est nouvelliste et romancière.

Elle est l’auteur d’une vingtaine de livres pour la jeunesse qui lui ont valu les prix les plus prestigieux, dont le National Book Award pour "Brown Girl Dreaming" en 2014.

"Un autre Brooklyn" (Another Brooklyn, 2016), son premier roman pour adultes en vingt ans, a été finaliste du National Book Award en 2016.

En janvier 2018, elle devient pour 2 ans ambassadrice nationale pour la lecture des jeunes aux Etats-Unis.

Elle vit à Brooklyn, New York, avec son mari, qui est médecin, sa fille et son fils.

son site : https://www.jacquelinewoodson.com/



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Jacqueline Woodson - Un autre Brooklyn

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Jacqueline Woodson
Même le silence a une histoire à nous raconter.
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«  Les blancs sont venus avec leurs torches et leur fureur . Ils les ont encerclés dans leurs voitures, ils ont braillé, ils les ont appelé «  nègres » comme s’ils les appelaient par leur nom, Ils ont anéanti la vie et les rêves de ma famille .
Du coup, ma maman m’a appris tout ce que je sais sur la nécessité de garder ce qu’on a.De s’accrocher à ses rêves » …p92.
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Personne à Percy n'a rien dit. C'était bizarre, la façon dont les élèves semblaient éviter le sujet, paraissaient se détourner quand lui et Ellie se tenaient la main dans les escaliers du bahut ou arpentaient les couloirs, le bras de Miah sur les épaules d'Ellie. Les fuyaient quand ils s'embrassaient devant leurs salles de cours. Parfois Miah les imaginait – au ralenti – yeux baissés, têtes pivotant lentement dans les cols des uniformes.
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Jeremiah a soupiré, le regard perdu sur les façades des maisons. Ces mots, les gens les lui avaient toujours dits, il les avait entendus des milliers de fois. Pourtant, parfois, confronté à son reflet dans la glace, il ne comprenait vraiment pas qui il était ni pourquoi il se trouvait sur terre.
Et voilà que, par-dessus le marché, il venait de rencontrer une fille.
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I love that people think the world is even halfway ready for what we about to bring.
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What i didn't know was that on the other side of pregnancy there was Motherhood.
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"- Tout le monde souffre, disait souvent Marion. Sans exception. Il n'y a donc aucune raison pour que quiconque se sente supérieur ou inférieur aux autres.
Si c'était vrai, où se trouvaient-ils ces Noirs qui nous ressemblaient, nos égaux ? Pourquoi ne venaient-ils jamais dîner à la maison ? Pourquoi ne jouaient-ils pas au golf avec papa le dimanche ? Pourquoi ne participaient-ils pas aux soirées tapisseries de Marion le jeudi ? Pourquoi ne fréquentaient-ils pas notre univers, ne nous entouraient-ils pas, n'étaient-ils pas une part de nous ?"
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A un moment donné, nous avons tous la même destination, ai-je pensé. A un moment donné, tout, la moindre chose, chacun de nous, se mue en souvenir.
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«  Aux ancêtres , la longue, très longue file
D’entre vous qui se courbent

Et se tordent

Se courbent et se tordent » …
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- Personne ne m'avait prévenue. Voilà pourquoi j'aborde le sujet. On peut en parler. Lorsque j'étais enceinte de quatre mois, j'ignorais que la maternité était l'aboutissement de la grossesse.
- C'était évident.
- Bien sûr. Je le sais maintenant.
- Comment tu pouvais ne pas être au courant ? Tu sais quoi... laisse tomber. Je ne te comprends pas."

L'orchestre s'échauffait avec Jeannine, I Dream of Lilac Time. J'entendais les paroles que chantaient mon grand-père et le petit frère de Malcolm. Une voix aiguë, l'autre sourde. Une voix jeune et hésitante, l'autre cassée, claire, grave. Je fermai les yeux une minute. C'était une vieille chanson, plus vieille que tous ceux qui se trouvaient dans la maison. Lorsque le trompettiste exécuta un solo qui s'éleva à la place des voix, il me sembla que mes côtes s'entrechoquaient. Il exprimait tant de choses. Juste. Tant. De choses. J'avais envie de confier à Iris : "On dirait que la musique tente de s'échapper dans l'éternité d'un être." Je lui lançai un regard : elle se rongeait l'ongle d'un pouce, son sourcil gauche tressaillait, signe de tension.
"Je l'ai dit à Aubrey, reprit-elle, ôtant le doigt de sa bouche pour l'examiner. Ensuite, nous avons fait comme si de rien n'était pendant quelques mois. Nous étions deux gamins qui s'imaginaient que cela disparaîtrait si on l'ignorait. Je t'ai cachée, jusqu'à ce que ça ne soit plus possible, en portant les chemises de ton grand-près à qui je racontais que c'était à la mode.
- Tu voulais faire une fausse couche ?
- J'étais une enfant, Mélody. Plus jeune que toi maintenant ! Je voulais que tu naisses. Je voulais te serrer dans mes bras. Je n'en revenais pas que ce soit vrai : qu'on pouvait faire l'amour avec un homme et que ça fabriquait un être humain."
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