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3.68/5 (sur 60 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Molmerswende , le 31/12/1747
Mort(e) à : Göttingen , le 08/06/1794
Biographie :

Gottfried August Bürger est un poète allemand.

Fils d’un pasteur, il alla étudier la théologie à Halle, puis le droit à Göttingen.

Il devint professeur à Goettingue, après avoir mené une vie romantique et désordonnée.

Dix ans plus tard, après la mort de sa première femme, il épousa sa belle-sœur, mais ce fut pour la perdre en couches au bout d’un an de mariage seulement.

Ayant sombré dans la dépression, il se vit, à cette époque, dans une situation voisine de la misère, qu’il côtoya plus d’une fois, ayant démissionné de l’université de Göttingen dont il était agrégé. Il n’était plus que professeur extraordinaire de philosophie, et sans traitement.

Il succomba, à ses chagrins domestiques, redoublés par ceux que lui causèrent, à la même époque, les atteintes portées à sa gloire de poète.

Les œuvres les plus remarquables de Bürger sont ses Ballades, dont les principales ont été traduites ou imitées dans toutes les langues et mises en musique par des compositeurs célèbres.

Bürger a aussi donné, comme poète lyrique, des odes, des chansons populaires, des chants d’amour.

On lui doit aussi la traduction (très remaniée) de l’anglais des Voyages et aventures merveilleuses du baron de Munchhausen de Rudolf Erich Raspe (Göttingen, 1787), dont on l’a même considéré comme l’auteur tant la traduction qu'il en a faite en allemand diffère de l'original anglais.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Une autre fois, je voulus sauter une mare, et, lorsque je me trouvai au milieu, je m'aperçus qu'elle était plus grande que je ne me l'étais figuré d'abord : je tournai aussitôt bride au milieu de mon élan, et je revins sur le bord que je venais de quitter, pour reprendre plus de champ ; cette fois encore je m'y pris mal, et tombai dans la mare jusqu'au cou : j'aurai péri infailliblement si, par la force de mon propre bras, je ne m'étais enlevé par ma propre queue, moi et mon cheval que je serrai fortement entre les genoux.

(AVENTURES DU BARON DE MÜNCHHAUSEN DANS LA GUERRE CONTRE LES TURCS, p.43)
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Dans la lune, — car c'était là l'île étincelante où nous venions d'aborder, — nous vîmes de grands êtres montés sur des vautours, dont chacun avait trois têtes. Pour vous donner une idée de la dimension de ces oiseaux, je vous dirai que la distance mesurée de l'extrémité d'une de leurs ailes à l'autre est six fois plus grande que la plus longue de nos vergues. Au lieu de monter à cheval, comme nous autres habitants de la terre, les gens de la lune montent ces sortes d'oiseaux.
("Dixième aventure en mer, second voyage dans la Lune")
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"Car, soit dit en passant, je trouve qu'il est bon, surtout en voyageant, de regarder de temps en temps ce qui se passe autour de soi."
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Ils ne pouvaient cependant pas être bien loin, et ne devaient pas tarder à me rejoindre. En attendant, je menai mon lituanien à la fontaine qui occupait le milieu de la place, pour l’abreuver.

Il se mit alors à boire d’une façon inconcevable, sans que cela parût le désaltérer : j’eus bientôt l’explication de ce phénomène singulier, car, en me retournant pour regarder si mes gens n’arrivaient pas, qu’imaginez-vous que je vis, messieurs ? Tout l’arrière-train de mon cheval était absent et coupé net. L’eau s’écoulait par-derrière à mesure qu’elle entrait par-devant, sans que la bête en conservât rien.
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Je ne sais plus au juste si c’était en Estonie ou en Ingrie, mais je me souviens encore parfaitement que c’était au milieu d’une effroyable forêt, que je me vis poursuivi par un énorme loup, rendu plus rapide encore par l’aiguillon de la faim.

Il m’eut bientôt rejoint ; il n’était plus possible de lui échapper : je m’étendis machinalement au fond du traîneau, et laissai mon cheval se tirer d’affaire et agir au mieux de mes intérêts.
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Quel fut mon étonnement lorsque je m'aperçus que je me trouvais au milieu d'un village, dans le cimetière! Au premier moment, je ne vis point mon cheval, quand, après quelques instants, j'entendis hennir au-dessus de moi. Je levai la tête, et je pus me convaincre que ma bête était suspendue au coq du clocher.
("Voyage en Russie et à Saint-Pétersbourg")
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"Cela prouve que la présence d'esprit est l'âme des grandes actions."
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Vous avez sûrement entendu parler, messieurs, de Saint-Hubert, le patron des chasseurs, ainsi que du cerf qui lui apparut dans une forêt, portant la sainte croix entre ses cors. Je n’ai jamais manqué de fêter chaque année ce saint en bonne compagnie, et j’ai bien souvent vu ce saint représenté en peinture dans les églises, ainsi que sur la poitrine des chevaliers de l’ordre qui porte son nom ; aussi, en mon âme et conscience, sur mon honneur de brave chasseur, je n’oserais pas nier qu’il n’y ait eu autrefois des cerfs coiffés de croix, et même qu’il n’en existe pas encore aujourd’hui. Mais, sans entrer dans cette discussion, permettez-moi de vous raconter ce que j’ai vu de mes propres yeux. Un jour que je n’avais plus de plomb, je donnai, par un hasard inespéré, sur le plus beau cerf du monde. Il s’arrêta et me regarda fixement, comme s’il eut su que ma poire à plomb était vide. Aussitôt je mis dans mon fusil une charge de poudre, j’y insinuai une poignée de noyaux de cerise, que j’avais aussi vite que possible débarrassées de leur chair. Je lui envoyai le tout sur le front, entre les deux cors. Le coup l’étourdit : il chancela, puis il se remit et disparut. Un ou deux ans après, je repassai dans la même forêt, et voilà, oh surprise! j’aperçois un magnifique cerf portant entre les cors un superbe cerisier, haut de dix pieds, pour le moins. Je me souvins alors de ma première aventure, et, considérant l’animal comme une propriété depuis longtemps mienne, d’une balle je l’étendis à terre, de sorte que je gagnai à la fois le rôti et le dessert, car l’arbre était chargé de fruits, les meilleurs et les plus délicats que j’eusse mangés de ma vie. Qui peut dire, après cela, que quelque pieux et passionné chasseur, abbé ou évêque, n’ait pas semé de la même façon la croix entre les cors du cerf de Saint Hubert ?
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Vulcain courut aussitôt clopin-clopant vers son armoire, en tira des onguents et des emplâtres qu’il m’appliqua de sa propre main, et, quelques minutes après, mes blessures étaient guéries. Il m’offrit ensuite des rafraîchissements, un flacon de nectar et d’autres vins précieux, comme n’en boivent que les dieux, et les déesses.
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Ce ne fut pas là le seul service que nous rendit notre boulet : il ne se contenta pas de refouler de la façon que je viens de raconter celui de l’ennemi ; mais, continuant son chemin, il enleva de son affût la pièce pointée contre nous et la lança avec une telle violence dans la coque d’un bâtiment, que ce dernier prit une voie d’eau énorme et sombra peu à peu avec un millier de matelots et un grand nombre de soldats de marine qui s’y trouvaient.
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