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3.94/5 (sur 40 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Kharkov, Ukraine , le 19/02/1931
Mort(e) à : Frankfurt, Allemagne , le 19/10/2003
Biographie :

Gueorgui Nikolaevich Vladimov est un ancien dissident et écrivain.

Né dans une famille d'instituteurs, il commence sa carrière en 1954 comme critique littéraire, puis devient rédacteur à la revue littéraire non conformiste Novy Mir en 1956.

La Russie le connut en 1961, quand il publie Le Grand Filon, une nouvelle sur la tragédie d'une vie ordinaire, qui lui vaut une presse importante.

Son ouvrage le plus connu, Le Fidèle Rouslan, écrit au tout début des années 1960, ne sera pas publié en URSS avant la perestroïka. Il sortira en Occident à la fin des années 1970.

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Bibliographie de Georgij Nikolaevic Vladimov   (5)Voir plus

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'était pas la première fois que Rouslan remarquait que ces bipèdes-là faisaient ce qu'ils n'aimaient pas sans y être forcés à coups de bâton, ce qui est inconcevable pour un animal.
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Abasourdi, écrasé par ces infortunes, Rouslan restait allongé de tout son long en travers du trottoir, les yeux fermés. Les passants le croyaient en train de crever. En pareil cas, l'humanité se divise en deux catégories : les uns vous contournent avec une compassion craintive ; les autres, qui ont le cœur mieux accroché, vous enjambent purement et simplement.
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Un homme qui veut que tout le monde vive comme lui n'est pas un homme intelligent. Et un peuple qui fait la même chose n'est pas un peuple intelligent.
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Le maître ne l'aimait plus ; une telle découverte ébranle toujours un chien, elle l'emplit de tristesse, lui ôte le goût de vivre.
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Pas une fois Rouslan n'était tombé sur sa trace, à aucun moment il n'avait flairé cette odeur virile qu'il aimait tant, une odeur de graisse de fusil, de tabac, de jeunesse robuste et bien lavée. Tous les maîtres sentaient comme ça, d'ailleurs. En outre, celui de Rouslan se parfumait volontiers avec une eau de Cologne qu'il achetait à la coopérative des officiers, mais le bouquet que formaient toutes ces odeurs lui appartenait en propre comme son caractère - et Rouslan savait que, comme les chiens, les hommes se distinguent par leur caractère, justement. C'était pour ça qu'ils avaient tous une odeur différente ; il suffisait de les flairer et le mystère était éclairci. Son maître, par exemple, à en juger par ce bouquet, n'était peut-être pas des plus courageux, mais il ignorait la pitié. Il n'était peut-être pas des plus intelligents, mais il ne faisait confiance à personne. Il n'était peut-être pas tellement aimé de ses amis, mais il aurait abattu n'importe lequel d'entre eux, pour peu que le Service l'eût exigé.
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C'est toujours pour la même raison que les gens se font arrêter. Pour leur bêtise. Si t'avais été intelligent, t'aurais bien trouvé le moyen d'y couper. Maintenant, si t'es un imbécile, reste à bonne distance et n'embête pas les autres.
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Cette fois, (…), il était vaincu ; mais, pour défendre leur vie, les bêtes sauvages se battent jusqu'au bout, elles ne lèchent pas les bottes des meurtriers.
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Les aimer [les hommes], voilà l'essentiel, personne en ce monde ne vit sans amour : ni ces fameux loups, ni le requin dans la mer, ni le serpent dans ses marais. Il était empoisonné, à jamais, par son amour, par son adhésion au monde des hommes, cette drogue - la plus douce d'entre toutes - qui, plus que l'alcool à l'alcoolique, lui était nécessaire tout en le détruisant.
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(…) l'argent n'est pas un remède à tout. Moi, à ta place, je me hâterais de ma saouler la gueule. Ca soulage drôlement.
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Mm-ouais (...), c'est le travail le plus dégueulasse qu'on t'a confié là, le Vologdien : fusiller les chiens. Eh ben, c'est du joli ! Voilà l'indemnité de départ qu'on leur verse en récompense de leurs loyaux services : neuf grammes de plomb.
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