AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.6/5 (sur 264 notes)

Nationalité : Haïti
Né(e) à : Port-au-Prince , le 18/09/1983
Biographie :

Makenzy Orcel est un poète et romancier.

Après des études de linguistique, il abandonne l’université pour se consacrer à l’écriture.

Il est l'auteur du roman très remarqué "Les Immortelles" (2010). Témoignage insolent, envoûtant, où Orcel choisit de donner la parole à une prostituée. Pour ce roman, il reçoit le Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres.

Il participe en 2011, puis en 2012, au Festival des Étonnants voyageurs, à Saint-Malo. Du 8 janvier au 9 mars 2012, il bénéficie d'une bourse de résidence d'écriture à l'IMEC, en Normandie.

En 2011, il publie "Les Latrines" (Mémoire d’encrier, 2011) dans lequel il poursuit son exploration des bas-fonds, dans le dédale des bidonvilles de Port-au-Prince.

En 2012, le groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle (GRAHN-Monde) lui décerne le Prix de Littérature d’expression française de l’année.

En janvier 2016, Makenzy Orcel publie son troisième roman, "L'Ombre animale" (Éditions Zulma). Ce travail lui a valu plusieurs prix en 2016, dont le prix Louis-Guilloux et le prix Littérature-monde

Son roman, très attendu, "Maître-Minuit", sort le 4 octobre 2018 chez Zulma.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Makenzy Orcel   (16)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

30 avr. 2023 Littérature – L'écrivain haïtien Makenzy Orcel remporte le Goncourt américain Le romancier haïtien a été récompensé samedi soir à New York pour « Une somme humaine ». Le prix est décerné par des étudiants francophones d'universités américaines. Poète et romancier haïtien Makenzy Orcel.

Podcasts (2) Voir tous


Citations et extraits (114) Voir plus Ajouter une citation
Je lui disais que la littérature n'est pas une chose pour des gens comme nous, pour les putes. De laisser ça à ceux qui n'ont rien à faire. Les bienheureux. Les ayants droit. Peut-être que j'avais tort. (p. 104)
Commenter  J’apprécie          220
aucune femme n’est plus grande que la petite fille qu’elle a été…
Commenter  J’apprécie          232
Makenzy Orcel
Il faut grimper
ses intimes falaises
pour attacher des ailes
à la beauté
Commenter  J’apprécie          210
… de notre mère, les jours de vaches maigres où elle mettait de l’eau à bouillir dans une casserole vide en nous faisant croire qu’on allait bientôt manger, entre-temps elle nous racontait des histoires jusqu’à ce que le sommeil nous emporte,…
Commenter  J’apprécie          190
Il n'y a pas de dialogue possible avec un dictateur, il faut l'éliminer avant qu'il n'élimine tout autour de lui.
Commenter  J’apprécie          187
Les vies et les vents
se plaisent
comme palustres en fête

gisant des espaces éperdus
les rives se confondent
et se confrontent
dans la tête du funambule
fumeur d’effervescence

des rêves avides de rêve
Commenter  J’apprécie          120
...Toi avait trouvé du travail comme "technicienne de surface" c'est à dire chienne à plein temps et à tout faire pour trois fois rien, en haut chez les riches on s'efforce de dire autrement les même choses qu'on dit en bas chez les pauvres, avec des mots qui passent par tous les chemins, s'arrêtent à tous les carrefours avant de se diriger vers le but fixé, à croire que leurs euphémismes rendraient moins pénible, moins avilissant, le boulot de cette étrangère qui vient s'ajouter aux malheurs de notre ville,...
Commenter  J’apprécie          100
Non je ne veux pas oublier. Il faut que je la raconte cette histoire sur fond de phénomène bref, de jamais vu. Il faut que je te raconte, petite Nina-Shakira à moi. Que je cesse de perdre mon temps à la banalité de la vie. Aux dégâts du tragique. Aux choses qu’on a mis tout une vie à construire et qui disparaissent en moins d’une minute. Dans l’espace d’un cillement. Il faut avancer.
Commenter  J’apprécie          100
Les mots mon amour sont des tanières de sang et de cris. Je raconte pour toi, ma petite. Je te raconte et t'appelle de mon exil intérieur. De mon île secrète, la plus lointaine. Les mots mon amour sont muets. Les gestes aussi pour te nommer. Tous les mots de mon corps ne sauraient suffire pour dire la douleur de la terre. ( p21)
Commenter  J’apprécie          100
Mon expérience m'a appris que, quand une simple fréquentation devient une relation, amicale ou amoureuse, elle ne peut se solder que par un échec. On s'en veut de s'être laissé emporter par l'idée qui veut que la vie ai beaucoup plus de sens à deux, alors que c'est faux. Dans un ensemble, on n'est personne. Moi, je veux être moi, point barre!
Commenter  J’apprécie          99

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Makenzy Orcel (355)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..