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2.98/5 (sur 200 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 19/11/1945
Biographie :

Hervé Claude est un journaliste et écrivain français né le 19 novembre 1945 à Paris.

Il a présenté le journal d'Antenne 2, puis France 2, de 1975 à 1994. Il travaille depuis cette date sur Arte.

Actuellement, il anime l'émission religieuse Agapè, un dimanche par mois, sur France 2, dans le cadre de l'émission Le Jour du Seigneur.

Hervé Claude a écrit une dizaine de romans. "Requins et Coquins" est le deuxième dans la Série noire après "Riches, cruels et fardés".

En septembre 2007, est sorti le dernier tome de la trilogie "Mort d'une drag-queen". Il a aussi publié un roman noir dans la collection Suite noire sous le numéro 24 intitulé "Cocu de sac".

Journaliste à la télévision, il travaille principalement pour Arte. Il vit plusieurs mois de l'année en Australie.

Hervé Claude a fait son "coming-out" dans "Libération" (janvier 2009) et annonce qu'il est pacsé avec le sculpteur Mateï Negreanu.

Il a à son actif une quinzaine de livres. Amoureux des auteurs anglo-saxons, il avoue sa passion pour les romans policiers de Patricia Highsmith et de Russel Banks. Côté français, il a une préférence pour Caryl Ferey, Jean-Noël Pancrazi et Jérôme Ferrari.
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Source : Wikipédia
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Un aller retour dans le noir 2018 - 10 ans - par Hervé Claude


Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
En général, je préfère les chiens aux enfants et les hommes aux femmes.
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J'ai dû boire pas mal. Je suis allé pisser trois fois et même dans les toilettes ça restait bon enfant. Pas de drague sauvage, pas de fellation rapide dans les cabines, en tout cas pas quand j'y suis allé. Le versant le plus respectable de la communauté. Je ne porte pas le moindre jugement, je situe simplement. J'ai déjà tellement de mal à me situer moi-même...
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On ne peut pas garder quelqu’un prisonnier pendant des années, cela n’arrive que dans des faits divers exceptionnels même si tout le monde a entendu parler de cette jeune Autrichienne enlevée et séquestrée pendant douze ans par son ravisseur ou de ce père allemand qui avait retenu sa fille dans le sous-sol de sa maison pendant vingt autres années et lui avait fait une collection d’enfants.
Ces actes exceptionnels étaient le fruit de circonstances particulières et de cerveaux malades.
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La police marchait sur des œufs parce qu’il était de notoriété publique qu’il vivait avec un mec connu. Pas people mais presque. Pas très célèbre mais journaliste ou producteur ou quelque chose comme ça à la chaîne de télé Seven. Alors on a d’abord abusé des vérifications, on a remonté toute la hiérarchie, ça a pris du temps. Tout le monde a voulu assurer ses arrières et on s’est planté, voilà la vérité.
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En général, la ressemblance, ce sont les autres qui la voient. On est habitué à se regarder dans la glace, en portrait inversé, et on ne se voit jamais comme on est réellement.
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C’était risqué mais jouable, je l’avais compris ce matin. Enfin, si on est très joueur et si on se fie au hasard. Celui de la roulette par exemple. Il y a trente-six numéros et la boule ne s’arrête que sur un seul. Pour moi, après ce qu’ils m’avaient expliqué, c’est à peu près à cette hauteur que je situais leurs chances de réussite. Pas plus.
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L’Australie se mirait dans la légende de Constant comme on regarde un cocktail alcoolisé qu’on n’aurait jamais dû boire mais auquel on n’a pas résisté et qui vous rend malade comme un chien. À travers lui et ses copains, ce n’était plus seulement une histoire de sportifs, une histoire de gloire et de déchéance. C’était, comme l’avait dit un commentateur, un de ces éditorialistes politiquement corrects et moralement pénibles : « Une histoire à propos de nous, une histoire à propos de l’état de notre État. » Une longue litanie de frasques qui s’était terminée en centre de réhabilitation, en hôpital psychiatrique ou en prison. Un jour, en débarquant à l’aéroport, Constant avait subi un contrôle et on avait découvert cinq grammes de crystal cachés dans son rectum. Et puis, finalement, l’oubli pendant un an et demi. « Et à Perth, tout le monde a la gueule de bois. On l’avait oublié et maintenant on vient de retrouver ses os décolorés au fond du Nullarbor. Tout le monde a mauvaise conscience… — C’est vrai. Je me souviens maintenant de tous ces incidents mais comme je ne connaissais pas grand-chose au footy… » Kerry l’interrompit : « Tiens, voilà Debbie. » Devant la mine contrariée de son ami, le P.O. a ajouté : « Je lui ai demandé de nous rejoindre ici, on va faire le point. — C’est toi qui es en charge ? — Oui. Oui et non. Enfin je supervise, mais je sais bien que les aspects délicats de l’enquête me seront confisqués… — Pourquoi dis-tu cela ? — Trop sensible, trop près des cercles du gros business. Cette affaire dépasse largement les frontières du footy. C’est le point de rencontre des grosses affaires, du sponsoring, du sport, des gladiateurs modernes et de ceux qui encaissent les dollars. Sans compter les politiques. Ou plutôt en tenant compte des politiques. Ce sont eux qui vont donner le rythme. Ou plutôt le ralentir, tu vois le genre… — Ce qui veut dire… ? — Que je vais faire de mon mieux avec des moyens limités. Déjà le chef m’a expressément demandé de ne pas enquêter à la prison de Casuarina. Heureusement que j’ai Debbie avec moi, elle va m’aider. Je suis sûr qu’elle est efficace. — Et très jolie… » Kerry ne put même pas répondre par une plaisanterie car la jeune flic de Melbourne avait traversé la salle d’un pas incertain et les avait rejoints au bout du bar. Elle n’avait pas l’air gênée par l’ambiance. D’ailleurs au Court, qui est un bar mixte, il y a toujours des filles. Entre elles car elles ne se mélangent que très rarement aux mecs. Deux lesbiennes observaient déjà avec intérêt la jeune policière dont le pantalon moulant et la chemise ajustée mettaient les formes en valeur. Elle se mêla tout de suite à la conversation des deux garçons. Anthony, d’un ton sec, se crut obligé de reprendre à zéro : « Alors, quelles pistes ? — Rien de tangible pour l’instant. Je n’aime pas trop leur manière de ne pas vouloir enquêter sur le “suicide” de Carlos Santander, répondit Kerry. D’après le directeur de la prison de Casuarina, monsieur Borghölm, cela ne peut pas être autre chose. Santander était seul, en cellule d’isolement. Il avait montré des signes d’agitation et d’agressivité. Pourquoi ne le surveillait-on pas mieux ? Était-il au courant de la mort de son copain Constant ? Sans doute, mais on ne le saura jamais. » Et Debbie Chan, les yeux beaucoup plus brillants que la veille au Stadium, ajouta : « On ne va pas les laisser nous empêcher d’enquêter aussi sur la mort de Constant. Ça non ! On ne va pas se gêner… » Argos se demandait ce qui clochait ce soir chez la jeune flic. Sûrement pas son sex-appeal. Il n’y était pas très sensible mais il était obligé de reconnaître que Debbie n’en manquait pas.
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Le cigare, symbole phallique un peu trop évident, n’est pour eux qu’un jouet sexuel avec lequel ils s’affichent fièrement sur les photos du site Bear.
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Tout commençait et tout finissait au bar. Comme toujours. Comme si la vie de la mine se résumait à ces quelques heures entre chien et loup, entre soleil déclinant et nuit étoilée.
Le reste de la journée, c'était juste inhumain. Des hommes face à des machines gigantesques et à un nature inhabitable. Des engins démesurés, une terre qui ne voulait pas d'eux et que, par vengeance, ils massacraient.
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A 40 ans à peine, Kerry avait déjà été marié trois fois et le journaliste ne savait jamais s'il était en train de divorcer ou de tomber amoureux.
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