Dans ce roman, on suit la descente aux enfers d’Elsa qui tombe dans l’anorexie. Gourmande et bonne vivante, elle finit par entreprendre un “petit régime” après une chute en scooter, sous l’impulsion des remarques acerbes de son ex petit-ami Alexandre (qui l’a trompée parce qu’elle était “trop grosse”) et des conseils des médecins. J’ai apprécié la plume fluide et claire, la mise en avant de pleins de facettes de cette maladie si méconnue du grand public. Le lecteur découvre les pensées liées à la maladie, l’isolement social ou encore les crises, souvent occultées. C’est une lecture poignante, qui ne vous laissera pas indifférent.
En revanche, j’ai trouvé que l’histoire donnait un peu trop l’impression que seuls les critiques d’Alexandre l’ont fait chutée, associées à la chute en scooter et les commentaires des médecins. Or, l’anorexie est une maladie psychiatrique multifactorielle, très complexe ! Et l’histoire d’amour avec Matthias prend, à mon sens, un peu trop le pas sur le thème principal du livre : les TCA. Il prend presque une place de “super-héro”, à tel point qu’on en vient à penser qu’il veut juste la sauver, à défaut d’avoir pu aider sa propre sœur.
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Un auteur qui raconte son rapport aux livres, comment les écrivains ont joué un rôle dans les différentes étapes de sa vie. C'est fascinant! Cela raconte aussi notre propre rapport à la lecture, nous rappelle et nous permet de chercher dans notre mémoire quels sont les auteurs ou les livres qui ont marqué nos vies. Un exercice intéressant que cet ouvrage nous invite, involontairement, à faire. Pourquoi pas marcher dans les pas de Arnaud Genon?
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