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Sonatine [corriger]

Les éditons Sonatine sont une maison d`édition française fondée en 2008 par François Verdoux et Arnaud Hofmarcher. La création de cette maison a marqué un renouveau du thriller en France de par la publication d`auteurs comme R.J Ellory, Steve Watson ou Paul Cleave. Les éditions Sonatine ont également été remarquées pour avoir publié des ouvrages consacrés au cinéma et notamment des entretiens avec Al Pacino, Martin Scorsese ou encore Tim Burton.

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Au printemps 1965, Wassim Zarbi et Nadir Laloul, algériens du FLN assassinent un proche conseiller de De Gaulle avec l'aide de Nigel, un anglais, choqué par la répression terrible à Paris, en 1961, contre une manifestation d'Algériens. Ils assassinent également Hariett, la compagne de Nigel, qui voulait tout raconter à la police.

Nous voici en 2020 alternativement en Grande-Bretagne, à Alger et à Paris; Stephen, le frère d'Hariett cherche toujours à venger la mort de sa sœur; la fille de Nigel ne sait quoi faire de la confession sur les évènements de 1965 écrite par son père, abattu à Alger en 1994, qui la met en danger. Les services secrets et la police algériens recherchent également Zarbi, qui vient de quitter illégalement le territoire algérien après 20 ans de prison pour détournement de fonds et Laloul qui s'est enfui en 1999 avec l'argent détourné de la compagnie pétrolière qu'il dirigeait.

J'avoue que j'ai été un peu perdue parmi tous ces personnages, au milieu de services secrets machiavéliques : qui travaille pour qui, qui trahit qui, qui a tué qui, qui se venge de qui. Ce fut un chouïa compliqué pour que j'apprécie totalement ce roman. Par ailleurs, les mêmes faits sont répétés sous différentes formes, à plusieurs reprises ce qui minore le plaisir de lecture.

En revanche, j'ai beaucoup aimé le contexte historique fort bien documenté, vu par un auteur britannique dont la critique de l'Algérie mais aussi de la France est sévère. Il s'attarde peu sur l'Indépendance en 1962 mais plutôt sur les années qui ont suivi avec le coup d'état contre Ben Bella en 1965, sur la corruption, sur le partage du gâteau pétrolier, sur la décennie noire des années 90 avec les massacres d'Algériens par d'autres Algériens; le tableau qui est brossé est particulièrement sinistre. Celui qui est fait de la France n'est guère mieux : le bain de sang de la manifestation des Algériens à Paris en 1961, les manœuvres du pouvoir pour garder une main-mise sur les ressources algériennes, les tentatives de déstabilisation. Et enfin, les manœuvres, les assassinats, les complots menés par les services secrets des deux pays qui n'ont rien à envier l'un à l'autre..

C'était ma première rencontre avec Robert Goddard et ce ne sera pas la dernière, ne souhaitant pas rester sur une impression mitigée.
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Les filles mortes ne sont pas aussi jolies

Marissa Dahl travaille à Hollywood, dans le cinéma. Enfin à Hollywood, elle travaille principalement avec sa meilleure amie réalisatrice car sinon elle est plutôt timide, voire asociale et a du mal à faire carrière en dehors de son amitié avec Amy. Sauf qu'un jour, elle est engagée pour monter un long métrage d'un célèbre réalisateur, Tony Rees. Elle doit se rendre sur l'île où se tourne le film afin de procéder au montage des premiers rushs déjà tournés. A peine arrivée, elle se rend compte que quelque chose cloche et que l'atmosphère est plutôt tendue... En effet, le film relate l'histoire vraie d'un meurtre non élucidé d'une jeune femme qui a eu lieu sur l'île 20 ans plus tôt.



J'ai acheté le livre totalement par hasard et j'avoue que cette lecture m'a plu ! j'ai aimé le côté huis-clos sur une île, le milieu du cinéma, notamment les références énoncées par Marissa, les personnages et bien sûr l'héroïne Marissa. J'ai aimé son caractère, sa manière de réfléchir, de se comporter, son personnage est intéressant car on retrouve peu d'héroïne de ce style. De plus, le métier de monteuse est peu mis en avant habituellement quand il est question du milieu du cinéma. Si ce thriller vaut le coup, c'est davantage pour ces personnages que pour son intrigue qui manque un peu de profondeur pour en faire quelque chose de puissant, mais je crois que je relirais cette auteure avec plaisir.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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American Predator

Comme le mentionne Maureen Callahan en introduction – avant que le lecteur ne soit plongé dans les ténèbres d’Anchorage et l’immensité des États-Unis –, elle a basé son livre « sur des centaines d’heures d’entretiens » avec les agents du FBI ayant mené l’enquête sur « l’un des tueurs en série les plus terrifiants » du pays.



Au-delà du fait qu’« American Predator » concerne une affaire réelle, le choix d’une mise en forme romanesque de l’enquête apporte de la fluidité au récit – nous ne sommes pas à strictement parler dans du « True Crime ». Les premières pages se tournent, et nous voilà donc lancés au côté des enquêteurs pour retrouver Samantha Koenig le plus rapidement possible… mais le temps passe tellement vite, et les pistes se multiplient. Nous partageons l’acharnement des agents, leurs divergences, leurs doutes, et surtout leurs nombreuses interrogations… Les pages continuent de tourner et l’espoir diminue… Où est Samantha ?



Le livre se compose de plusieurs parties. La disparition de Samantha. Sa recherche. La traque d’un homme. Son arrestation. Les interrogatoires. Le passé d’un « honnête citoyen ». En quoi celui-ci va-t-il se révéler « terrifiant » ? Mystère… Mais oui, c’est « glaçant ».



Je recommande « American Predator » d’une manière générale, car il se lit comme un polar, et plus particulièrement aux amateurs de criminologie, car en plus du récit pointilleux d’une enquête complexe, il détaille la psychologie d’un criminel effectivement « hors normes ». À moins que ce dernier ne devienne… une nouvelle norme ?
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