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Héloïse Esquié (Traducteur)
EAN : 9782355849893
384 pages
Sonatine (04/04/2024)
4.19/5   16 notes
Résumé :
Une odyssée familiale haletante à travers les routes d`une Amérique en cendres.2040, État de New-York. Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent désormais de ses légumes. Ils ne dorment plus dans leur chambre, mais sur un matelas près de la cheminée. Quelques clients fréquentent encore le cabinet de psychanalyse de Bill, cependant ils le paient non plus en dollars mais en boîtes de con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Après l'appel intrigant de leur fille, Penelope et Bill n'ont qu'un objectif, traverser le pays pour la sortir des griffes de ceux qui se la sont appropriée, et qui semblent diriger une secte revivaliste. C'est alors que l'on découvre le contexte de cette histoire : Pénélope et Bill sont des survivants de la grande épidémie dont le Covid 19 n'avait été qu'un discret avertissement. C'est un pays déserté et dangereux qu'ils devront parcourir, à la merci ou à la grâce de rencontres aussi rares que denses.

Ce road trip est terriblement addictif, car nous partageons comme les parents la hâte et l'angoisse de retrouver la jeune femme supposée captive, et parce que chaque étape sera l'occasion d'un dénuement toujours plus profond. le couple n'aura d'autre choix que de faire le pont sur leur vie et leur relation. Un huis clos dont le paradoxe est de se situer sur une étendue aussi immense que désertique.

Ce roman post apocalyptique est passionnant, et la fin ouverte laisse l'espoir d'une suite, qui serait la bienvenue de la part de ce primo-romancier.

Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine

384 pages Sonatine 4 avril 2024
#LHeureduretour #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Ce premier roman est une vraie pépite : un road-trip en mode survivaliste !

"L'Heure du retour" est un roman d'anticipation plein d'humour et une odyssée familiale aussi haletante qu'émouvante à travers les routes d'une Amérique qui renait de ses cendres après une pandémie qui a décimé 70 % de la population en 2040 !

À travers un road trip déchirant de beauté, porté par l'humanité de personnages inoubliables, Christopher M. Hood mêle le roman familial et la fresque post-apocalyptique avec un sens de l'équilibre qui force l'admiration. Peignant notre monde des couleurs les plus sombres, il place néanmoins un fol espoir en l'humain, se demandant si les pires catastrophes ne sont pas aussi une occasion de réapprendre à s'aimer.

« Des livres comme "Voyage avec Charley" et "Sur la route" envoyaient leurs personnages à la recherche de ce qu'est l'Amérique ; les romans post-apocalyptiques comme "L'Heure du retour" trouvent la réponse parmi les débris. » (USA Today)

« Avis aux fans de "Station Eleven" et "Swamplandia" ! Avec son rythme ultra nerveux et son inattendue tendresse, "L'Heure du retour" est un roman bouleversant sur la puissance irrépressible de l'amour parental. » (Esquire)

État de New York, dans quelques décennies.

Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent désormais de ses légumes. Ils ne dorment plus dans leur chambre, mais sur un matelas près de la cheminée. Quelques clients fréquentent encore le cabinet de psychologue de Bill, cependant ils le paient non plus en dollars mais en boîtes de conserve.

Des lubies ? Non, simplement 'la Grippe du Requin', un virus venu des glaces de l'Islande qui a décimé le monde, privant les hommes d'à peu près tout, faisant disparaître dans son sillage les matières premières, l'ordre social et la civilisation. Lorsque Bill et Penelope apprennent que leur fille Hannah, coincée sur son campus en Californie depuis le début de l'épidémie, a rejoint un culte inquiétant appelé le Revival, le couple décide de traverser les États-Unis dans leur vieille Subaru pour voler à son secours. Mais sur un territoire en proie à l'anarchie, aux gangs et à la radicalité extrême, leur voyage va s'avérer pour le moins périlleux...

Je remercie @Sonatine et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman aussi émouvant qu'amusant.

J'ai vraiment trouvé ce road-trip addictif car il débute rapidement dès le troisième chapitre qui nous plonge dans l'action. Bill et Penelope vont parcourir cinq mille kilomètres de New York à la Californie pour venir chercher leur fille Hannah et la sortir d'une secte appelée les Revivalistes. Leur parcours sera semé d'embûches et chaque étape sera l'occasion d'un dénuement plus profond qui va les amener à revenir à l'essentiel.

L'intrigue est comme une sorte de huis-clos entre Bill et Penelope, même si celui-ci s'étend, paradoxalement, sur une étendue immense lors d'un voyage d'Est en Ouest. Les sujets abordés sont nombreux : l'amour qu'il soit marital ou parental ; le racisme car Bill et Penelope forme un couple mixte ; la violence et le port d'armes...

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est l'humour qui est omniprésent et j'ai vraiment beaucoup ri en lisant certaines scènes tout à fait cinématographiques qui sont très bien décrites, comme s'il s'agissait d'une sit-com.

Le couple formé par Bill et Penelope est très attachant car plein d'humanité et il se renforce au fur et à mesure des rencontres, plus ou moins malencontreuses, qu'ils font. Ce couple se complète parfaitement : Bill est psy et intériorise ses réflexions tandis que Penelope est juriste et plus tournée vers le monde extérieur et la réussite sociale. Un très beau voyage autant intérieur qu'extérieur !
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C'est l'histoire d'un monde d'après, un possible. Inspiré de ce qui est arrivé récemment, imaginé autour d'un monde d'après pandémie. Avec L'Heure du retour, Christopher M. Hood raconte la suite, en se focalisant sur les personnages, sur une famille en particulier.

2040, c'est demain, sauf que le monde n'est plus le même, un virus venu des glaces fondues a réduit la population mondiale de 70 %. La vie est différente, inévitablement, et pourtant on est loin de la plupart des récits postapocalyptiques.

Bill et Penelope vivent sur la côte est des États-Unis, comme tous les autres ils sont plutôt reclus, mais intégrant un semblant de société où chaque survivant se côtoie, se respecte ou au pire s'ignore. Pour preuve, Bill prodigue encore ses séances de psy pour aider ses voisins à surmonter le stress de la situation. Seul le mode de paiement a changé, objets, vivres… Lui-même cultive son jardin et en fait profiter quelques riverains.

Une existence compliquée, mais qui se remet en place. Jusqu'au message par radio de leur fille Hannah, depuis la côte ouest où elle passait ses études avant les événements, annonçant rejoindre une secte inquiétante, Les Revivalistes.

Mère et père vont décider de lâcher leur précaire confort pour se lancer sur les routes et traverser le pays. Dans un monde chaotique et sans grandes ressources disponibles (plus d'électricité, plus de commerce, plus de société en tant que telle), c'est une aventure plus qu'incertaine…

Le roman est écrit à la première personne, c'est un élément clé. C'est Bill qui raconte les épisodes de ce road trip, mais c'est surtout lui qui fait part de ses états d'âme. Parce qu'il ne faut pas s'y tromper, le roman est aussi (surtout ?) un récit psychologique et une histoire de rencontres.

Dans un monde où il faut survivre autant que se reconstruire, les rencontres peuvent virer aux heurts, à des collisions. Il y en aura durant ce périple, tout comme des accidents et des mauvaises expériences. Les gens ne se comportent plus de la même manière qu'avant, et certains territoires sont sous le joug de gangs.

Mais les circonstances vont également faire naître de beaux et étonnants contacts, des connexions ponctuelles qui vont marquer le trajet et les esprits.

On est loin du récit nerveux ; pas de chapitres courts mais de longs passages de vingt à cinquante pages ; mais il réserve de nombreuses péripéties et surprises au cours des relations en chemin.

Relation, c'est bien le mot qui convient, autant interpersonnelles que de couple. Ce que vivent Bill et Penelope met leur duo à l'épreuve. le livre questionne longuement l'amour, marital et parental, à travers cet univers en décalage avec notre présent.

C'est l'essence même du récit, au-delà des péripéties de voyage. Bill n'est pas psy pour rien, il se pose de nombreuses questions, fait part de ses sentiments, ses déceptions, ses ressentiments, ses émotions. Ses réflexions intérieures sont riches et particulièrement creusées par l'auteur.

Un couple d'autant plus intéressant qu'il est mixte, avec la femme noire qui a mieux réussi socialement que l'homme blanc, mais cette réussite ne vaut plus grand-chose dans le monde d'après. L'occasion de parler de nombreux sujets, dont celui des gens de couleur aux USA (avec un passage incroyable autour de gangs).

L'histoire démarre lentement, le temps de bien présenter le couple, que Bill parle d'eux. Les rencontres qui suivent réservent par contre de sacrés coups de théâtre, tous très différents les uns des autres. Une richesse du récit par les rencontres, pour un texte qui a encore foi en l'humanité, malgré tout.

Malgré les violences et les déchirements, c'est cette humanité vacillante mais vibrante qui m'a beaucoup touché. C'est aussi parce que les relations familiales qui se jouent ici sonnent particulièrement juste.

Christopher M. Hood propose un road trip d'une profonde humanité, dans un monde déconstruit. L'Heure du retour pour des retrouvailles en famille ? le voyage mérite d'être vécu.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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Imaginez l'après Covid-19, un virus encore plus mortel frappe la terre entière. Seuls quelques survivants, dont Bill et Pénélope qui habitent l'état de New York. Oui, mais seulement leur fille est en Californie pour ces études et ils apprennent qu'elle va rejoindre une secte appelé Revival. Sans hésitations, ils décident de partir à sa recherche. Ils traverseront l'Amérique postapocalyptique sans savoir s'ils vont y arriver ou retrouver leur fille !

Généralement je ne me tourne pas vers ce genre de lecture, mais ici quand j'ai lu Californie et voyage à travers les Etats-Unis dans le résumé, je me suis laissé tenter par ce livre ! Et puis cette couverture aussi… n'est-elle pas une tentation en elle-même ?!
Et surprise quand j'ai commencé les premières pages du livre, j'ai été agréablement surprise.
C'est sur fond de road-trip que l'auteur nous aborde plusieurs sujets comme, le virus, comment survivre sans technologie, la famille, l'enfance, le racisme etc.
Et je dois dire que ce livre se laisse facilement lire. D'une agréable écriture on ne peut que tourner les pages en espérant une fin merveilleuse !
Et avec ces personnages attachants, j'ai cru un moment que je me trouvai sur la banquette arrière de leur voiture en train de sillonner les routes avec eux !

Pour moi ce fût une excellente découverte, un voyage angoissant à travers une Amérique postapocalyptique et au côté d'un couple qui ne lâchera rien pour retrouver leur fille !
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2040 État de New-York, Bill et Pénélope ont survécu au redoutable virus de la grippe du requin qui a fait des ravages considérables dans le monde entier. Ils entament un mode survie sans électricité, sans téléphone en remplaçant la pelouse par un potager. Leur fille Hannah, partie en Californie pour ses études parvient à communiquer avec eux grâce à une radio bricolée et leur apprend qu'elle est dans une secte « Revival », ils décident, malgré toutes les incertitudes et les dangers que cela comporte à tenter de la rejoindre pour l'exfiltrer. Un Road trip à deux plein de rebondissements divers et variés démarre alors. Les événements se succèdent à un rythme endiablé, mais souvent trop invraisemblables et touffus pour apprécier l'ensemble.
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critiques presse (1)
LeFigaro
12 avril 2024
L'auteur signe ici un road novel parfaitement maîtrisé.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes des beuh-dhistes, a-t-il dit avec le plus grand sérieux. Nous croyons en l’instant qui se déploie en permanence, en le présent, dans lequel il est si difficile de vivre que le cerveau humain a inventé les concepts abstraits de passé et de futur, qui n’existent pas. Nous avons cru qu’élargir notre concept de temps nous apporterait du réconfort et du sens, mais en vérité, l’attachement au passé et au futur n’apporte que de la souffrance. Il n’y a que le présent. Croire autre chose, c’est vivre dans le mensonge.
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En fait, c'était une de mes sensations préférées: conduire une voiture pendant qu'une personne que j'aime dormait à mes côtés, sous ma protection. La vie n'était presque jamais aussi simple.
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C’était étrange, la vitesse à laquelle nous nous étions habitués à vivre dans les restes vides de l’Amérique, les ossements tout autour de nous : les maisons au parement en vinyle, les pick-up, les balançoires rouillées dans les cours. Rien n’allait être restauré, rien n’allait être entretenu. Tout allait partir à la dérive, dans l’oubli. Les mauvaises herbes qui jaillissaient déjà dans les fissures du bitume - elles possédaient la ville.
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La fin du monde était stressante pour tout le monde, mais pour celles et ceux qui souffraient d’un authentique trouble anxieux ? Toutes les techniques de pleine conscience que je leur avais enseignées semblaient futiles — comment pourrais-je les mettre en garde contre le catastrophisme au beau milieu d’une catastrophe ? Tout ce que je pouvais faire à présent, c’était écouter, absorber la souffrance, montrer aux gens qu’ils n’étaient pas seuls.
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Le monde n’était pas mort, les gens sortaient de leurs cachettes ; encore une fois, le truc merveilleux sur la fin de tout, c’était le nombre d’entre nous qui demeurions pour y assister, disant tous la même chose - il n’y a plus rien - sauf que nous étions bel et bien là pour nous le dire.
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