Bookelis [corriger]

Certes ce livre peut déranger certaines personnes mais qu'est-ce que j'ai aimé la plume des auteures ! Sans compter l'histoire qui nous absorbe vraiment dans notre lecture.



J'ai tout bonnement adoré mais attention ce n'est vraiment pas pour tout le monde et il faut être ouvert d'esprit.



La psychologie des personnages est incroyable, l'histoire est géniale. J'ai été happé par ma lecture.



Je recommande pour les personnes aiment les dark romance ++++++.
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Dans ce roman original, l'auteur nous ramène quelques décennies en arrière, plus précisément à l'année 1978, où à Rome le pape Jean-Paul 1er vient de décéder et qu'un conclave dans la Chapelle Sixtine du Vatican doit élire un nouveau pape.



Or, parmi les 111 cardinaux-électeurs se trouve, pour la toute première fois dans l'histoire papale, un favori non-italien, qui, en plus est originaire du bloc de l'Est : l'archevêque Karol Wojtila de Cracovie en Pologne, qui le 16 octobre 1978, au bout de 8 tours de vote, avec 99 des 111 votes, est élu pape, le 264e successeur De Saint-Pierre, sous le nom de Jean-Paul II.



Christophe Mercier explique les réactions à la Maison Blanche de Jimmy Carter et de la CIA et du Kremlin de Léonid Brejnev et du KGB, sous la direction du redoutable Iouri Andropov.



Simultanément, en Italie règne un climat de terreur où communistes, l'extrême droite, les fameuses Brigades rouges et la Cosa Nostra se combattent ouvertement et violemment pour le pouvoir.



C'est dans ce beau décor périlleux que nous faisons la connaissance de la jeune journaliste, Alessa Lombardi, dont les articles dans le journal "Corriere della Sera" ne sont pas seulement lus, mais craint et sont à l'origine de sérieuses menaces de mort.



Aux États-Unis, une autre jeune femme, Nancy Jones, mène une existence tant dangereuse que notre Alessa, dans des endroits aussi exotiques comme Téhéran et Kaboul.



Je vous laisse avec ces 2 dames dans leurs aventures hasardeuses et amoureuses,

pour relever 2 réalités que l'auteur a très bien présentées : le personnage de Licio Gelli (1919-2015) et l'attentat de la gare de Bologne.



Les 2 sujets sont d'ailleurs liés, car c'est le maître de la loge maçonnique P2, maître fraudeur et financier, condamné comme responsable de la banqueroute de la Banco Ambrosiano, par laquelle il finançait des opérations douteuses et parfois mortelles, comme justement l'attentat de la gare bolognaise, le 4 août 1974, qui a fait 12 morts et 48 blessés. Une perle humanitaire !



Comme l'annonce l'auteur au départ, bien qu'inspiré par des personnages et événements historiques réels, il s'agit d'une oeuvre fictive, mais certains faits sont, à mon avis, très près de la dramatique réalité.

En fin de volume, il y a une liste des personnages, des sigles et acronymes, ainsi que des "cadavres exquis".



Je signale qu'Alessa constitue le second volume d'une série de 4, qui peuvent être lus séparément.

Titre génial pour un livre qui ne l’est pas.

Roman choral en JE avec les deux personnages principaux, nous sommes dans leur tête. Le langage est donc parlé, nous sommes dans leurs pensées qui reflètent bons nombre de clichés. Nous sommes à l’opposé d’un minimum de style littéraire et pour moi il a été difficile d’entrer en empathie avec les personnages tant un certain nombre de choses me gênent. Peut-être ne sont-ils pas suffisamment bien construits, peut-être des incohérences ou choses qui gênent ma sensibilité, mes valeurs, et puis, surtout une vision éculée du rôle de l’homme et de la femme qui dégouline dans ce livre.

Cela dit, la fin est émouvante bien qu’elle ne m’ait pas surprise (certains indices m’avait amenée à la supposer).