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L'hôtel des souvenirs, tome 2 : Comme par magie

Dans ce 2e volet de la trilogie de L’hôtel des souvenirs, après avoir suivi la romance de Becket et Clare, on s’intéresse à Owen (l’aîné des frères Montgomery) qui se rend compte qu’il est amoureux de la belle et pétillante Avery MacTavish, la gérante de la pizzeria et son amour d’enfance.

Cette romance sur le thème « amour de jeunesse » (ils avaient alors 5 ans donc ce n'est pas un amour de jeunesse au sens où je l'attendais) semblait intéressante sur le papier mais en réalité ce fut une grande déception.



Pour commencer, le personnage d’Owen ne me plaît pas. Il est présenté comme maniaque, perfectionniste, sérieux, organisé et surtout protecteur. Après ma lecture, je le présenterais plutôt comme psychorigide, têtu, macho, surprotecteur et finalement étouffant. C’est le stéréotype masculin des romances des années 90 (problème, le roman est sorti il y a 10 ans) avec l’homme qui se croit indispensable à la femme et l’attrape fermement par le bras au cours d’une dispute pour lui faire entendre raison. Personnellement c’est un red flag assuré.



Autre point négatif, il ne se passe pas grand-chose. Il n’y a pas de rebondissements, pas d’événements venant chambouler cette romance qui suit son cours sans embuches.

Ne vous attendez pas non plus à trouver une communauté soudée comme dans toutes petites villes américaines qui se respectent avec des habitants attachants et hauts en couleur. Non, ici les Montgomery mère et fils sont propriétaires de tous les bâtiments de la ville et il ne semble pas y avoir plus de 10 habitants, qui font tous partie de la même famille.

Ajoutez à cela beaucoup de descriptions décoratives inutiles (et de mauvais goût) et vous obtenez une romance fade et ennuyeuse.



Il y a quand même quelques points positifs que je souhaite mettre en avant. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Avery. C’est une femme indépendante, rebelle, cynique, qui n’attend pas spécialement l’âme sœur et le mariage pour mener sa vie. Elle n’hésite pas à tenir tête à Owen, même si celui-ci veut toujours qu’elle se conforme à ses choix. Et finalement, je trouve qu’elle mérite mieux que cet homme autoritaire et aux réactions discutables.

L’autre point positif est le côté surnaturel du récit avec la présence du fantôme féminin qui hante l’hôtel. Le tome 2 développe encore un peu plus cette partie et je souhaite vraiment connaître le fin mot de cette histoire fil rouge qui traverse la série.



Malgré quelques bons côtés, cette romance est loin d’être inoubliable. Tout le récit est convenu, bourrés de clichés, daté (alors qu’il n’a pas 10 ans) et plat. Je me suis vraiment ennuyée et je lirai sans doute le 3e et dernier tome de la série mais sans grand espoir.
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Les voisins d'à côté

Voici venu le temps, non pas des rires et des chants, mais celui de lire un autre Linwood Barclay.



Sorti de derrière les fagots et du fond de mon pense-nouille, Les voisins d'à côté attendait son heure, tout comme Dereck celle du départ en vacances de son meilleur ami accompagné de ses parents.



L'ado avait eu l'idée géniale de se planquer dans le vide sanitaire jusqu'au départ de la petite famille, afin d'y faire venir Penny, sa petite amie.

Au sous-sol de la maison, canapé, télé etc... le paradis en quelque sorte.



Forcément, et fatalement, les meilleurs plans peuvent échouer et la petite semaine en amoureux aussi.



Je vous laisse découvrir la suite.



Ce roman fait partie d'une série, mais seule la ville semble concernée.

Il peut en tout cas se lire en tant que one shot.



J'aime beaucoup l'auteur, certes, mais en toute objectivité, ce récit est bien torché, les personnages attachants... le maire, assez abject, m'a néanmoins bien fait rire.

Un sacré personnage que je n'ai pas réussi à détester, sa prétendue bêtise tendant vers le génie.



Les pages se tournent toutes seules, addiction garantie.

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Flatland

Ce roman est un ovni.



Quand j'ai appris qu'il avait été écrit au 19e siècle par un abbé qui s'intéressait un peu aux mathématiques, je me suis dis que cet abbé devait se sentir bien seul dans son monde à cette époque....



En effet, son histoire est hyper originale, et surtout, il s'agit d'une fable qui fait énormément réfléchir sur notre existence. Je dirais même qu'Abbott a fait mieux que le mythe de la caverne de Platon. Il devrait absolument être cité en cours de philosophie pour réfléchir sur ce qu'est la réalité, la perception des sens et l'organisation de la société.



Je recommande ce chef-d'œuvre à 300 %. Accessible à tous, d'ailleurs ma fille l'a lu à l'âge de dix ans.
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