Un policier un beaucoup trop irréaliste pour moi, un chirurgien qui s'échappe d'une quarantaine tue un policier
déjà on se demande pourquoi.
Mais ensuite s'est pire !
il trouve refuge chez une docteur du coin qu'il a vu une fois et qui veut bien le cacher, accepte de l'introduire à l'hopital sous un faux nom, lui trouve un studio à Rekyavick où il va retrouvé un anesthésiste américain qui vient le voir pour une course de ski de fond
le FBI fait la course mande marvejols avant de l'arrêter
ça devient du de Funes !!
L'auteur a trop d'imagination sauf pour la fin qu'il faudra surement lire (pas moi) dans le tome 2
Mes amis passez votre chemin !!!
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j'avais bien aimé Pandemic, j'ai adoré Glaciales glissages; on entre directement dans l'intrigue, haletante, impossible à lâcher avant la fin;en bonus, l'auteur nous fait voyager en Islande et en Lozère. je le recommande vivement et attends impatiemment la suite
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Je repense à ce que je viens de vivre, sidérant en effet est le mot qui convient pour l’acte insensé que je viens d’accomplir. Comment moi, un chirurgien, élevé, éduqué, formé pour, théoriquement, soulager son prochain, fier de son métier, ai-je pu devenir, en quelques jours, un tueur froid, implacable, insensible au moindre remords ? Ce park-ranger était un obstacle, il fallait l’éliminer tout simplement. Comme tout acte chirurgical, après avoir pesé le pour et le contre, il fallait trancher, agir, prendre la décision qui s’imposait. Que de longs moments d’angoisse, d’atroces hésitations avant d’agir ! Quelle lutte violente entre mon instinct de survie d’un côté, mon désir de me comporter en homme de bien, de l’autre. Mon instinct de survie était le plus fort !
Sa rage de vivre avait deux composantes, une sportive, son amour de l’effort physique, une affective, la recherche d’un partenaire stable. La première le comblait, la seconde le désespérait. Tim, fier de son physique un bon quatre-vingts kilos pour cent quatre-vingt-quatre centimètres avait tenté deux fois l’Ironman d’Hawaï sans succès. À sa première tentative, une chute de vélo le contraint à l’abandon. À la seconde, l’année suivante, une déchirure musculaire à dix kilomètres de l’arrivée de la dernière épreuve le prive de l’énorme satisfaction de devenir un « Iron Man ».
Le virus est particulièrement violent puisqu’un tiers des passagers de notre vol va disparaître en quelques jours, les survivants demeurant en quarantaine. Paniqué, sous la garde d’une police armée, je n’accepte pas mon sort et décide de m’enfuir sur le plateau islandais, avec les moyens du bord. Pari risqué, mais réussi. Après deux jours et deux nuits de calvaire, j’ai l’incroyable chance de trouver un refuge dans ce désert neigeux. Si je ne suis pas terrassé par l’infection virale, je peux croire au miracle, à ma survie
J’ai l’air d’un vieillard qui vient de perdre sa compagne, sa seule raison de vivre. Ainsi, impossible d’effacer mon passé, impossible de croire à une nouvelle vie, moi, l’assassin, le double meurtrier avec préméditation. Il y a une justice divine. Je vivrai avec cette image atroce, ce remords permanent. Aucun répit possible pour moi.
C’est fou cette facilité d’oubli dont dispose l’être humain. Tout juste si je me souviens d’avoir été marié avec Hélène, d’avoir, pour elle, abandonné et la France et mon métier pour cette foutue virologie ! Tout juste si je me souviens de la sinistre suite et de mon forfait. En revanche, je savoure ce grand lit bien chaud.
Philippe Le Douarec est l'invité de Philippe Goudé dans l'émission C'est à lire de France 3 Normandie.