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Rick Hoberg (Illustrateur)Shawn McManus (Illustrateur)Frank Springer (Illustrateur)
EAN : 9781401265748
320 pages
DC Comics (17/01/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
THE EXCITING FOLLOW-UP TO THE INNOVATIVE GRAPHIC NOVEL
GREEN ARROW: LAST ACTION HERO

After a year of wandering the earth, Oliver Queen has returned to Seattle, and to the arms of his pretty bird. Dinah Lance is thrilled he’s back, but when he left he didn’t tell her if he’d ever return, and now there’s another man in the picture. Officer Kozynski had just convinced Dinah to go out to dinner with him when Green Arrow made his dramatic return. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait à Last action hero (épisodes 38 à 50) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, même si ça aide à comprendre les allusions au retour d'Oliver Queen en début de tome. Il comprend les épisodes 51 à 62, initialement parus en 1991/1992, tous écrits par Mike Grell et mis en couleurs par Julia Laquement.

Épisodes 51 & 52 (dessins et encrage de Shawn McManus) - Oliver Queen retrouve Dinah Lance et ils prennent le temps de retrouver leur intimité perdue pendant l'absence prolongée de Queen. Ce dernier aide le lieutenant de police Jim Cameron à élucider une exécution à l'arme à feu, pendant que Dinah Lance essaye d'expliquer ses sentiments à Kaz. Épisodes 53 & 54 (dessins de Rick Hoberg, encrage de John Nyberg) - Blessé, Eddie Fyers vient frapper à la porte d'Oliver Queen. Contre toute attente, ce dernier accepte de l'aider, alors qu'il a bien compris qu'il y a une troupe d'individus peu recommandables aux trousses de Fyers. Ils vont se réfugier dans un immeuble abandonné pour les attendre. Épisodes 55 & 56 (dessins de Rick Hoberg, encrage de John Nyberg) - Harold Gilbert va subir la peine capitale cette nuit, pour le meurtre de Megan Samuels en 1983. Il s'est toujours défendu d'avoir commis ce crime, même s'il en a reconnu plusieurs autres tout aussi atroces. Alors que la trappe s'ouvre sous ses pieds pour la pendaison, le lieutenant Jim Cameron regrette amèrement de ne pas avoir élucidé le meurtre de Megan Samuels. Il l'évoque devant Oliver Queen.

Épisodes 57 & 58 (dessins de Rick Hoberg, encrage de John Nyberg) - Après une bonne soirée au cinéma avec Dinah Lance pour voir Chantons sous la pluie, Oliver Queen patrouille les rues de Seattle en tant que Green Arrow. Il interrompt l'attaque d'un individu isolé, par un groupe de personnes. Mais il meurt dans ses bras après avoir prononcé le mot Diablo. Épisodes 59 & 60 (dessins de Rick Hoberg, encrage de John Nyberg) - Charles Norman Hauke est un violeur récidiviste qui vient de terminer sa peine de prison. Il rentre tranquillement habiter chez sa mère, alors que la télévision prévient les citoyens de sa libération et du quartier dans lequel il habite. Beaucoup de personnes sont mécontentes à l'idée de sa remise en liberté, à commencer par le lieutenant Jim Cameron, mais aussi Dinah Lance. Ils pensent qu'un prédateur sexuel reste toujours un prédateur. Épisodes 61 & 62 (dessins de Frank Springer, encrage de Pablo Marcos) - Dans une petite ville de la banlieue de Seattle, des citoyens défilent contre le projet de réinstauration du service militaire obligatoire. Un journaliste reconnaît le fils d'un héros de guerre parmi la foule. Il se rend sur place pour essayer de l'impliquer.

Après un tome 6 excellent, le lecteur se demande si l'inspiration de Mike Grell sera toujours au rendez-vous, ou s'il va se fourvoyer dans des directions oiseuses. Il constate que le scénariste a conservé sa structure précédente : une histoire en 2 épisodes à chaque fois. Au fil de sa lecture, il constate que passée la première histoire, la relation entre Oliver Queen et Dinah Lance n'évolue plus. Il voit que celle entre Green Arrow et le lieutenant Jim Cameron se construit cahin-caha. le lieutenant de police commence à accepter l'existence de ce vigilant dans sa cité, allant même jusqu'à lui demander son aide à 2 reprises. Eddie Fyers est également de retour le temps d'une histoire (épisodes 53 & 54), dans une relation ambigüe avec Oliver Queen, 2 professionnels sachant reconnaître les qualités de l'autre, mais agissant pour des intérêts opposés. Néanmoins une fois cette histoire terminée, Fyers ne réapparaît plus. Il y a un autre personnage récurrent qui passe le temps de 3 pages : Marianne apparue pour la première fois dans le numéro 36. le lecteur se fait un plaisir de côtoyer de nouveau cette jeune femme un peu particulière, mais pour des raisons incompréhensibles, il n'est plus question d'elle pendant les 10 épisodes suivants.

L'intérêt de ces épisodes ne réside donc pas dans les relations interpersonnelles, ou dans une étude de caractère des personnages. Mike Grell raconte des histoires complètes en 2 épisodes, avec un mode narratif parfois un peu décompressé, laissant plusieurs pages au dessinateur pour montrer l'action, sans l'encombrer avec des dialogues ou des cellules de texte. le lecteur prend plaisir à découvrir 2 épisodes réalisés par Shawn McManus, dessinateur aux cases reconnaissables pour la texture des vêtements, et la précision des traits encrés Il sait transcrire l'ambiance urbaine de cette première histoire, ainsi qu'apporter des détails visuels pour donner plus de consistance aux environnements. Mais il a une petite propension à exagérer les expressions des visages, ce qui donne parfois un effet comique ou juvénile, en décalage avec la gravité de la situation. Tout au long de ces épisodes, Julia Lacquement continue d'essayer de s'astreindre à des teintes naturalistes, mais elle retombe dans ses travers de manière chronique en utilisant des teintes criardes, trop appuyées.

Le tandem Rick Hoberg & John Nyberg dessine 8 épisodes sur 12. Hoberg réalise des dessins descriptifs, avec un bon niveau de détails. En début d'épisode 57, il réalise un dessin en double page, pour la sortie du cinéma. le lecteur voit une douzaine de personnes sur le trottoir, tous avec des visages et des tenues vestimentaires différents. Ils sont en train de marcher, et d'interagir, en particulier en train de regarder Oliver Queen singer Gene Kelly, car il se trouve qu'il commence également à pleuvoir. Il y a des débuts de flaques d'eau sur le trottoir, et la façade du cinéma est bien visible, avec le titre en gros sur la marquise. Malgré cette mise en scène en plan large, le lecteur a l'impression d'un dessin un peu technique, les personnages étant un peu posés, et les surfaces manquant de texture. Il est vrai qu'il n'est pas beaucoup aidé par les aplats uniformes de Julia Lacquement. Par contre, l'encrage de John Nyberg est très fin et très méticuleux, apportant une grande précision et une finition soignée aux dessins. Hoberg n'exagère par la beauté de ses personnages, et parfois leurs poses ne sont pas assez naturalistes. Ainsi en début d'épisode 59, il réalise un dessin en double page de Black Canary en costume (avec ses bas résille) mais le résultat ressemble à une pinup en train de poser de manière artificielle. Par contre, il réussit un étonnant Eddie Fyers en marcel.

À plusieurs reprises, Mike Grell se repose sur le dessinateur pour raconter l'histoire. le lecteur bénéficie alors d'une séquence muette se lisant rapidement. Dans ces circonstances, le talent de narrateur visuel de Rick Hoberg apparaît plus. Ainsi dans l'épisode 54, il y a 3 pages d'action muettes quand les poursuivants d'Eddie Fyers pénètrent dans le sous-sol qu'Oliver Queen a aménagé pour les recevoir. le lecteur suit aisément leur progression, découvre les pièges mis en place par Queen, ainsi que ses interventions et la réaction des intrus. Dans l'épisode 58, la garde nationale se déploie pour mettre en sécurité un barrage hydraulique de grande taille. Là aussi l'opération est montrée sans l'aide de texte, très lisible et immédiatement compréhensible. Enfin, même si le langage corporel des personnages est un peu guindé, la mise en scène évite les plans statiques, pour les montrer en train d'évoluer et d'interagir avec leur environnement.

Les 2 derniers épisodes sont dessinés par Frank Springer (1929-2009), un vétéran des comics aussi bien pour Marvel et pour DC, également dessinateur d'un des premiers comicstrip pour adulte The adventures of Phoebe Zeit-Geist. Ses dessins ne dénotent pas trop par rapport à ceux de Rick Hoberg, Pablo Marcos réalisant un encrage qui atténue les idiosyncrasies les plus marquées des contours, et Springer étant assez à l'aise pour représenter des décors et des vêtements de la vie quotidienne. le lecteur remarque juste en passant le plus grand nombre de cases sans arrière-plan, sans que cela ne nuise vraiment à l'immersion.

Au cours de ces 6 histoires, Mike Grell raconte une enquête policière sur une vengeance, une histoire d'espionnage avec un McGuffin à récupérer, un meurtre non élucidé, un autre McGuffin à récupérer avec une dimension de politique étrangère et de sciences utilisée à des fins de destruction, la présence d'un violeur récidiviste dans une banlieue, la mise sous contrainte d'un objecteur de conscience obligé de prendre parti. En fonction des histoires, le principal intérêt peut résider dans l'action (celle avec Eddie Fyers), ou dans les thèmes abordés. le lecteur se retrouve plus ou moins d'accord avec l'opinion de Mike Grell. La recherche d'un composé chimique capable d'empoisonner la source d'approvisionnement en eau de tout Seattle rappelle que ce genre d'armes existe et que leur utilisation potentielle relève parfois de l'arbitraire. le sort réservé au violeur récidiviste milite sans honte pour la peine capitale, et l'élimination pure et simple de ce genre d'individus, un choix de société qui reste discutable. La dernière histoire est certainement la plus équilibrée et la plus nuancée car elle suggère la coexistence pacifique de 2 points de vue opposés, pour vivre en bonne intelligence dans une société, une prise de position plus sophistiquée que d'habitude pour Mike Grell.

Ce septième tome des aventures d'Oliver Queen est un cran en dessous par rapport au précédent, car il y a moins de développement personnel des protagonistes. Par contre, Mike Grell se montre toujours aussi habile à transposer les crimes quotidiens et les faits divers dans l'univers de Green Arrow, avec une dose d'action et une dose de réflexion. Rick Hoberg et John Niberg réalisent un bon travail de mise en images, même s'il manque un peu de panache. Shawn McManus dispose de plus de personnalité graphique, et même un peu trop pour les expressions des visages. Frank Springer sait faire ressortir l'intensité des ressentis et des émotions des personnages.
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