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Histoire de France en BD tome 8 sur 24
EAN : 978B008BOPOA8
(31/12/2099)
4/5   4 notes
Résumé :
Face aux léopards d'Angleterre
Une lutte sans merci opposa, au XIVe siècle, les royaumes de France et d'Angleterre. L'enjeu : la couronne de France. Le prétexte : les liens du sang.
Il faut remonter à Philippe le Bel : Philippe VI de Valois en est le neveu, Edouard III Plantagenêt, le petit-fils.
De l'un à l'autre souverain, un lien féodal : Edouard, duc de Guyenne, est le vassal de Philippe. Depuis Aliénor d'Aquitaine, la France a dans son flan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il y a quelques jours je finissais la biographie Les Plantagenêts de Dan Jones, dont une part notable est consacrée à la guerre de cent ans, à ses origines et à l'action d'Édouard III. Un rapide tour dans ma bibliothèque m'a permis de retrouver, rescapé de 43 ans de déménagements, le fascicule L'Histoire de France en Bande dessinées de Larousse consacrée au sujet.

Ce huitième tome est un des plus réussis de la série. Certes, les noms et les dates majeures sont amenées un peu scolairement, mais le sujet en lui même est propice aux scènes de batailles, aux armures et aux vues de châteaux forts. L'explication des revendications anglaises sur le trône de France d'un point de vue dynastique est là, même si elle ne rend pas compte de ce qu'était la situation des deux royaumes à l'époque.
La première partie se consacre aux règnes de Philippe VI et Jean II. D'un point de vue militaire une série de défaites françaises face aux anglais, tant sur mer (L'Ecluse 1340), que sur terre (Crécy 1346), jusqu'à la capture du roi Jean II à Poitiers en 1356. On ne peut comprendre pourquoi les Anglais n'ont pas plus profité de ces succès, sans aller chercher ailleurs des informations sur ce qui se passait outre-Manche au même moment. Les dessins d'un dénommé Raphaël – le nom me dit quelque chose … - sont très agréables.
La seconde partie suit le parcours de Bertrand du Guesclin, petit noble breton, chef de guerre, et formidable meneur d'hommes. Les dessins de Julio Ribera, alliés à une colorisation très sombre, renvoient l'image une force de la nature constamment lancé dans des combats d'une rare violence.
Cette série BD a bercée mon enfance, je ne peux la relire qu'avec une pointe d'émotion.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Las de sa captivité, Jean le Bon avait signé un traité qui cédait aux anglais la moitié du territoire. Les états généraux le refusèrent ! Edouard III débarqua une fois encore sur le continent...
Parfois, les paysans ne quittaient point leurs villages, mais se mesuraient à l'envahisseur. Tel le Grand Ferré, des environs de Compiègne, qui fut vainqueur.
La grande chevauchée d'Edouard III à travers Champagne et Bourgogne se heurta à des villes closes et hostiles...
Au bord du désastre, Edouard III dut consentir à la trêve de Brétigny, le 8 mai 1360. A Chartres, ensuite, il se réconcilia avec Charles. Il renonçait à la couronne de France, mais gardait l'Aquitaine, Calais et le Ponthieu. Ces accords furent confirmés à Calais le 24 octobre.
En avril 1360, comme Edouard se dirigeait vers la Bretagne, un orage furieux s'abattit sur l'armée. Il tomba des grêlons d'une telle grosseur qu'ils tuaient hommes et chevaux.
Au bord du désastre, Edouard III dut consentir à la trêve de Brétigny, le mai 1360. A Chartres ensuite, il se réconcilia avec Charles. Il renonçait à la couronne de France, mais gardait l'Aquitaine, Calais et le Ponthieu. Ces accords furent confirmés à Calais le 24 octobre.
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Edouard III avait repris les hostilités. Son fils, Edouard dit de Woodstock (surnommé plus tard -le Prince Noir-), ravageait le Languedoc.
En 1356, le prince Edouard, partant de Bordeaux à la tête d'une armée de 8 000 hommes, anglais et gascons, se hasarde vers Tours, pillant le pays. C'est une provocation.
Le 18 septembre de la même année, Jean II trouve l'armée anglaise, commandée par le prince et Sir John Chandos, retranchée sur une colline à Maupertuis, près de Poitiers. Les hommes du prince sont solidement installés. Le courage est dans les deux camps. Tandis que les parlotes diplomatiques traînaient en longueur les anglais avaient fortifié leurs positions. Le 19, la chevalerie française attaque... les traits tombent comme grêle. Le roi fait partir à pied les corps de la bataille. Une rude épreuve pour les chevaliers lourdement harnachés. La contre-attaque tournante du Captal de Buch achève de semer la confusion dans les rangs. Les français se débandent. Jean, exemple de courage, refusant d'abandonner le champ de bataille, sauve du moins l'honneur. Harcelé, le roi dut bientôt se rendre à un chevalier. Il fut conduit à Londres, où il fit une entrée de souverain.
Le dauphin Charles avait regagné Paris en hâte. Son père prisonnier, il devenait lieutenant du roi.
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Pour Philippe tout allait de mal en pis. Le trésor était vide et les communes rechignaient à verser des subsides. L'anglais tenait Calais, avait repris la Guyenne, occupait la Bretagne et intriguait en Normandie.
Sur l'intervention du pape une trêve fut conclue alors qu'une affreuse calamité s'abattait sur l'occident : la peste noire ! L'épidémie avait fait son apparition en 1347 dans une colonie génoise installée en mer noire. Des mongols frappés par la maladie l'assiégeaient, projetant contre elle à coup de pierriers (machines de guerre lançant des pierres) les cadavres de leurs pestiférés. Les navires marchands des génois rapportèrent la maladie en occident. Près d'un tiers de la population anglaise et française périt. La cour de France fut décimée. Philippe VI mourut le 22 août 1350. Jean II lui succéda.
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L'automne est là. On vient de fêter la saint Michel. Depuis quatre ans déjà, Philippe VI de Valois règne sur la France. En ce 11 octobre 1332, une cérémonie solennelle rassemble les hauts personnages du royaume : le souverain accueille Jean, son fils aîné, dans la chevalerie. Adoubé de la main de son père, ce prince de treize ans, dont on a célébré le mariage aux derniers jours du printemps, se tourne vers quatre cents jeunes écuyers pour les faire chevaliers à leur tour.
Philippe est raide, têtu, irrésolu, influençable et de plus, soupçonneux. Il succéda au dernier capétien, Charles IV Le Bel. Maître d'un royaume riche et peuplé de près de vingt millions de sujets, Philippe aime les fêtes. Un formidable festin fait suite à la cérémonie de l'adoubement.
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En 1358, à la fin du printemps, des paysans du Beauvaisis massacrèrent des chevaliers qui procédaient à des réquisitions... L'exaspération des campagnards contre les nobles qui les pressuraient était telle que la rixe se changea en révolte. Des châteaux furent incendiés.
Du Beauvaisis, la Jacquerie embrasa bientôt le Soissonnais, le Valois et la Brie. Les paysans en révolte -les Jacques- se tournaient parfois vers les seigneurs.
Dans le même temps, les Jacques étaient anéantis à Meaux et à Clermont par le régent Charles et par le Navarrais, devenu son allié.
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