J'ai bien aimé, ça m'a fait rire de retrouver des situations dans par lesquelles je suis passé, même si elles ne sont pas drôles en soi. C'est peut-être pour ça que j'ai autant apprécié ce roman et d'autant plus le personnage de Foster. le Quinquagénaire va voir un serpent mort sur le bord de la route lorsqu'il emmène sa fille à la piscine, quelques jours plus tard le reptile a disparu. Cet évènement anodin va plonger Foster dans un mutisme total, il se déconnecte de la réalité le regard dans le vide. Connaissant bien la dépression, je sais qu'un évènement aussi bête que ça peu mener à penser à notre propre mort, à notre existence futile et courte, ça peut mener à une crise d'angoisse, de larme ou à un mutisme par exemple.
A l'asile, il n'interagit avec rien hormis une infirmière mexicaine qui lui fait l'amour, toujours en silence et le regard vide. Après quelques mois il rencontre un psychiatre qui va l'aider, j'en dévoile déjà trop à mon goût mais sachez seulement que cela fait relativiser notre héros comme le lecteur et que ça fait un bien fou.
Le roman m'a tout de suite parlé par son thème, ce qui est ironique vu que le personnage principal est silencieux, en pleine crise existentielle il va touiller dans le cerveau du lecteur pour lui apprendre à relativiser et la résilience, avec l'aide du psychiatre. Il n'est pas spécialement marquant mais j'ai aimé quand même.
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Un petit livre témoignage qui se lit vite, s'oublie vite… Mais un témoignage poignant sur la dépression.
Payot - Marque Page - John Ferguson - La dépression de Foster