Les autres expositions ouvertes sont des expositions de paysages. Quelle que soit la valeur des œuvres exposées, tous ceux-ci sont à bonne école de nature et ils feront bien d'y rester. L'étude attentive, acharnée, des formes et des jeux de lumière d'un paysage est absolument nécessaire pour former un peintre : il apprend là l'ensemble et les nuances, la construction permanente et la poésie de l'heure.
Le Salon de la Rose-Croix donnera immédiatement l'exemple de la tradition étroitement acceptée dans l'une de ses formes transitoires, et non dans son esprit vivifiant, dans son mouvement de marche. Se fixer sur l'un des points de l'histoire de l'art, et recommencer, méticuleusement et pauvrement, ce qui a été fait, c'est vouloir l'arrêt et la stérilité. C'est le cas des exposants de la Rose-Croix, non de ceux qui envoient leurs œuvres ici, comme ils les enverraient n'importe où, avec le seul désir de muraille et de cimaise, mais de ceux qui acceptent l'esprit de l'institution, les règles esthétiques de l'Ordre de la Rose-Croix, du Temple et du Graal. Ainsi, M. Armand Point, qui se fait une manière avec l'imitation des Primitifs italiens, poursuivie non seulement dans les procédés matériels de peinture à l'œuf et de peinture à fresque, mais dans les arrangements de personnages, dans les modes de gesticulation, dans les décors de paysages.
"L'enfermé" de Gustave Geffroy.