À aucun moment de leur amitié Aphea n’avait songé à lui demander de cesser les compliments dont il l’abreuvait continuellement ; elle les adorait et estimait les mériter. Jamais elle n’avait imaginé qu’ils puissent être l’expression des émotions du jeune homme, n’avait compris qu’il lui faisait la cour et qu’en les acceptant elle l’encourageait à nourrir des sentiments qui n’étaient pas partagés, ne le seraient jamais.
L’amour était un sentiment aussi animé qu’un fleuve, mêlant les eaux calmes de la tendresse à celles, vives, de la passion.
L’amour était doté d’un pouvoir immense.
Tu as semé l’amour dans mon cœur. Cette fleur a besoin de toi pour s’épanouir. J’ai besoin de toi.
Je suis peut-être belle parce que la nature l’a voulu ainsi, mais à l’intérieur, je suis laide.
Il pourrait la désirer, mais jamais l’aimer. Pas comme elle l’aurait voulu.