Un roman dans l'univers de Warhammer 40000, où un space marine devient membre de la
Deathwatch alors que sur une planète minière se développe une infection tyrannide.
Avec la sortie récente du jeu de plateau
Deathwatch, je me suis rappelé que j'avais acheté ce roman il y a déjà quelques temps. le jeu lui-même semble directement inspiré du roman, ou les deux ont été développés en parallèle: le contexte est absolument le même, et les personnages se ressemblent fortement.
Premier roman sur l'escouade Griffe, il s'agit de la troisième histoire qui lui est consacrée puisque deux nouvelles avaient préalablement paru dans des recueils consacrés aux space marines. L'histoire est divisée en trois parties, la première fixant le contexte, la seconde mettant en place l'intrigue, et la troisième constituant le dénouement. Plutôt bien construite, on ne s'ennuie pas en lisant cette histoire qui lève un voile sur l'un des mystères de l'Imperium: la
Deathwatch. Il s'agit d'une organisation d'élite destinée à intervenir lorsque la menace Xenos est trop puissante pour être gérée par la voie "normale".
Les faiblesses de l'histoire se situent au niveau de ses personnages space marines. Ils constituent l'élite de l'humanité, la
Deathwatch constitue l'élite de l'élite, mais évidemment, l'équipe qui intervient dans le roman est encore plus balaise que ça. Que l'on insiste sur leurs talents particuliers pour justifier leur rassemblement dans une équipe de choc passe encore, mais là le trait est vraiment gros et caricatural. Les personnages humains (ou presque) sont les plus intéressants et finalement, l'histoire aurait été beaucoup plus dramatique et percutante si elle avait été placée de leur point de vue.
Heureusement, la lecture se fait de façon agréable grâce à une traduction réussie. Les événements s'enchainent rapidement, maintenant une tension qui nous pousse à vouloir lire "encore un peu". Si j'ai peu apprécié les deux premiers tiers de l'histoire consacrée à l'entrainement des membres de la
Deathwatch, le troisième tiers, où se passe réellement l'action, était dans l'ensemble bien construit. Surtout, le culte Genestealer est vraiment bien présenté, et sinistre à souhait.
Un roman qui se lit très bien, qui apporte quelques petits éléments sympa sur la
Deathwatch, mais qui ne s'impose pas comme un grand roman de la Black Library.