Je remercie énormément l'auteur pour la découverte de son roman que je ne connaissais pas du tout avant. A la présentation du roman, je reconnais que j'ai plutôt bien accroché au résumé. Et dans l'ensemble le roman m'a bien plu.
J'ai bien aimé la couverture que je l'ai trouvée très belle et qui collait bien avec l'histoire. En effet, cette couverture dégage une certaine sensualité qui est aussi très présente dans tous les faits et geste du personnage féminin de ce roman.
J'ai eu beaucoup de mal au début, je dois le reconnaître. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'auteur fait trop de descriptions qui n'ont pas vraiment de rapports avec l'histoire, il s'en éloigne ce qui ennuie le lecteur. J'ai eu peur que ça soit cela tout au long du roman mais au bout de deux ou trois chapitres, cela disparaît et on voit enfin apparaître l'histoire principale et j'ai réussi à raccrocher. Mais je pense que toutes ces petites descriptions ou anecdotes qui n'ont rien à voir avec l'histoire sont un peu inutile. Elles ne font que décourager le lecteur à pousser sa lecture plus loin.
Ce que j'améliorerais aussi ce sont les dialogues en anglais qui ne sont pas sous-titrés. Pour des lecteurs comme moi qui utilisent l'anglais au quotidien cela ne pose aucun souci mais pour un lecteur qui ne parle pas l'anglais ou très peu c'est plus difficile de comprendre et je peux comprendre que c'est embêtant de devoir aller traduire tous les dialogues. Il faut rendre le récit accessible à tous le monde, quel que soit le niveau de compréhension à la lecture.
Dans ce roman en effet, l'auteur ne raconte pas une simple romance, une simple aventure d'un soir. Il raconte une relation qui s'est créé entre deux personnages issues de deux milieux complètement différents mais qui vont apprendre à se connaître. Ils vont apprendre à se connaître mais aussi se compléter l'un l'autre d'une certaine manière. L'un va apporter à l'autre. Chacun en ressort différent finalement de cette relation. J'ai adoré cette relation, qui était profonde et qui apporte aussi quelque chose au lecteur. Ici l'auteur nous fait comprendre que l'héroïne de son roman est une prostitué mais ne le dit jamais, au contraire il veut nous montrer qu'avant d'être un métier, nous somme des personnes avec chacune un niveau de sensibilité. Elle va beaucoup lui apprendre à notre personnage principal. Des choses de la vie qu'il ne voyait pas comme cela avant. Elle va lui faire comprendre certaines choses que seul il n'aurait pas pu comprendre.
L'héroïne est une femme avant tout, très intelligente plus qu'elle ne laisse paraître. C'est une femme cultivée qui va très vite s'attacher à notre héros, car celui-ci va la traiter avec classe et respect comme chaque femme le mérité.
Les chapitres sont courts et se lisent très rapidement. J'ai beaucoup aimé ma lecture même si je reconnais que j'aurais peut-être apprécié aussi avoir le point de vue de l'héroïne, peut-être une alternance de chapitre pour une alternance de point de vue. En effet, souvent on n'arrive pas bien à cerner ce qu'elle pense, c'est une femme assez mystérieuse tout de même.
En tout cas c'est une lecture avec un début difficile mais qui lorsqu'on persévère permet de découvrir une petite pépite. Je recommande à 100 %. Merci encore à l'auteur.
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Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, car ce petit livre ne contera pas uniquement la relation entre deux personnes.
Il est bien plus développé que cela, presque à l'aube d'une psychothérapie, de confidences, d'un journal intime...
Malgré quelques coquilles (notamment sur les premières pages) je vous invite à pousser la lecture, car la plume se révèle incroyablement poétique et sensible.
Les chapitres courts alternent plusieurs périodes de vie : L'enfance du narrateur, son mariage (et son divorce par la même occasion), et son présent avec la découverte d'Irina (Ludmilla) qui apporte une légèreté dans le tourbillon de sa mélancolie.
Le tout saupoudré de métaphore sublime. Un petit livre assez étrange au début, qui révèle des qualités de syntaxe incroyable de la part de l'auteur.
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Ce qui compte ce sont ces sourires anodins, ces gestes insignifiants, ces silences, ces non-dits, ces petits riens, qui font tout.
Tu sais ? Un de ses murs qu'on construit à deux, brique par brique. Plus le mur est haut, plus on est fier, plus on se croit fort, jusqu'à ce qu'un jour le mur s'écroule et l'on se rend compte que ce n'était pas assez solide.
Cet amour ne fut que sacrifices, silences, des jours et des jours de patience. Chacun se taisait par amour, acceptait d'être triste pour satisfaire l'autre. Nous en étions fiers. Nous pensions être forts. Nous pensions être dévoués l'un à l'autre. [...] L'erreur était peut-être de penser que nous étions plus fort que nous même, penser que nous pouvions résister à nos identités et changer qui nous étions, par amour.
Je rêvais de mots, de rires, d'échanges, de petites tensions, de disputes et de réconciliations. Je rêvais de contact, d'alchimie, de vie.
La foi ne dénue pas nos actes de leurs conséquences. Mais la foi nous prend la main et nous fait traverser le pire avec sérénité et avec sourire. Tandis que la morale dresse des murailles autour de nous, la foi nous donne des ailes.