Un heureux événement

Le livre vaut moins que l'adaptation cinématographique qui en a été faite.
le livre est sentencieux comme la philosophe Eliette Abécassis sait l'être (son "Qumran" était insupportable de cuistrerie). le film évite ce travers.
le livre est parfois drôle ; le film l'est plus encore (par exemple l'histoire de la rencontre des héros au vidéo-club par titres de film interposés ne figurait pas dans le livre).
Toutefois, le film a un travers : il n'a pas le courage de faire le procès du couple. Son dénouement ne rompt pas avec les codes de la comédie romantique : les héros semblent se retrouver. le livre est plus cruel : c'est l'histoire d'une femme dont la maternité la conduit inéluctablement à quitter le père de son enfant.
Pour autant, il y a une incorrection politique assez jouissive, en ces temps de sacralisation de l'Enfant-Roi, à faire un constat simple : un enfant, c'est pompe-l'air !

Le regard est très juste sur ce qu'on demande aujourd'hui aux femmes qui deviennent mères, et le rapport à la réalité qui fait tomber de très très haut... avant, on avait les grand-mères, les mères, les belles-mères, les voisines à notre chevet. Aujourd'hui, on affronte seule, et on se retrouve dans les griffes de la Leche League, association à la limite de la secte parfois.
C'est très bien vu de la part de l'auteur, encore que dit d'une façon tellement égocentrique (mais comment peut-on vivre autrement cet événement ?), mais très mal vu de le dire aujourd'hui dans une société qui veut la femme mère et allaitante, travailleuse et indépendante, quand c'est dans les faits simplement une galère.
Alors livre à lire ou non ? Si on est passée par-là, on se le rappelle mais on n'entre pas du tout dans la vie de l'auteur qui se présente de prime abord comme une belle égoïste, avec une vie tellement privilégiée qu'il est difficile de s'y raccrocher et s'y projeter (encore moins s'y reconnaître). Si on n'est pas passé par-là, on peut passer par-là, c'est quasiment impossible d'apprécier le livre, condensé de retour sur so

Ho la pauvre petite bourgeoise parisienne qui découvre que devenir mère ce n'est pas facile ; on prend du poids, bébé pleure et c'est plus l'amour fou avec le père parce qu'on se sent fatiguée et moche. Je l'ai lu pendant ma grossesse et j'avais trouvé ces jérémiades insupportables par rapport à la joie d'avoir un enfant. Avec le recul et l'expérience de la maternité, ok c'était bien vu !

C'est en découvrant la bande-annonce du film que j'ai eu envie de lire le roman de Eliette Abécassis. Moi qui depuis quelques mois nourrit des envie de maternité, je me suis dis que ce roman tombait à pique dans ma vie. Qu'elle ne fut pas ma déception à la lecture de la dernière page. J'en suis presque venu à remettre mes désirs d'enfants à plus tard. Bon ça n'a duré que quelques minutes jusqu'à ce que je passe à une autre lecture !
Un homme et une femme se rencontrent, s'aiment et décident de faire un enfant ensemble. C'est là que les problèmes vont commencer.
L'auteur ne nous cache rien des affres de la grossesse, des questions autour de l'allaitement, des relations entre les deux parents. J'ai eu l'impression que tout les mauvais cotés étaient mit en avant au détriment des bons.
Du coup, je n'ai plus envie de voir le film ni de lire pour le moment d'autres romans d'Eliette Abécassis.

Roman anti politiquement correct sur la maternité, l'arrivée du premier enfant. L'auteure y décrit l'ambivalence des sentiments qui peuvent submerger les femmes lorsqu'elles deviennent mères. Elle montre aussi comment l'arrivée d'un bébé bouleverse l'équilibre d'un jeune couple jusqu'à provoquer la rupture.
On se retrouve forcément un peu, à certains moments mais ça reste assez « noir », ne s'attachant qu'au côté négatif de la maternité : cette histoire a le mérite de ne pas tomber dans la mièvrerie qu'on trouve souvent dans l'univers des « bébés » et de mettre en garde contre les désagréments de la grossesse et de la maternité.
L'héroïne, Barbara, nous fait partager ses sensations et ses sentiments : elle intellectualise beaucoup (trop ?) ses réactions et les changements qu'elle subit.

Un heureux événement c'est l'histoire d' une jeune femme, Barbara, qui prépare sa thèse en philosophie et qui tombe enceinte. Elle se pose alors énormément de questions et ne voit plus le monde de la même façon : son couple, ses études, le sexe. Un livre qui m'avait attiré par son histoire mais le style d'écriture et la manière de traiter le sujet de l'auteur m'ont vraiment déçue.

excessif

Livre intéressant car en partie autobiographique, qui nous plonge vers l'expérience de la maternité.
Il est vrai que le narrateur a tendance à être un peu axé sur elle-même voire carrément nombriliste.
Ce livre se lit pratiquement d'une traite et permet à mon sens vu le titre dêtre réaliste quant à la maternité qui inexorablement apporte des moments "heureux" mais aussi des moments moins "heureux".

Un constat quelque peu amer sur la maternité. Au départ le sujet est prometteur : en effet la grossesse, l'accouchement et la maternité ne sont pas toujours sans déconvenues, ce n'est pas toujours la belle aventure qu'on peut idéaliser au début, là dessus on est d'accord. Mais c'est finalement « trop » : trop caricatural dans l'histoire, personnage trop égocentrique... un livre qu'on ne doit pas lire en étant enceinte de son premier enfant, au risque de regretter son état immédiatement.

'ai un vague souvenir d'avoir vu le film
J'ai trouvé intéressant tout ce qui est lié au chamboulement quand on devient mère. J'ai eu mon premier enfant il y a plus de 20 ans donc à la période où est sorti le livre. Certains propos sur la place du Père dans un des chapitres sont pour moi dépassés 🌈 (signe de l'évolution positive de notre société )
C'est une lecture rapide, agréable mais qui je pense ne me marquera pas .