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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà,  avec ce tome 6 s'achève mon voyage avec Aya, sa famille et ses amis.
Belle balade africaine.
Le temps des réconciliations, le temps des aveux, le temps des déclarations d'amour, le temps des accusations.
Adieu Aya la solitaire, la solidaire, la sage, la confidente, l'amie, la fille.
Adieu Mamadou et Adjoua, bon vent à votre famille enfin assumée.
Adieu Gervais et Jeanne qui devrez composer avec les humeurs d'une mère acariâtre.
Adieu Moussa et ses parents enfin fiers de lui.
Adieu Innocent et Sébastien, son colocataire parisien, que les difficultés n'effraient pas.
Adieu Albert qui devra assumer son homosexualité maintenant connue.
Adieu Bintou, Hervé,  Ignace, Fanta, Grégoire et tant d'autres personnages croisés au fil des pages.
Adieu les expressions, les dictons, les dialogues qui ont ajouté du piment à une bande dessinée dans laquelle les auteurs ont su, avec talent, mêler drame et comédie, en traitant des sujets de société,  de nos sociétés, qu'elles soient africaines ou européennes.
(L'homosexualité, les violences faites aux femmes, la polygamie, les sans-papiers, la lutte de chacun pour trouver sa place ou défendre sa différence ).
Dans cette saga, il y a de l'amour, de l'amitié,  du courage, de la peur, de la naïveté, de la joie, des rires et des larmes.
Moi je vous le dis, un voyage à Yopougon s'impose, promis vous allez aimer...



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Une jolie conclusion pour Aya et les autres habitants de Yopougon. Un tome avec quelques rebondissements surprenants, d'autres plus attendus et des scènes de choc culturel qui interpellent.
Une série de bande dessinée qui m'a permis de faire «des vacances » sympathiques.
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Et voilà mon voyage à Yopougon est fini..... 6 opus en compagnie de tous ces personnages à la vie truculente, drôle, parfois moins avec le parler toujours aussi imagé et fleuri :

La poule ne se lave pas et cependant son oeuf est blanc. (p64)

J'ai apprécié cette relecture . Elle offre en plus des illustrations soignées, colorées, une immersion dans un village de Côte d'Ivoire avec ses traditions, ses coutumes, mais aussi avec ses trois amies, jeunes, modernes et plus particulièrement avec Aya, une représentation de la jeunesse sous trois angles différents : les études, la fête, les responsabilités. Les relations de couple, la bigamie, les relations parents/enfants sont également traités du point de vue des adultes mais aussi des enfants. le monde bouge, même en Côte d'Ivoire, et les enfants ne sont plus toujours dans le respect des coutumes et les refusent parfois.

Un ton humoristique, gai mais avec un fond de réalité, un voyage bien sympathique en particulier grâce au vocabulaire, aux expressions et situations.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Innocent est parti à Paris « pour se trouver » et c'est le fil conducteur de ce dernier tome pour tous les personnages. Tous doivent confrontés leurs choix de vie face à leurs parents. Un thème universel abordé comme lors des précédents albums avec beaucoup d'humour.

Jeanne quitte Gervais pour retourner chez son père, sa belle-mère a eu raison de sa patience et de ses nerfs. Il serait temps pour Gervais de s'affirmer devant sa mère acariâtre et égoïste.

Albert s'enlise dans le mensonge et la souffrance en cachant son homosexualité à ses proches et va épouser Isodorine qui manque singulièrement de charme et ne fait rien pour être souriante et glamour. Ce qui n'est pas une raison pour mal se comporter avec elle d'ailleurs.
A Paris, Innocent accompagne Seb au chevet de sa mère hospitalisée... le rapport des deux amis face à la maladie et à la mort est si différent. Et il est temps pour Seb aussi de vivre au grand jour son homosexualité.
Grégoire et Moussa eux sont en prison.

Pour Grégoire s'était la seule façon de sauver sa peau face à la foule qui vient de découvrir son escroquerie. Mais sa pauvre mère qui n'en peut plus d'avoir un fils pareil vient tout de même lui apporter à manger.

Moussa, lui c'est son père qui l'a mis là pour ne plus avoir à le supporter.

Aya veut à tout prix dénoncer le comportement de son professeur de biologie et le jeune homme qui l'avait renversé est venu prendre de ses nouvelles. Il est magistrat et tout à fait charmant par ailleurs…

Les traditions et les préjugés ont la vie dure mais la fin de cette histoire réserve encore bien des rebondissements et des sourires.
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A Paris, Innocent avoue son amour à son colocataire, Sebastien, qui n'arrive pas à avouer son homosexualité à ses parents. Au village de Yopougon, c'est une histoire similaire qui agite la famille d'Adjoua. Albert essaye de cacher qu'il aime les hommes en annonçant un mariage avec la très moche Isidorine venant de la brousse.

Décidément sous ses allures de fraîcheur et d'humour, cette série est l'occasion de parler de tout un tas de sujet d'actualité. Ainsi l'homosexualité est tout aussi tabou dans la France des années 80, que dans les rues d'Abidjan. En pire tout de même en Afrique où c'est carrément considéré comme une maladie. Innocent s'est senti obligé de s'exiler pour vivre son homosexualité tandis qu'Albert se sent obligé d'arranger un mariage fictif.
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Tout le monde poursuit son petit bonhomme de chemin chaotique, qui à Yopougon, qui en prison, qui à Paris.

Le fond et la forme restent identiques : force féminine, défauts masculins (quelques hommes sont intègres et même bons, ouf !), reparties vives et souvent drôles, notamment grâce aux expressions locales, superbe graphisme expressif et joliment coloré.

Il est toujours question de lutte (contre soi-même et les autres) pour vivre son homosexualité librement et sans la cacher aux parents, aux proches. Grâce à la franchise candide d'Inno, on reçoit également une leçon sur la façon dépersonnalisée de traiter les malades hospitalisés et les personnes âgées en France.

Quelques retournements un peu faciles, rapides et trop beaux pour être vrais (des méchants punis, des réconciliations, les problèmes de Jeanne, ceux d'Aya, d'Adjoua résolus...) - pour clore la série ?

Quoi qu'il en soit, après avoir été rebutée par le premier opus, j'apprécie de plus en plus cette saga : la finesse, l'humour, le sens du détail (la crise du 'non' du bambin en trois vignettes), ce qu'elle enseigne sur la Côte d'Ivoire et les différences culturelles.

La fin semble ouverte, laissant des questions en suspens, on peut donc espérer que les auteurs ne vont pas s'arrêter là !?
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Vous savez des fois je ne me comprends pas !
Avoir rangé au fin fond d'une étagère le volume 6 de la saga d'Aya ..... sans l'avoir lu !
Non pas que je n'ai pas apprécié les précédents parties, non pas du tout, je ne comprends pas pourquoi je me suis arrêtée en cours de route.
Aujourd'hui cette erreur a été réparée.
Bien sûr que tout finit bien dans le meilleur des mondes pour notre plus grand plaisir.
La joie de retrouver un langage fleuri, des dessins expressifs, une atmosphère qui nous permet de ressentir les odeurs, les bruits, en plus des couleurs de l'Afrique, n'en est pas moins grande.
Quelques heures loin de notre canapé, de nos petits soucis ou nos petits bonheurs quotidiens pour retourner à Yopougon.
Il ne faut toutefois pas oublier qu'il nous reste encore des choses à faire auprès de notre état, de nos préfectures, de nous mêmes aussi pour améliorer le sort des réfugiés économiques venant de ces contrées économiquement défavorisées!
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[Aya de Yopougon T6] Tout me plait dans cette série d'album. D'abord, le dessin, les traits, les couleurs mais aussi le scénario et les textes truffés d'expressions sénégalaises. C'est un réel plaisir à chaque nouveau tome d'entamer la suite des aventures d'Aya et des habitants de Yopougon. En plus, les annexes en fin d'album sont très bien faites (lexiques, recettes...).
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Ce tome finalise cette excellente et distrayante série, même si depuis un tome 7 est sorti. Que dire de plus par rapport à mes critiques précédentes, je n'ai pas trouvé de temps mort et tous les personnages sont intéressants dans cette série, apportant chacun des angles différents. Belle découverte de la Côte d'Ivoire.
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1978 : A Yopougon, quartier populaire d'Abidjan, nous suivons le parcours de Aya et de ses deux amies Adjoua et Bintou. Elles ont dix-neuf ans. Entrecroisement de leurs destins et des membres de leurs familles.

J'ai l'impression d'avoir passé des vacances en Cote d'Ivoire durant la lecture de ces 6 albums. Beaucoup d'humour, des personnages attachants, des dessins colorés et expressifs, un bon scénario. le bonus ivoirien est un régal. de plus, le dernier dessin est sur Alpha Blondy, que j'écoute souvent. SUPER !
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