Voilà, avec ce tome 6 s'achève mon voyage avec Aya, sa famille et ses amis.
Belle balade africaine.
Le temps des réconciliations, le temps des aveux, le temps des déclarations d'amour, le temps des accusations.
Adieu Aya la solitaire, la solidaire, la sage, la confidente, l'amie, la fille.
Adieu Mamadou et Adjoua, bon vent à votre famille enfin assumée.
Adieu Gervais et Jeanne qui devrez composer avec les humeurs d'une mère acariâtre.
Adieu Moussa et ses parents enfin fiers de lui.
Adieu Innocent et Sébastien, son colocataire parisien, que les difficultés n'effraient pas.
Adieu Albert qui devra assumer son homosexualité maintenant connue.
Adieu Bintou, Hervé, Ignace, Fanta, Grégoire et tant d'autres personnages croisés au fil des pages.
Adieu les expressions, les dictons, les dialogues qui ont ajouté du piment à une bande dessinée dans laquelle les auteurs ont su, avec talent, mêler drame et comédie, en traitant des sujets de société, de nos sociétés, qu'elles soient africaines ou européennes.
(L'homosexualité, les violences faites aux femmes, la polygamie, les sans-papiers, la lutte de chacun pour trouver sa place ou défendre sa différence ).
Dans cette saga, il y a de l'amour, de l'amitié, du courage, de la peur, de la naïveté, de la joie, des rires et des larmes.
Moi je vous le dis, un voyage à Yopougon s'impose, promis vous allez aimer...
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Une jolie conclusion pour Aya et les autres habitants de Yopougon. Un tome avec quelques rebondissements surprenants, d'autres plus attendus et des scènes de choc culturel qui interpellent.
Une série de bande dessinée qui m'a permis de faire «des vacances » sympathiques.
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C'est toujours un réel plaisir de retrouver Aya et les autres.
Le cycle se termine avec ce titre qui, pendant longtemps, a été le dernier de la série avant que l'auteur ne revienne avec son héroïne.
Les histoires se concluent donc, certains se réconcilient, d'autres se déclarent...
On est heureux pour toutes ces personnes, pour toutes ses histoires qui nous ont portées au fil de ces tomes.
Je suis bien contente d'avoir pris la route avec Aya et les siens, un bien beau voyage que je recommande avec plaisir.
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Innocent est parti à Paris « pour se trouver » et c'est le fil conducteur de ce dernier tome pour tous les personnages. Tous doivent confrontés leurs choix de vie face à leurs parents. Un thème universel abordé comme lors des précédents albums avec beaucoup d'humour.
Jeanne quitte Gervais pour retourner chez son père, sa belle-mère a eu raison de sa patience et de ses nerfs. Il serait temps pour Gervais de s'affirmer devant sa mère acariâtre et égoïste.
Albert s'enlise dans le mensonge et la souffrance en cachant son homosexualité à ses proches et va épouser Isodorine qui manque singulièrement de charme et ne fait rien pour être souriante et glamour. Ce qui n'est pas une raison pour mal se comporter avec elle d'ailleurs.
A Paris, Innocent accompagne Seb au chevet de sa mère hospitalisée... le rapport des deux amis face à la maladie et à la mort est si différent. Et il est temps pour Seb aussi de vivre au grand jour son homosexualité.
Grégoire et Moussa eux sont en prison.
Pour Grégoire s'était la seule façon de sauver sa peau face à la foule qui vient de découvrir son escroquerie. Mais sa pauvre mère qui n'en peut plus d'avoir un fils pareil vient tout de même lui apporter à manger.
Moussa, lui c'est son père qui l'a mis là pour ne plus avoir à le supporter.
Aya veut à tout prix dénoncer le comportement de son professeur de biologie et le jeune homme qui l'avait renversé est venu prendre de ses nouvelles. Il est magistrat et tout à fait charmant par ailleurs…
Les traditions et les préjugés ont la vie dure mais la fin de cette histoire réserve encore bien des rebondissements et des sourires.
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A Paris, Innocent avoue son amour à son colocataire, Sebastien, qui n'arrive pas à avouer son homosexualité à ses parents. Au village de Yopougon, c'est une histoire similaire qui agite la famille d'Adjoua. Albert essaye de cacher qu'il aime les hommes en annonçant un mariage avec la très moche Isidorine venant de la brousse.
Décidément sous ses allures de fraîcheur et d'humour, cette série est l'occasion de parler de tout un tas de sujet d'actualité. Ainsi l'homosexualité est tout aussi tabou dans la France des années 80, que dans les rues d'Abidjan. En pire tout de même en Afrique où c'est carrément considéré comme une maladie. Innocent s'est senti obligé de s'exiler pour vivre son homosexualité tandis qu'Albert se sent obligé d'arranger un mariage fictif.
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