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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Marguerite Abouet est la scénariste de l'excellente série Aya de Yopougon et elle met de nouveau à l'honneur les habitants de son pays, la Côte d'Ivoire, dans le premier volume (je crois) d'une série policière. le dessinateur n'est pas le même que pour Aya de Yopougon, et c'est bien dommage parce que j'aimais beaucoup son trait et la vision colorée d'Abidjan dans cette série. Là, c'est beaucoup plus « crayonné », bien adapté pour dessiner des scènes de bagarres ou de poursuites. Car il s'agit d'une aventure policière plutôt animée : un magistrat très connu a été assassiné dans un hôtel de passe, et le commissaire Marius Kouamé et son adjoint Arsène doivent mener une enquête rapide et discrète. Mais ils gênent pas mal de monde, et les morts tombent comme des mouches sur leur chemin. L'histoire est distrayante, mais pas très originale, et je ne suis pas plus enthousiaste que ça !
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Qui a dit qu'un polar devait forcément se dérouler en France? Qui a dit que l'inspecteur devait être un homme blanc névrosé et alcoolique? L'inattendu nous cueille pour mieux nous ravir. Au moins, là impossible de dire que le basique ancestrale n'est pas respecté. le 9e art, c'est l'art de la liberté créative. On apprécie l'apprêté qui se dégage de l'aventure avec son lot de surprises et d'étonnement. le cadre est posé avec une société d'injustice, de cruauté et de violence. Donc forcément dans cette atmosphère, il ne peut qu'arriver des choses horribles. Et quand des personnes sont impliqués tout se complique. Mais ne croyez pas pour autant que Marguerite Abouet propose un récit sombre et morbide. L'humour est très présent. Surtout à travers, le fidèle adjoint du commissaire Kouamé, Arsène, que l'on surnomme « le scorpion urbain ». Entre sa passion pour les mini-voitures et faire les gros bras, on a l'occasion de rire. le plafond de ces véhicules prend du volume avec la tête des occupants. On a l'impression de voir l'intérieur et l'extérieur du serpent comme dans "Le Petit Prince". Il détruit tout sur son passage, qu'importe les dégâts. Seul la mission compte. N'oublions pas de parler de l'encrage local avec des expressions, le marché noir, les tenues vestimentaires, la peur des épouses autoritaires, les repas avec les beaux-parents... Donatien Marty, présente un trait vivant  qui évoque celui de Clément Oubrerie ("Aya de Yopougon" ou "Dali") avec une densité plus importante. On est porté par l'action et le mouvement, un peu comme dans "Akira". Les couleurs de Frédéric Boniaud, assez douces et discrètes, favorisent l'immersion. On passe un très bon moment et on est surtout ravie de savoir qu'il existe un tome 2. Une nouvelle aventure nous attend prochainement.
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Le voyage à Youpougon, guidée par Aya, m'avait beaucoup plus mais je n'avais pas suivi après ça les parutions de Marguerite Abouet.
La rencontre fortuite avec le Commissaire Kouamé a été l'occasion de retrouver l'humour et les travers d'une société en changement qui m'avait tant plu dans Aya.
Certes la caricature et le dépaysement sont moins marqués mais l'enquête n'a pas le temps pour ces bêtises, il y a un meurtre à résoudre, et c'est plutôt réussi!
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Au scénario Marguerite Abouet et au dessin Donatien Mary pour conter l'enquête à Abidjan du commissaire Kouamé assisté de son chauffeur et collectionneur de voitures anciennes Arsène. Un magistrat est assassiné dans un hôtel de passe, donc discrétion oblige. Quelque soit le pays, les rebondissements et soubresauts de l'enquête, c'est souvent parmi les proches que l'on retrouve le mobile du crime. Cette bande dessinée rythmée qui promènera le lecteur des beaux quartiers aux parties populaires de la ville, ne dérogera pas à la règle.
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Un premier tome un peu décevant, efficace mais somme toute assez classique. Je crois que j'aurais aimé y retrouver ce qui faisait la patte de Marguerite Abouet dans Aya, une fresque sociale humaine et drôle. Qui plus est le dessin ressemble assez à celui de Clément Oubrerie, ce qui accentue cet effet "ressemblance"et l'attente qui va avec.
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J'ai éte subjugée et fascinée par la série "Aya de Yopougon" de Marguerite Abouët, que j'avais trouvée bien écrite : les personnages y sont attachants, les illustrations très colorées et attrayantes !
En grande fan de Aya, je me suis procurée le 1er tome des "Enquêtes du Commissaire Kouamé".

J'ai moins apprécié le style des dessins et l'histoire en elle-même. Je n'ai pas accroché à la mise en scène (crimes farfelus), ni aux personnages. L'enchaînement des évenements est très décalé, les actions se suivent très rapidement et semblent irréelles...
Résultat : très mitigée, voir déçue. Mes attentes étant très grandes, c'est la raispn pour laquelle je n'ai pas éte satisfaite par ma lecture.


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