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Dans un hôtel de passe sordide d'Abidjan un mort est découvert et c'est la panique quand on s'aperçoit qu'il s'agit d'un magistrat reconnu. C'est le commissaire Kouamé que l'on met sur cette affaire sensible.

Une enquête policière émaillé d'humour en pleine Côte d'Ivoire.
Le commissaire Kouamé est aidé par son fidèle lieutenant, Arsène, un blanc, qui fait collection de voitures improbables et toutes trop petite pour sa grande carrure. Cela donne lieu à pas mal de situations cocasses.
L'enquête policière quant à elle est plus classique avec récoltes de preuves, mystères, interrogatoires, fausses pistes et à la fin un détail et une révélation subite qui enclenchera la résolution du meurtre. Elle prend néanmoins son temps avec cette centaine de page.
Je ne sais pas si la police utilise réellement la torture à Abidjan mais certaines scènes de violence policière où l'on pend des suspects par les pieds pour leur faire avouer tous un tas de choses par la torture m'a semblé déplacé dans cette BD qui se veut plutôt drôle.
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Les Aventures de… Commissaire Kouamé
Par Noctenbule pour Collectif Polar
Le commissaire Kouamé est chargé d'une enquête d'une importance. le célèbre magistrat, Traoré Compliqué, est retrouvé assassiné, avec des balles dans le corps, dans un hôtel de passe. Il faut éviter que l'info s'ébruite et vite trouver le coupable. Les grands moyens sont utilisés. Abus de pouvoir, violence policière, consultation de documents officieux… tout est bon pour avoir des réponses. Les pistes sont nombreuses car les criminels ne manquent pas dans la ville. D'ailleurs, le taux de criminalité n'arrête pas d'augmenter. La prostitution a bon train partout. La menace permet d'avoir des bribes d'informations et de nombreux faux témoignages. Il faut ce qu'il faut pour avoir des résultats. le ministre veut des réponses tout de suite. Seulement les indices mènent le boss à son supérieur. Que ne ferait-on pas pour protéger sa progéniture?
Marguerite Abouet nous emmène une nouvelle fois en Afrique. le dépaysement est total puisque nous allons en Côte d'Ivoire, à Abidjan. le rythme de vie est totalement différent. Qui a dit qu'un polar devait forcément se dérouler forcément en France, même de préférence à Paris? Qui a dit que l'inspecteur devait être un homme blanc névrosé et alcoolique? Pourquoi ne pourrait-il pas être noir et très élégant. Au moins, là impossible de dire que le basique ancestrale n'est pas respecté. le 9e art, c'est l'art de la liberté créative. On apprécie l'âpreté qui se dégage de l'aventure avec son lot de surprises et d'étonnement. le cadre est posé avec une société d'injustice, de cruauté, de violence et de discrimination. Donc forcément dans cette atmosphère, il ne peut qu'arriver des choses horribles. Quand des personnes influentes sont impliqués tout se complique. N'est pas ministre qui veut, ou presque. Mais ne croyez pas pour autant que Marguerite Abouet propose un récit sombre et morbide. L'humour est très présent. Surtout à travers, le fidèle adjoint du commissaire Kouamé, Arsène, que l'on surnomme « le scorpion urbain ». Entre sa passion pour les mini-voitures et faire les gros bras, on a l'occasion de se distraire. En effet, en étant petit, le véhicule se faufile mieux. Mais il faut renoncer au confort et à l'apparat du statut social. On n'impose pas pareil avec un mini qu'avec une Mercedes. Ce qui fait aussi la singularité de l'album s'est son encrage local avec des expressions typiques, le marché noir, les tenues vestimentaires, la peur des épouses autoritaires et des beaux-parents… Donatien Marty, présente un trait vivant avec une densité favorisant l'impression d'action et de mouvement. Les couleurs de Frédéric Boniaud, assez douces et discrètes, favorisent l'immersion. On passe un très bon moment et on est surtout ravie de savoir qu'il existe un tome 2. Qui va être le prochain cadavre?
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Marguerite Abouet est la scénariste de l'excellente série Aya de Yopougon et elle met de nouveau à l'honneur les habitants de son pays, la Côte d'Ivoire, dans le premier volume (je crois) d'une série policière. le dessinateur n'est pas le même que pour Aya de Yopougon, et c'est bien dommage parce que j'aimais beaucoup son trait et la vision colorée d'Abidjan dans cette série. Là, c'est beaucoup plus « crayonné », bien adapté pour dessiner des scènes de bagarres ou de poursuites. Car il s'agit d'une aventure policière plutôt animée : un magistrat très connu a été assassiné dans un hôtel de passe, et le commissaire Marius Kouamé et son adjoint Arsène doivent mener une enquête rapide et discrète. Mais ils gênent pas mal de monde, et les morts tombent comme des mouches sur leur chemin. L'histoire est distrayante, mais pas très originale, et je ne suis pas plus enthousiaste que ça !
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Qui a dit qu'un polar devait forcément se dérouler en France? Qui a dit que l'inspecteur devait être un homme blanc névrosé et alcoolique? L'inattendu nous cueille pour mieux nous ravir. Au moins, là impossible de dire que le basique ancestrale n'est pas respecté. le 9e art, c'est l'art de la liberté créative. On apprécie l'apprêté qui se dégage de l'aventure avec son lot de surprises et d'étonnement. le cadre est posé avec une société d'injustice, de cruauté et de violence. Donc forcément dans cette atmosphère, il ne peut qu'arriver des choses horribles. Et quand des personnes sont impliqués tout se complique. Mais ne croyez pas pour autant que Marguerite Abouet propose un récit sombre et morbide. L'humour est très présent. Surtout à travers, le fidèle adjoint du commissaire Kouamé, Arsène, que l'on surnomme « le scorpion urbain ». Entre sa passion pour les mini-voitures et faire les gros bras, on a l'occasion de rire. le plafond de ces véhicules prend du volume avec la tête des occupants. On a l'impression de voir l'intérieur et l'extérieur du serpent comme dans "Le Petit Prince". Il détruit tout sur son passage, qu'importe les dégâts. Seul la mission compte. N'oublions pas de parler de l'encrage local avec des expressions, le marché noir, les tenues vestimentaires, la peur des épouses autoritaires, les repas avec les beaux-parents... Donatien Marty, présente un trait vivant  qui évoque celui de Clément Oubrerie ("Aya de Yopougon" ou "Dali") avec une densité plus importante. On est porté par l'action et le mouvement, un peu comme dans "Akira". Les couleurs de Frédéric Boniaud, assez douces et discrètes, favorisent l'immersion. On passe un très bon moment et on est surtout ravie de savoir qu'il existe un tome 2. Une nouvelle aventure nous attend prochainement.
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Je ne sais pas pourquoi j'ai emprunté cette BD. Il est vrai que j'aime beaucoup la couverture avec ces couleurs vives... Mais cela ne fait pas tout.
J'ai eu beaucoup de mal à finir ma lecture, j'ai du me pousser pour avancer. J'ai cru un moment que cela serait une BD divertissante et légère avec un ton assez décalé. Mais je me suis trompé. Certes le ton est assez cynique, mais je trouve que les pratiques policières présentées font froid dans le dos. Et surtout je trouve que l'histoire traîne en longueur, et manque de crédibilité : la mise en scène des galipettes d'un magistrat dans un hôtel sordide, m'a juste fait écarquiller les yeux ; et malheureusement il y a eu beaucoup d'autres scènes qui ont produit le même effet sur moi. Je me suis vite ennuyée.
J'ai fini ma lecture, je vais pouvoir passer à la suite.
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On retiendra qu'il s'agit d'un polar africain par l'auteure d'Aya de Yopougon. Je n'aime pas trop le style graphique et le caractère assez nerveux de cette bd. Je reconnais que cela peut plaire au public mais cela ne me correspond pas vraiment. Je ne me reconnais pas par exemple dans les méthodes plus que brutales de ce commissaire de police africain.

Pour tout dire, cette oeuvre est vraiment tout à fait honnête dans sa réalisation. On suit les aventures du commissaire Kouamé qui doit nettoyer la Côte d'Ivoire de tous ses criminels. Cela commence par une affaire d'état concernant un puissant juge retrouvé mort dans un hôtel minable à passe. La suite sera plutôt survitaminée avec des couleurs assez criardes.
Bref, cela sera dans un style sans foi, ni loi.
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Le voyage à Youpougon, guidée par Aya, m'avait beaucoup plus mais je n'avais pas suivi après ça les parutions de Marguerite Abouet.
La rencontre fortuite avec le Commissaire Kouamé a été l'occasion de retrouver l'humour et les travers d'une société en changement qui m'avait tant plu dans Aya.
Certes la caricature et le dépaysement sont moins marqués mais l'enquête n'a pas le temps pour ces bêtises, il y a un meurtre à résoudre, et c'est plutôt réussi!
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Voilà une BD plutôt originale, ayant pour cadre les milieux interlopes d'Abidjan... un homme y a été tué dans un miteux hôtel de passe, et pas n'importe qui : le célèbre magistrat Traoré Compliqué ! le commissaire Marius Kouamé est chargé de cette enquête sensible. Accompagné de son fidèle Arsène, propriétaire de nombreux véhicules assez improbables, Kouamé va avoir fort à faire pour résoudre cet épineux dossier...

Cette histoire, plutôt agréable, est pleine de bruits, de couleurs... et d'agitation ! Elle se distingue également par sa verve et son côté assez déjantée, que l'on retrouve dès la couverture, laquelle attire le regard. Peut-être aurait-elle toutefois gagné à être un peu plus condensée...
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En Côte d'Ivoire, rien ne va plus : la délinquance ne cesse d'augmenter, aussi le ministre nomme-t-il à la tête de la police, le commissaire Kouamé, dit le Scorpion Urbain. Icelui, un poil irascible est secondé par le fidèle Arsène, fan des petites voitures des années 50/60, ce qui nuit grandement au prestige du commissaire. Lorsqu'un notable important, un juge, ami du commissaire Kouamé est retrouvé assassiné, la discrétion est de mise, mais les policiers ne sont pas tous des flèches et le commissaire n'est point très diplomate et agit selon ses préceptes, parfois éloignés des méthodes douces.

Marguerite Abouet est connue de moi surtout pour son Aya de Yapougon dont j'ai aimé l'humour mais aussi le fond qui aborde sans détours des questions importantes. Pareil pour ce Commissaire Kouamé qui sous des dehors de comédie policière parle des méthodes peu orthodoxes de la police, des droits des hommes à vivre leur sexualité fut-elle homo, voire leurs travestissements, de la violence a Abidjan, des relations parents-enfants et des conflits de génération...

Cela reste une bande dessinée distrayante au trait de Donatien Mary virevoltant, vif et drôle et aux dialogues et textes soignés : on y retrouve des formules, des manières de décrire, des adages très colorés. Bref, un tome 1 très fréquentable qui donne l'envie de fréquenter le tome 2.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Je ne connaissais pas du tout les auteurs de cette BD que j'ai trouvée sur le site e-livres de la SNCF.
C'est tout d'abord la couverture qui m'a attiré l'oeil car elle respire l'humour.
Nous sommes à Abidjan où une personnalité a été trouvée morte dans un hôtel de passe miteux.
Cet homme mort n'est autre que le célèbre magistrat Traoré Compliqué. L'enquête est confiée au commissaire Marius Kouamé assisté de son fidèle lieutenant Arsène, un blanc qui conduit des voitures toutes trop petites pour leurs grandes carrures.
Qui a tué Compliqué? Pourquoi? C'est à la découverte d'indices et à la résolution de cette enquête que nos deux policiers vont devoir s'atteler.
Cette BD est assez atypique car si bien des situations sont drôles, il y a également des scènes de torture dignes d'un roman bien gore et qui mettent mal à l'aise car on espère très fort que cela ne reflète pas la réalité du terrain.
Ce qui m'a beaucoup amusée c'est de voir au début de la BD, l'envoi d'un appareillage par la France dont on ne comprend l'utilité que bien plus tard dans le texte.
L'enquête est rondement menée mais rien n'est facile dans celle-ci et nos policiers ont fort à faire pour parvenir au bout.
J'ai aimé donc l'histoire et les dessins, c'est une lecture sympathique, qui se lit vite et qui nous fait passer un bon moment.
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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