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4,22

sur 1334 notes
Appelle moi par ton nom est un étrange titre..
Appelle moi par ton nom est un  beau film...
Appelle moi par ton nom est un livre raffiné et bouleversant..

Proustien, par son sujet -un premier amour, sensuel et fort, qui est aussi une découverte par le narrateur, de son homosexualité -.

Proustien par son sens minutieux et pénétrant de l'analyse : Elio,  à l' âge mûr, se penche sur son passé,  à la recherche d'une page inoubliable de son adolescence, avec toute la perspicacité de l'homme qui a vécu, et plein de tendresse pour ce jeune lui-même , fougueux et  intrépide, qu'il fut alors.

Comme chez Proust, le récit se deroule par résurgences successives de souvenirs, amenés par une lumière, une odeur, une réminiscence littéraire, un geste, un mot qui ouvrent les portes du temps retrouvé. 

 D'où une structure musicale: la trame,  pas vraiment  linéaire et résolument rétrospective,  fait des boucles, des retours en arrière , des sauts en avant qui intriguent, puis se clarifient, émaillent le récit de leurs signes,  comme les clochers de Martinville dansant dans la campagne normande...

Ils  vous enlacent, vous prennent subtilement dans leurs filets..comme chez Proust, mon addictif Proust.

Pour le temps et le lieu du récit,  on est dans la parenthèse lumineuse d'un été italien, un été unique, où  Elio, le jeune narrateur de dix sept ans - avatar transparent d'André Aciman lui-même-  rencontre un homme jeune, de sept ans son aîné,   déjà professeur de philosophie dans une brillante université américaine et ancien élève de son père.

 Il en tombe presque aussitôt amoureux.

Il s'appelle Oliver, il est blond, charmant,  brillant et ses  "À plus!" qui semblent si détachés , si  désinvoltes , intriguent  et piquent au vif le jeune Elio, stimulant, comme Albertine pour le Narrateur, son désir de séduire cet "être de fuite "...

On est dans une famille unie, ouverte, chaleureuse, accueillante, dans les annees 80, où l'on se parle, se comprend à demi-mots, et où la liberté,  la confiance et le respect de l'intimité sont de mises.

Une famille de juifs  non pratiquants mais attachés à leur judéité,  de juifs "discrets" comme dit le père d'Elio -  Oliver, lui, l'est moins, qui porte assez ostensiblement une étoile de David- une famille cultivée, polyglotte :   le père d'Elio, éminent professeur de lettres,  est un grand intellectuel, helléniste et latiniste chevronné, sa mère, italienne et mélomane,  possède cette grande maison où toute la famille vient passer , rituellement, les deux mois d'été. Et rituellement on y accueille un étudiant.  Un côté de Guermantes intello et ligurien..

Et puis il y a les lieux, enchanteurs: on aimerait avoir l'adresse de ce village-là pour y filer, en vélo et en douce, par une belle journee d'été - c'est sûrement une "contaminatio" de plusieurs lieux, j'ai cherché mais Aciman brouille savamment les pistes!-:  Shelley s'y est noyé, Monet y a peint sur un tertre enfoui dans la verdure, la mer en est proche, des fouilles aussi...et Rome n'en est  pas si loin puisque les deux amants y passent trois jours fiévreux et fous, avant de se quitter pour de longues années.

Les personnages principaux,  Elio et Oliver, sont d'une vérité et d'une profondeur incroyables,  et échappent à tous les clichés d'une gay story!

Faux désinvolte et vrai timide, Oliver est plein de délicatesse et tente d'abord de garder avec Elio une certaine distance. Elio est un solitaire, un sensible et un audacieux, un timide lui aussi. Quelle précocité dans l'analyse de son tumulte sentimental, quelle justesse dans ses intuitions!
Les silhouettes des personnages de second plan  ne sont jamais décoratives, mais toujours sensibles, émouvantes, justes: ainsi, le couple d'Italiens qui servent la famille- surtout Mafalda, la "Françoise "ďu livre, si perspicace et attentive aux intermittences du coeur de son Elio!- ou encore le vieux jardinier répondant à  l'antique prénom d'Anchise , ou Marzia ou Chiara, jeunes filles en fleurs, et surtout trois personnages si peu secondaires qu'ils émeuvent autant que les deux  protagonistes: le père, magnifique de pudeur et de tact avec ce fils tout chamboulé, la mère, vive et enjouée,  et Vimini,  la petite voisine leucémique de dix ans, amoureuse du bel Oliver comme seules peuvent l'être les petites filles qui savent qu'elles n'auront  jamais le temps de devenir des femmes.
 
J'ai été conquise par tant de finesse, par des qualités d'écriture rares - servies par une remarquable traduction.  Appelle-moi par ton nom est un roman où l'auteur a sûrement mis une grande part de lui-même, un roman  plein de sensualité heureuse, jamais coupable,  et délicieusement bouleversant comme l'est, pour la vie entière, un premier amour.

La fin est à l'image du souvenir lui-même : pudique, émouvante.

Les larmes qu'elle fait couler sont comme une libation, un rituel purificateur, une prise de congé. 

J'ai eu beaucoup de mal à m'arracher à ce livre-là. 
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Force est de constater que je lis beaucoup de romans, ces derniers temps, ayant été adaptés soit au cinéma, soit à la télévision. C'est parfois un exercice périlleux, certes, mais je pense qu'en découvrant l'une ou l'autre oeuvre avec un certain recul, il est tout à fait possible d'apprécier les deux. Avec Appelle-moi par ton nom, j'ai préféré attaquer par le roman. D'une part parce que je savais plus ou moins que le récit était très émotionnel et donc qu'il allait être plus développé de ce côté-là, et ensuite parce que j'étais curieuse de voir combien le réalisateur pouvait rester fidèle à l'oeuvre. J'espère ne pas être déçue.

Deux éléments m'ont particulièrement marqué dans ce roman. La première, le style du récit. J'ai un peu été perdu au niveau chronologique car je n'avais pas l'impression de voir le temps passer. J'ai plus eu l'impression de lire le journal intime d'un adolescent, passant au travers de toutes ses émotions, plutôt qu'un récit structuré. On ne nous narre pas une romance, nous la vivons avec son protagoniste principal. C'est un peu déroutant au début mais au final cela rend bien plus intense ce qui se déroule sous nos yeux. Même si j'ai eu un certain détachement vis-à-vis de Elio, j'ai été très réceptive à tout ce qu'il traversait. Il y a une grande passion dans le texte et en même temps, une retenue très adulte et perspicace.

La maturité du récit est le second élément qui saute rapidement aux yeux. Elle est même peut-être trop présente. J'entends par là que nous suivons un jeune homme de dix-sept qui est certes très intelligent mais qui semble avoir déjà l'âme d'un vieil homme. Je pense que c'est en partie pour cela que je ne me suis pas attachée plus que cela à Elio. Il est adorable, ne vous y trompez pas, mais j'ai eu cette impression de distance vis-à-vis du langage et de la sagesse de notre narrateur. Il est pourtant encore jeune. Il agit comme un enfant à certains moments, doute énormément de lui, manque d'expérience, est impulsif et irréfléchi, un peu mélodramatique… et si les dialogues nous rappellent son jeune âge, les mots que j'ai lu ne me donnaient pas l'impression de vivre la vie de ce jeune homme.

Il n'en reste pas moins que le texte est beau. Plein de poésie, avec une grande réflexion sur l'amour et la liberté. Un peu élitiste mais nous voguons en même temps dans cet univers. Appelle-moi par ton nom est vraiment un roman à part. Je ne crois pas avoir lu un texte si délicat et plein d'émotions jusqu'à présent. La romance est d'ailleurs placée sous le même sentiment. Elle est entière même si avoir plus de ressenti d'Oliver aurait donné plus de poids à cette aventure.

La tendresse a aussi une place importante et je pense sincèrement que le message est bon et juste. Autant lorsque nous explorons les sentiments d'Elio, allant même jusqu'à son dégoût, marquant ainsi une exploitation globale du ressenti du jeune homme, que par le biais des personnes qui l'entourent. Il y a bien de la négativité mais à très très petite dose, faisant passer un message de tolérance et d'amour qui fait du bien.

L'auteur prend aussi le temps de nous faire voyager dans le temps, poussant la relation des deux hommes un peu plus loin que cet été-là. J'ai été frustrée et contente en même temps de voir ces bons dans le temps. Des sentiments contradictoires qui font que pour moi la fin est douce amer et qu'elle n'est pas réellement une fin en soi. Etrange, mais tellement semblable à tout le roman qu'il est difficile de ne pas l'apprécier elle aussi malgré cela.
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Une bande annonce, un film présenté sur un plateau de télévision, deux acteurs charismatiques , et me voilà embarquée dans le superbe roman d'André Aciman. Quand je dis superbe je pèse mes mots. Elio, jeune et bel italien vient juste de fêter ses 16 ans. Il est le fils d'un professeur de renom qui chaque année ouvre les portes de la maison familiale de B. à un jeune écrivain afin de lui accorder six semaines de soleil, de confort, de bien-être et un cadre idyllique pour avancer dans ses écrits. Cette année c'est Oliver,25 ans, qui descend du taxi . Il est beau, à l'aise, désinvolte et Elio va rapidement se sentir attiré par cet homme tout en essayant de le fuir.Premiers émois , questions existentielles propres à l'adolescence. Ils se retrouvent d'abord autour de la musique, de la littérature et ensuite apprennent à se découvrir..
Si le début du roman peut sembler un tantinet fastidieux, si la rencontre décisive peut surprendre certaine pudibonderie, André Aciman m'a littéralement conquise. Tout sonne juste, tout est là, dit ou suggéré , les mots sont puissants mais en même temps légers et aériens. L'amour est là incontournable, intemporel et je voudrais laisser parler Elio" Nous étions passés sur l'autre rive, là où le temps s'arrête et où le Ciel descend sur terre et nous donne cette part de bonheur divin qui nous est due. Nous détournions les yeux. Nous parlions de tout sauf... Mais nous l'avions toujours su, et notre silence à présent ne faisait que le confirmer. Nous avions trouvé les étoiles, toi et moi. Et cela n' est donné qu'une fois".
Un remarquable roman d'André Aciman servi par la superbe traduction de Jean-Pierre Agustin. Un immense merci aux éditions Grasset via NetGalley pour ce partage.
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Petit rappel : ce roman est sorti en 2007 chez L'Olivier. Même excellente traduction, mais avec un titre différent : "Plus tard ou jamais" et curieusement une différence dans la première édition française : à la dernière ligne on lit "... et appelle-moi par MON nom", devenu depuis" par TON nom".
Cela peut paraître logique depuis le tapage fait autour de l'adaptation du livre par James Ivory et la sortie du film de Guadagnino qui arrive sur nos écrans. D'où l'habillage de l'édition chez Grasset avec cette belle couverture qui sent le marketing à plein nez.
Cela n'enlèvera rien à la beauté du livre et au talent d'André Aciman qui mériterait d'être mieux connu tant il bâtit au fil de ses livres une oeuvre de grande qualité, puissante, sensible et dans laquelle on se retrouve, comme à lire la lettre d'un ami ou d'un frère. Disons un cousin car l'auteur né en Égypte, a vécu en Italie, parle français et vit aux États-Unis. Un cosmopolitisme qui est loin de nuire à la littérature n'est-ce pas ?
Pour revenir au scénario d'Ivory (qui n'est pas encore publié mais le sera-t-il ?) il vaut mieux avoir vu le film puis lire le roman car on ne peut que rester sur sa faim avec le film, sympathique et délicat, parfois émouvant et drôle aussi (tout le talent de Guadagnino) mais qui ne fait qu'évoquer que de loin et en passant vite, sur l'essentiel du roman, la véritable trame qui ne se contente pas d'être un énième récit de Coming of Age (ce passage de l'enfance à l'âge adulte) adoré par le cinéma anglo-saxon et une certaine littérature à la page. La différence entre le résumé du roman sorti chez L Olivier en 2007 (https://www.babelio.com/livres/Aciman-Plus-tard-ou-jamais/136999) et celui qui suit la toute récente sortie chez Grasset : dix ans après, l'approche est différente et la poésie qui émane du texte très nostalgique d'Aciman est laissée loin derrière l'attirance physique d'un adolescent pour un garçon de sept ans plus vieux, avec tous les détails parfois croquignols (l'épisode onaniste de la pêche) mis en avant par le Communiqué de presse du livre à l'instar de celui du film... Dommage. "Appelle-moi par ton nom" alias "Plus tard ou jamais" est bien plus que cela. le parcours nostalgique du héros, Elio, qui se souvient vingt ans plus tard de cet été 1983 et nous révèle ce que fut pour lui cet été et tout ce qui a été sa vie. Une grande émotion prend le lecteur au fil des pages car nous avons tous vécu ce genre d'aventure formatrice et nous ne serions pas ce que nous sommes devenus sans cette période le plus souvent douloureuse mais que nous regrettons toujours. Il serait dommage qu'on se contente désormais d'assimiler ce roman à ce que le cinéma en a fait, Cela étant, la prestation du jeune Timothée Chalamet est époustouflante tant il incarne avec un naturel surprenant le héros du livre...
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La dolce vita, l'Italie, le soleil, la mer, c'est une parenthèse fort agréable... une très belle histoire pleine de poésie, l'attirance d'un être, et puis le temps des adieux, le temps qui atténue cette idylle.
Parfois dans la vie, il suffit d'un moment, un jour, ou quelques semaines pour que votre destin change complètement, ou que le bonheur se matérialise à tout jamais dans cet instant : "Nos vies s'étaient juste effleurées, mais nous étions passés sur l'autre rive, là où le temps s'arrête et où le Ciel descend sur terre et nous donne cette part de bonheur divin qui nous est due." Par cette phrase, nous comprenons l'ampleur de ce vécu, et la profondeur de cet amour intense, magique que peuvent vivre deux êtres. Cette chose si magique, si fragile qu'on la met sous verre pour ne pas l'abimer, pas la perdre, et pouvoir la contempler sans que rien de l'ait altérée.
C'est un roman un peu à part aussi, qui peut déranger certains, mais la poésie qui s'en dégage nous permet d'aller au-delà. C'est beau, intense, et l'Italie fait le reste. Nous embarque ailleurs vers ce besoin de se fondre dans ce décor de rêve, de toucher le temps d'une lecture cette insouciance juvénile, et puis garder ces vacances à jamais gravées en soi.
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Voilà qui est compliqué. Ecrire une critique sur un livre encensé mais que je n'ai pas aimé. Ecrire une critique sur un livre qui m'a été prêté par un ami qui attend mon retour.... Un ami qui a été visiblement enchanté par le livre et le film qui en a été tiré.
.
Peut-être en attendais-je trop ? Un livre reconnu, transposé au cinéma et que mon ami a décrit en des termes si élogieux....
Or moi je n'ai pas réussi à m'intéresser ni à Elio et ses troubles, ni au glaçant Oliver. Je me suis sentie comme éloignée, distante. La montée du désir, la chaleur de l'Italie sont bien là, mais je ne sais pas, trop de longueurs, de l'ennui qui m'ont emmenée vers d'autres livres lus entre deux (c'est mauvais signe chez moi ça !).
.
Je suis toujours gênée quand un roman si vivement apprécié me passe à côté. J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose. Pourtant c'est bien écrit, c'est intelligent, mais rien à faire.
Maintenant la principale difficulté pour moi : que vais-je dire à cet ami ? Ca m'angoisse un peu....
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Elio, dix-sept ans, passe ses vacances d'été avec ses parents dans une maison de famille en Italie. Son père a l'habitude d'y inviter un protégé, tous les ans différent. Cette année là, c'est Oliver qui débarque, un juif américain de vingt quatre ans, professeur à Columbia: sa beauté, sa nonchalance, son intelligence… tout attire Elio qui se meurt de désir à côté de lui, tout en feignant l'indifférence.
J'ai acheté le livre « plus tard ou jamais » dans une vieille édition chez un bouquiniste, du coup je n'ai pas fait le rapprochement avec le film « call me by your name » et c'est en le lisant que je me suis dit que cela ne m'était pas inconnu. Mais j'étais déjà sous le charme d'Elio qui, comme le soleil, se consume de désir à la vue d'Oliver…
Pas de doute, j'ai adoré ce livre. Je ne sais pas s'il est plus captivant que le film - qu'il faut que je revoie car mes souvenirs datent un peu-, mais j'ai adoré la façon dont l'auteur est entré dans ce personnage d'Elio, magnifique adolescent solaire (et pas que par le nom…) avec une belle âme d'artiste en devenir qui découvre le désir ardent et la cruauté de l'amour durant un été italien. J'ai rarement lu des pages aussi poignantes: on a l'habitude de parler des amours adolescentes en enchainant les scènes stupides d'emprise et de sexe, ici ce n'est pas du tout ça, l'évolution du désir comme de l'attrait réciproque reste toujours réaliste et intéressant, ne tombe jamais dans les poncifs ou la caricature, comme tous les livres de romance que l'on trouve aujourd'hui. Vraiment, ce n'est peut être pas non plus un chef d'oeuvre mais c'est une performance incroyable quand même de décrire tout ça sans tomber dans le ridicule, rester toujours au plus proche des émotions et des sentiments.
J'ai été impressionnée !!!
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Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. L'écriture de Laurent Aciman m'a séduit, son histoire moins.

"Appelle-moi par ton nom" est un texte poétique, sensuel et foisonnant où la beauté surgit à tout moment au détour d'un objet, d'une fleur ou d'un visage. Les descriptions parfois longues ne nous égarent pas en chemin mais confèrent au livre une touche aérienne, vaporeuse. Les mots irradient, réveillent nos sens et nous portent. Mais où ?

Sur la riviera italienne un adolescent et un jeune homme, tous deux beaux, riches et brillants vont se rencontrer, s'apprivoiser et vivre leur passion. Leur histoire m'a malheureusement laissé au bord de la route car la naïveté et l'obsession de l'un ainsi que l'ascendance de l'autre aboutissent à une relation d'élève à mentor finalement assez convenue.

"Appele-moi par ton nom" est un livre très esthétisant autour d'une passion qui ne m'a pas beaucoup inspiré. Reste la très belle plume de Laurent Aciman qui à elle seule justifie le détour.




























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Appelle-moi par ton nom de André Aciman m'a été envoyé par net galley et les éditions Grasset. J'en ai fait la demande après avoir entendu parler du film, dont la bande annonce me tentait bien. Je n'ai pas eu l'occasion d'aller le voir au cinéma mais j'ai dévoré ce très joli roman.
Appelle-moi par ton nom c'est l'histoire de Elio Perlman, qui se souvient de l'été de ses 17 ans, à la fin des années 80. Chaque année, pendant l'été, ses parents accueillent dans leur maison située sur la coté italienne un jeune universitaire pour qu'il assiste le père d'Elio, éminent professeur de littérature.
Cette année là, ils accueillent Oliver, charmant jeune homme de 25 ans dont l'assurance et le charme va leur plaire.
Elio notamment est sous le charme..
Nous avons ici un très joli roman, lu d'une traite. J'ai aimé l'écriture, c'est joliment conté. le ton est juste, ce n'est pas mièvre, nian-nian...
L'histoire est simple mais je suis rentré dedans rapidement et j'ai tout apprécié, de la première à la dernière page.
J'ai apprécié les personnages. Notamment Elio, très touchant dans cette découverte de ses premiers émois amoureux.
Appelle-moi par ton nom est un très bon roman, que je vous invite à découvrir, et qui mérite bien cinq étoiles :)
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Une lecture dont j'attendais peut-être un peu trop.
Si j'ai aimé l'écriture, ciselée et évocatrice, j'ai eu toutefois le sentiment de ne jamais réussir à m'immerger dans le récit, telle une spectatrice tenue à distance.
J'ignore ce qu'il m'a manqué exactement, mais malgré les qualités incontestables du texte, l'émotion n'a été que très rarement au rendez-vous...


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