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3,64

sur 2245 notes
" Je vais bien, ne t'en fais pas " raconte la douleur de Claire jeune femme de 20 ans.
En rentrant de vacances - apprend que son frère Loïc (18 ans) est parti et ne reviendra jamais.
Elle n'arrive pas à comprendre, vu qu'ils étaient inséparables et aucun des deux ne semblait pouvoir vivre sans l'autre. C'est finalement par des lettres qu'elle apprend, qu'il l'aime toujours mais qu'ils ne se reverront plus jamais.
Claire ne peut pas le supporter et part à la recherche de la vérité.
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On connaissait déjà le pouvoir incontestable des mots. Dans ce livre on comprend également que lorsqu'ils sont tus, les mots peuvent détruire. Ainsi que Protéger par amour peut se révéler destructeur. Touchant et dramatique, ce roman ne peut laisser indifférent. Il rappelle également à toutes les fratries qu'un frère ou une soeur, c'est un peu une part de soi. Puisse t'on, toujours, s'en souvenir...
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Un petit roman bouleversant dans une ambiance mélancolique voir glauque. Olivier Adam comme à son habitude décrit très bien la souffrance humaine sans prendre de gants. Un roman sur la disparition d'un être cher mais également sur la construction de soi. C'est également une belle leçon d'amour. Toute une palette d'émotions en moins de 200 pages.
Lien : http://desbullesetdesmots.co..
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Je n'ai pas vu le film, aussi je n'ai pas été "contaminé" par les images à la lecture de ce court roman. J'ai beaucoup apprécié ce livre, on comprend vite qu'un drame est sous-jacent à la quête de Claire. Les état d'âme de la jeune fille sont bien rendus, sa solitude aussi: le livre est centré sur elle, les rapports avec les autres quasi inexistants. On sent le malaise, le drame suinte à toutes les pages. Une belle lecture.
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Claire a 19 ans et elle est caissière. Elle a quitté le domicile familial peu après la disparition de son frère adoré Loïc, dont elle reçoit, périodiquement, des cartes postales laconiques. A l'occasion d'un congé, elle décide de partir sur les traces de son frère, de le retrouver, et de comprendre sa décision inexplicable de s'éloigner brusquement d'elle.

"Quand elle entre dans l'eau, c'est très doux. Tout s'efface. Son cerveau se vide, récuré à la Javel, ressoudé au chlore. Un type nage tout près d'elle, la suit. Elle nage trop vite pour lui. Il décroche. Quand elle sort de l'eau, on voit bien qu'elle est très belle, très fragile. Elle enlève son bonnet, secoue doucement la tête. Elle a quand même un petit air un peu triste."

On retrouve les éléments qui ont le fait le succès d'Adam : un personnage fragile, à la limite de la mélancolie et de la rupture, attachant par ses faiblesses, ses doutes, et ses questionnements, un personnage irrémédiablement seul, même si l'affection des autres peut occasionnellement l'entourer sans le combler ; une écriture toute en délicatesse et en sensibilité ; un secret.

Bon, c'est joli et c'est gentil. Nettement moins réussi que le coeur régulier sans doute plus mature.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Ce roman est juste un ENORME coup de coeur. J'avais vu le film que j'avais bien aimé mais le livre est juste 10000x mieux. "Je vais bien ne t'en fais pas" c'est ne histoire saisisante. Des phrases simples, sacadées. Un tempo haletant, des mots poignants. Un roman qui vous coupe le souffle et vous laisse sans voix.
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Je vais bien, ne t'en fais pas est le premier ouvrage que je lis de monsieur Adam et j'y ai donc découvert son écriture. Son est celui de bien des écrivains de la « nouvelle génération », hachuré, haletant, rapide. Des phrases et des chapitres courts, bref ce télégraphique que de nos jours on retrouve dans beaucoup de romans d'ailleurs cette manière lointaine d'hériter de Marguerite Duras n'aura pas fait que du bien. Je trouve qu'Olivier Adam s'en sort encore pas trop mal. Surtout qu'à mon sens cette manière d'écrire sert ici son propos. J'ai lu que Je vais bien, ne t'en fais pas savait « puiser dans le quotidien, la banalité de la vie pour la transcender en une histoire poignante », que c'était l'histoire d'une disparition qui devenait comme une forme de thriller. Je ne suis pas d'accord. Ce qui m'a frappée dans ce court récit, ce n'est pas tellement la quête De Claire après un frère fantomatique, ce qui m'a bouleversé c'est la critique de notre société que l'on peut lire entre les lignes. Ce sont LES disparitions qui comptent le plus. Celle de Claire d'abord, dans son travail de caissière, non pas tellement à cause du labeur en lui-même -bien qu'admirablement rendu- mais bien parce qu'il est facteur de regards désapprobateurs, méprisants, qui étouffent la jeune fille bien mieux que ne le font les codes barre. La disparition du quotidien tout entier, la e moyenne laborieuse qui a force de s'absenter de sa propre vie ne parvient plus à sortir de son silence. Disparition de la parole donc, sous une pluie de non-dit au sein de la famille, ce qui finalement a conduit à cette absence de Loïc. Au fil du récit de monsieur Adam on se sent de plus en plus étouffer et mal à l'aise. On se sent inconfortable et même le dénouement tant attendu ne parvient pas totalement à nous délivrer. Jamais je n'ai eu l'impression qu'Olivier Adam transcendait le quotidien. Au contraire, il a eu le talent de nous le faire peser de tout son poids, afin que comme Claire nous ayons la sensation que c'est le vide qui nous empêche de respirer, au risque de disparaître nous-même complètement.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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C'est assez simple à résumé, je n'ai pas du tout réussi à apprécier ce livre. Je n'ai pas aimé.

C'était pourtant bien parti, l'idée de départ du livre est intéressante, un frère disparu, une soeur à sa recherche. J'ai vu le film en réalité, donc je ne partais pas à l'aveugle, mais ce n'est pas ce que à quoi je m'attendais. J'ai plusieurs raisons pour ne pas avoir aimé le livre, mais d'abord et surtout le style d'écriture, c'est des phrases courtes, directes, droit au but (comme le résumé plus haut), et j'ai trouvé ce rythme saccadé assez déconcertant et pas spécialement joli. On trouve aussi du langage assez vulgaire, assez brut... pas ma tasse de thé. Et puis le livre s'accélère, les événements sont exposés à la vite, assez déçue de ne pas en savoir plus sur les sentiments des persos, sur le parents et la fin n'explique rien... J'ai fini le livre car il était court.

Tout cela est en véritable contraste avec le film, que j'ai trouvé magnifique, doux, beau et émouvant. J'en garde un très bon souvenir et je le conseille réellement. Pour une fois, un film peut être réellement mieux qu'un livre, c'est que je pense après la lecture de ce livre.
Lien : http://dorothysreadings.blog..
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ce livre est court, facile à lire, sans fioriture cependant je n'ai pas accroché à l'histoire trop de silence lourd entre les parents, et claire
a la recherche d'un frère disparu qui écrit des cartes postales
finalement c'est le père qui écrit trop de non dit trop d'amour sans mot trop de claire trop de trop
j'avais pourtant apprecié dans mes souvenirs le film alors dans le doute je vais le regarder de nouveau
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J ai beaucoup aimé ce livre. Il faut dire que j aime beaucoup cet auteur et une fois encore je ne ne suis pas déçue. Ce roman est fluide, doux à lire. On rentre dans le personnage De Claire qui recherche son frère, j ai aussi aimé ses parents qui essaient de protéger Claire qui elle est désemparée. C est très beau ! Mais ses parents avaient ils raison ?
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