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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai ADORÉ a dit mon amie babeliote latina, donc aucun échappatoire,dés que j'ai pu mettre la main sur le livre, j'y m'y suis jetée....Déjà la photo de couverture tronquée des grosses chaussures boueuses et le bas d'une salopette bleu de travail (?} boueux annonce la campagne, eh je ne sais quoi de pas très net .

Ils sont encore jeunes, ont trois jeunes enfants et débarquent dans une ferme délabrée, dans un trou perdu. Dans ce trou perdu, il y a pourtant un couple de fermiers voisins, vieux, curieux et seuls, juuuste à côté.
A trois kilomètres du hameau, de l'autre côté de la vallée, s'étendent les jardins noirs. Des friches qui entourent l'ancien village anéanti par l'épidémie de peste de 1709, une terre noire,et putride, d'où ne poussent que les fleurs de la mort et où erre la légende de « l'enfaon ». Dans cet arrière plan, qui rappelle les tableaux d'Anselm Kiefer, un récit à deux voix, narré successivement par Anais, la jeune et jolie mère de famille, et Simon, le mari du couple de voisins curieux, probablement le propriétaire des pieds de la photo. L'insolite du récit vient du style narratif, par le biais duquel l'auteur nous immisce dans l'intimité de ces deux univers totalement étrangers l'un à l'autre, pourtant géographiquement si proche, à travers des détails subtils d'observations, de jugements et de sensations. Rien que cette pensée de ce vieux schnock qui épie le linge de la voisine, dont les petites culottes flottent au vent et dont sa femme en fait une remarque désagréable, “Ça la gêne que je porte le regard sur ces minces triangles de tissu vaporeux dans lesquels elle pourrait tout au plus glisser le gros orteil “ souligne l'insolite de ce petit bijou littéraire. Une toute petite phrase très forte et dérangeante qui résume la tristesse infinie d'une relation qui n'en est plus une. Entre fantastique, réalisme et tension psychologique, une excellente lecture.

J'ai ADORÉ latina, merci infiniment de m'avoir fait connaître Adamek.
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Quand j'ai ADORE un roman, j'ai toujours peur que ma critique ne passe inaperçue ou ne soit considérée comme banale et que ce roman « passe à la trappe », comme on dit, dans les oubliettes de Babelio. Comme j'aimerais vous convaincre du contraire !

« le maitre des jardins noirs » est pour moi un petit chef d'oeuvre, alliant la vie à la campagne, avec l'installation d'une famille à l'apparence heureuse dans un hameau oublié là-bas dans les Ardennes, au désir érotique déstabilisant du voisin d'en face et aux légendes qui pullulent dans ces régions.
Tout cela, narré avec 2 points de vue alternés – celui de la jeune mère de famille et celui du voisin d'en face -, est très troublant.

Tout est cohérent, je dis bien tout. Rien n'est laissé au hasard, et pourtant nous flirtons avec les rêves et les désirs de l'un, avec l'intuition profonde de l'autre. Oui, l'intuition... Ce monde obscur qui rôde et nous guide...

La nature omniprésente ne manque pas d'établir des liens étranges avec ces personnages à vif, et les animaux dont le cerf et le chien jouent un rôle fondamental.
Les « jardins noirs » sont les terrains jouxtant l'ancien village anéanti par la peste en 1709, dont personne ne veut car ils sont évidemment considérés comme maudits.
Pourtant, tout y conduit…

Je me suis délectée de la langue d'Adamek, poétique, visuelle, pleine. Simple en apparence. En apparence ! Car dès qu'on y jette un oeil, on est entrainé, marqué du sceau de ces jardins noirs.
Je le répète : c'est un chef-d'oeuvre.
Après la déception de ma dernière lecture d'Adamek (« Retour au village d'hiver »), celle-ci m'a réconciliée avec le maitre de la campagne belge.
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Je suis petit par la taille, mais grand par la qualité.
J'ai été très habilement construit, mon auteur a fignolé chaque détail.
Je suis à la fois simple et complexe, poétique et brutal, envoûtant, ensorcelant.
Qui suis-je ?
Je suis le maître des jardins noirs.
Je suis une histoire incroyable !
Tout au long de ma lecture, j'ai pensé à Alfred Hitchcock.
Au début, c'est "Fenêtre sur cour".
Ces deux familles voisines, si différentes et si proches géographiquement, qui s'épient mutuellement : j'adore !
Dans la vraie vie, le voyeurisme et les ragots me sont insupportables, mais dans un livre ou un film, surtout lorsque c'est si bien mis en scène, je me régale.
Le regard et l'ouïe toujours en alerte, chacun se lance dans d'incroyables commentaires dès qu'il aperçoit ou entend la plus petite chose, le moindre petit morceau de vie de ses voisins.
On n'imagine pas tout ce que l'on peut déduire de l'observation... d'une corde à linge !
Et moi, lectrice comblée, j'assiste à ces scènes qui me ravissent... mais finissent aussi par m'inquiéter. Car l'auteur, très habile, fait tout doucement monter la tension.
Une tension psychologique qui va crescendo. L'atmosphère devient peu à peu étouffante.
J'ai cherché des repères, de quoi garder pied : qui sont les gentils et qui sont les méchants ? Et le tour de force de l'auteur est de faire en sorte que plus l'histoire avance, moins on peut répondre à cette question. C'est magique et mystérieux.
Je me suis sentie perdue, mais j'ai aimé me perdre. J'ai aimé frissonner, me faire peur à bon compte.
Lorsque je suis arrivée à la fin, j'ai tout de suite pensé que ce livre aurait plu à Alfred Hitchcock : il aurait adoré ce texte qui aurait pu lui servir de scénario pour un épisode de sa formidable série "Hitchcock présente".
J'ai tout aimé de ce récit fascinant, incroyablement maîtrisé, dans lequel chaque élément est à sa place. Tout a été rigoureusement calculé, savamment dosé. Une construction minutieuse servie par une langue riche et précise, dans laquelle chaque mot est à sa place.
Ce maître des jardins noirs est un petit bijou, magnifiquement ciselé par un auteur-orfèvre.
Je ne peux que vous recommander d'aller à votre tour vous promener dans ces jardins. Mais, soyez prudents ! Un écriteau devrait indiquer : "Attention, vous entrez ici à vos risques et périls !"
Un immense merci à latina dont la critique enflammée m'a donné envie de lire ce livre !
Belle découverte d'un auteur que je ne connaissais absolument pas. Si vous avez d'autres titres à me conseiller, je suis partante !
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Dès la première page, le malaise est instillé : « Moi, trois jours avant leur arrivée, je n'étais déjà plus dans mon assiette. Ce qui n'est pas bien clair me gâche les sangs et rien ne me paraît plus obscur que leur installation à Champleure ».
Celui qui parle et s'inquiète de la sorte, c'est Simon, vieux fermier qui vit depuis toujours à Champleure avec sa femme Rachel.
Eux, c'est un jeune couple, Anaïs et Quentin, et leurs trois enfants, qui ont acheté la vieille bâtisse en face de chez Simon, une maison bourrée d'humidité et de courants d'air. Ils sont un peu l'archétype de la petite famille citadine qui fuit le vacarme de la ville pour s'installer à la campagne, convaincue d'y trouver le bon air et la tranquillité.
Pourtant dans cette contrée de forêts, de contes et de légendes, l'air n'a pas toujours été pur. Tenez, les fameux jardins noirs, par exemple, à quelques kilomètres de là : des terres stériles et putrides, maudites peut-être, bordant l'ancien village anéanti par la peste en 1709.
Et la tranquillité, alors... Anaïs trouve que Rachel, sous couvert de bienveillance, est bien curieuse avec toutes ses questions... Et que dire de Simon, ce voyeur qui le jour lorgne les petites culottes d'Anaïs sur la corde à linge, et l'ombre de la jeune femme à la fenêtre de la salle de bain le soir...
Au fil du récit qui alterne les points de vue d'Anaïs et de Simon, une relation ambiguë se noue entre eux, le malaise s'épaissit et une menace plane, sans qu'on comprenne bien en quoi elle consiste ni d'où elle vient. La nature est un personnage à part entière, omniprésente avec le vent, la pluie, la boue, un chien, un cerf, la roche, le schiste et les failles profondes dissimulées par la végétation.
Derrière la simplicité apparente de ce court roman, il y a en réalité un texte dont la construction a été pensée dans le moindre détail et dont la montée de la tension psychologique est tout à fait maîtrisée. Un récit en clair-obscur, entre réalité, fantasmes et légendes, poétique, teinté d'érotisme, troublant.

#LisezVousLeBelge
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Voici un ouvrage lu d'une traite, à la fois grisant et intrigant , fascinant et déstabilisant dont je dois la découverte, l'achat et la lecture à Cecile que je ne remercierai jamais assez......
Son billet alléchant m'a convaincue ...
Cela m'a fait penser à un film de Claude Chabrol mais bon, je me trompe peut- être, c'est mon côté addictif à ses réalisations ....plutôt du Alfred Hitchcock ....à vrai dire ...
La blonde , douce , soignée et jolie Anaïs , ses trois enfants. Paul et Maurice , la petite Yolande et son mari traducteur Quentin viennent d'emménager à Champleure , un coin reculé de campagne, pas loin des friches entourant l'ancien village victime de l'épidémie de peste en 1709, une terre putride et noire d'où ne poussent que " les fleurs de la mort" , terre dont personne ne voudra jamais ....
Le charme de ce roman dont bien sûr , je ne dévoilerai rien, vient de la force de l'écriture à l'efficacité redoutable ..

Chaque mot minutieusement choisi y a sa place , un travail d'orfèvre !

La langue est riche et précise sans oublier la description de somptueux paysages qui parlent à nos sens : les serpents et les failles,... Les ravines et ornières, les fissures, les cordes et les blocs de schiste, les grottes, les jardins noirs .....
Le côté dérangeant, déstabilisant et insolite provient de la vision du voisin, qui passe son temps à guetter le linge d'Anaïs, dont les petites culottes de soie volent au vent au grand dam de sa femme à laquelle il pense :
" Ah! Ça la gêne que je porte le regard sur ces minces triangles de tissu vaporeux, dans lesquels elle pourrait tout au plus glisser un gros orteil . "
Ce couple de fermiers relativement âgés, curieux et seuls , à l'affût, elle, adepte de ragots de caniveau , curieuse, envieuse de la beauté, lui, revenu de tout, qui peut demeurer deux heures à son poste à guetter la gracieuse silhouette d' Anaïs, derrière les fenêtres éclairées.
" le temps est suspendu et un pesant ennui écrase la terre . "
" Il guette Anaïs comme le chasseur désarmé à l'affût se contente d'un battement d'ailes . "
C'est une histoire incroyable entre fantastique, observation incessante , voyeurisme , contes et légendes ardennaises telle celle de " l'enfaon".
Plus on avance dans le récit plus on est indécis . 'Parallèlement le récit trés maîtrisé nous plonge dans un univers tout à fait particulier où rien n'a l'air de se passer et pourtant ..

Le lecteur est bluffé , ébloui par cette attente jusqu'à la fin entre tension psychologique , ambiguïté , surprise , fantasme, réalisme désabusé et splendeur des paysages !
Un petit bijou de lecture, passionnant , vite lu mais que l'on va conserver longtemps en mémoire !
Merci beaucoup à Cécile de m'avoir fait découvrir André - Marcel Adamek .
Et vive la littérature Belge !


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Quelle merveille, ce livre! Court mais intense, poignant et haletant. Je ne connaissais même pas de nom cet auteur belge, c'est Latina qui la première m'a donné envie de le découvrir, merci à elle et à Bookycoocky et Annette, qui ont adoré aussi. Je ne pouvais donc que succomber à mon tour...

La campagne profonde. Un hameau perdu. Un couple vieillissant qui s'ennuie. Et voilà l'arrivée d'une famille avec trois enfants. De quoi attiser leur curiosité et réveiller les tourments... Surtout ceux du mari, qui se fait voyeur, derrière sa fenêtre, à épier le beau corps de la voisine, la blonde Anaïs.

Mais je n'en dirai pas plus. J'ajouterai juste qu'un petit chien aura un rôle essentiel dans cette histoire insolite et prenante, aux allures de thriller , par moments. De même qu'un superbe cerf à la mâle assurance troublante...

Le style m'a attirée, puissant, poétique, surtout dans les descriptions d'un paysage sauvage changeant, aux mille nuances. L'analyse psychologique des réactions de chacun est fine et s'attache aux non-dits, aux désirs secrets.

Le fait d'alterner deux points de vue, celui du voisin, Monsieur Simon, et d'Anaïs, exacerbe la tension dramatique montante et le lien ambigu qui se crée entre eux.

Découvrez à votre tour ces jardins noirs, âpres et dangereux, où les corps s'affolent, où le lecteur s'enlise avec plaisir, où onirisme et réalité se mêlent ... Un voyage addictif dans un univers singulier. Et question à Latina: que me conseilles-tu comme autre livre de cet auteur? J'en redemande!
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Ce que j'aime dans Babelio, c'est ce cercle autour d'un livre, comme un caillou jeté dans l'eau qui provoque des ondes qui se propagent peu à peu chez d'autres lecteurs avec autant d'enthousiasme , bien loin du battage médiatique de certaines sorties littéraires ou du
classement de meilleures ventes ...

Chacun ensuite rajoute sa petite pierre .

Quand Quentin et Anaïs avec leurs trois enfants emménagent dans la maison d'un hameau perdu dans la campagne , ils sont loin d'imaginer que leur arrivée était attendue depuis longtemps et que leurs faits et gestes sont scrutés et commentés par le couple de voisins Simon et Rachel ; rien de bien étonnant quand on connait la nature humaine, curieuse avec parfois un fond de perfidie et de jalousie ...

Mêlant onirisme, légendes avec Bichelle et sa rencontre avec le cerf et histoires anciennes d'un village anéanti par la peste d'où ces terres noires à la réputation maudite , André-Marcel Adamek crée rapidement une atmosphère de huis clos où tout semble possible et capte le lecteur dans les mailles de son filet , et le lecteur s'y trouve bien attrapé et suspendu aux monologues alternés de Simon et Anaïs entre fascination et répulsion.

Chaque famille a ses blessures qu'elle tente de tenir à distance et ses fêlures comme le handicap de la petite Suzanne , l'image que l'on transmet aux autres n'est souvent qu'un pâle reflet de la réalité et on va , avec ce récit, de surprise en surprise .

Que reste-t'il lorsque l'on veut forcer le destin ?

Un trop court roman pour un récit fort , poétique, imagé et pourtant d'apparence si simple .


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Deuxième découverte d'Adamek et je partage l'enthousiasme de Latina pour cet auteur!

Anaïs raconte la ferme 'de rêve' que Quentin et elle viennent d'acheter, rénover et emménager avec leurs trois enfants, et aussi la ferme en face, le vieux couple de Rachel et M. Simon, un M. Simon un peu inquiétant, un peu trop curieux. Et Simon, en face raconte l'arrivée des nouveaux, pourquoi la petite Yolande est rousse alors que les parents... et ses déductions sur le linge entrain de sécher...

Pas si 'de rêve' que ça, humidité, rats courant la nuit au plafond et Quentin qui, à la place de pièges, ramène un jeune chiot. A partir de là commence l'intrigue dans un contexte de jardin noir, les ruines maudites du village abandonné depuis la peste de 1709.

Une construction admirablement maîtrisée par Adamek, une belle écriture et beaucoup d'espace où plonger notre empathie!

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Voulant renouveler l'expérience avec André-Marcel Adamek, je me suis lancée immédiatement dans le Maître des jardins noirs.
- plaisir immédiat pour cette famille venant s'installer dans une ancienne ferme
- colère face à l'idiotie de la voisine
- émotion vive pour la petite Yolande
- interrogations vis-à-vis du fermier, poète à ses heures
- angoisse de ce qu'il peut advenir
- compréhension malaisée d'un érotisme douceâtre
- stupeur devant une ineptie volontaire.

Et non ! je vous dirai pas la dernière émotion ressentie. Je ne peux que vous inviter à découvrir André-Marcel Adamek.
D'une très belle plume, l'auteur réinvente des sujets déjà lus pour nombreux d'entre nous (des survivants sur une terre désolée pour "La grande nuit" et de biens singulières relations entre voisins pour celui-ci), grâce à sa grande imagination, l'intensité de ses personnages et ses pointes d'écriture acérées.

Nul doute pour moi que je ne m'arrêterai pas en si bon chemin.
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Roman court mais intense.

Un couple et 3 enfants emménagent dans une ferme près d'un village abandonné après une épidémie de peste noire. L'une des enfants est handicapée, le père est de santé fragile, c'est la jeune mère qui tient tout ce petit monde à bout de bras. Ils ont pour seuls voisins, un couple de fermiers âgés aux rapports indifférence-haine.
Les péripéties de l'installation d'un côté et la vie de la ferme de l'autre sont relatés alternativement par deux narrateurs : la jeune mère et le fermier ; entre eux, s'engage à distance un jeu trouble de fascination-répulsion.
Elle : « le coup d'oeil habituel à travers les tentures légèrement écartées me fixa tout de suite sur ce que j'attendais ou plutôt, j'ose à peine l'écrire, sur ce que j'espérais. Il avait repris son poste derrière la fenêtre éclairée du deuxième étage. » Lui : « J'ignore ce qui me pousse à ces interminables séances d'observation. Ce qui n'était au début qu'une forme mesquine de curiosité est en train de devenir un véritable asservissement. »
Sur fond de légende, le pressentiment de ce dernier va devenir réalité : «J'ai su dès le premier instant qu'une lancinante menace plane sur ce tableau de la jeunesse, de la beauté et du bonheur. Quelque chose va se passer ici, enfin, dont je serai le témoin inéluctable. »

En 142 pages, l'auteur peint un drame imprégné de fantastique, atmosphère dans laquelle vous êtes subtilement plongé progressivement. Chaque mot, chaque phrase est ciselé, le style est net comme une découpe au scalpel… Conte fantastique, thriller : ce roman est un petit bijou.
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