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sur 268 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le roman débute en février 2016 à Alger où de fortes pluies sévissent, et nous amène à Dely Brahim, commune de la banlieue Ouest d'Alger où l'auteure nous présente la cité du 11 décembre 1960 qui existe depuis 1987 et dont les lots ont été vendus à des militaires. Un plan de cette Cité est présenté au début de l'ouvrage. Au milieu du lotissement, un terrain d'un hectare et demi est resté inoccupé. Il y a un peu moins de vingt ans, "un groupe d'enfants entreprit de le nettoyer, de bricoler des buts de fortune, de délimiter des zones et créer ainsi un terrain de football."
Depuis, sur ce terrain, resté terrain vague, des milliers de parties de foot ont été disputées par les enfants, les jeunes de la Cité et des environs. En ce 2 février 2016, comme souvent, trois enfants, une fille Inès et deux garçons Jamyl et Mahdi bravent la pluie et font une partie dans la boue.
Voilà que le lendemain, à 10 h, se présentent sur le terrain, escortés par leur chauffeur descendu précipitamment de la voiture avec deux parapluies, les généraux Saïd et Athmane, tous deux dans les soixante-dix ans, des plans à la main. L'ancienne moudjahida Adila qui a combattu les Français, les armes à la main et a continué à militer pendant les années de terrorisme s'approche d'eux. Ils lui déclarent qu'ils viennent voir "leur terrain" sur lequel ils vont construire leur villa et que les travaux débuteront dans quelques mois, la parcelle leur appartenant.
C'est sans compter sur l'innocence, la détermination, la conviction et la certitude qu'ont les enfants de leur bon droit. Nos trois jeunes amis footballeurs dont le domaine va être confisqué vont s'organiser et se mettre à récupérer et à stocker de la nourriture et à en parler aux autres enfants. En cachette et à l'insu des adultes, ils vont organiser la résistance. Et le vendredi 25 mars 2016, commencera alors la révolte des petits de décembre.
Ce que leurs parents, trop timorés et résignés, n'ont pas eu le courage de faire, les jeunes, eux, vont oser ; ils vont se révolter, s'insurger et refuser d'obéir. Ils veulent faire renoncer les généraux, pour qu'ils abandonnent leur projet immobilier.
Cette rébellion, Kaouther Adimi nous la fait vivre comme un conte dans lequel les généraux se ridiculisent, les militaires sont des lâches et les enfants des héros et où les femmes et les filles sont bien mises en avant. Mais, en fait, elle nous fait vivre et comprendre la violence du régime algérien, sa corruption, ses dysfonctionnements, les difficultés du système à se réformer après cette décennie noire et le combat contre les islamistes. L'auteure nous fait revivre de façon originale et fort instructive tout un pan de l'histoire algérienne depuis l'Indépendance, dans le carnet intime d'Adila.
Les petits de décembre est un roman qui sous une forme de légèreté dans l'écriture raconte la société algérienne des années 80 à nos jours, et se révèle d'une immense force. Il nous plonge dans une Algérie toujours corrompue où les abus de pouvoir et les brimades sont toujours de mise. Il nous permet de comprendre les enjeux politiques des révoltes actuelles. Et, avec cette révolte des enfants contre l'injustice, inspirée de faits réels, naît l'espoir d'une génération qui saurait réussir à s'affranchir de la peur et construire un avenir meilleur.
J'avais beaucoup apprécié Nos richesses (Renaudot des lycéens 2017) et j'ai été conquise par Les petits de décembre que je recommande chaleureusement.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Les petits de Décembre est une histoire émouvante, impressionnante, éloquente qui apprend beaucoup de choses sur la société algérienne.
Kaouther Adimi plonge son lecteur dans le quotidien de la cité du 11 Décembre 1960, à Dely Brahim, commune faisant partie de la wilaya d'Alger. le nom de ce quartier rappelle la date du début des manifestations, d'une révolte contre le colonialisme français, pour l'indépendance. Cela dura plus d'une semaine et fut, hélas durement réprimé.
Elle n'oublie pas, au passage, de nous expliquer pourquoi cette cité a été destinée à loger les familles des militaires retraités ou actifs. Elle précise aussi régulièrement les étapes souvent très douloureuses vécues par ce pays qui a conquis son indépendance au prix d'une guerre qui a laissé beaucoup de traces en France, comme là-bas.
Le 2 février 2016, tout part de la volonté de deux généraux, Athman et Saïd, de se faire construire chacun une belle villa au milieu du quartier, sur un terrain d'un hectare et demi où les enfants jouent au foot.
Inès, Jamyl et Mahdi sont les trois héros qui vont mener la révolte, mobiliser des centaines d'enfants avec l'aide d'Adila, une moudjahida qui a combattu les Français pour obtenir l'indépendance de son pays. Elle est la seule adulte suffisamment courageuse, les autres se défilant ou restant neutres…
Au travers de ce roman écrit sans concession, avec une lucidité impressionnante, j'ai beaucoup aimé tous les moments intimes de vie familiale chez les trois héros, même lorsque l'auteure nous emmène chez les généraux lorsqu'ils reçoivent Mohamed et Chérif, deux colonels à la retraite soupçonnés de soutenir les enfants.
Courageusement, Kaouther Adimi qui vit en France mais dont la famille réside en Algérie, n'hésite pas à souligner incohérences, compromissions, menaces, corruption, chantage, tous les maux qui gangrènent ce pays. Fille de militaire, elle connaît bien le milieu dont elle parle et ses privilèges.
Avec Les petits de décembre, l'auteure publie son quatrième roman, réussissant à apporter un éclairage à la fois intimiste et politique sur l'Algérie. Elle s'est appuyée sur un fait réel, ses frères ayant joué sur ce fameux terrain, comme elle nous l'a confié à Manosque, lors des Correspondances. Cela m'a beaucoup intéressé, intrigué, ému et j'ai aimé découvrir une autre facette d'un pays qui voit sa jeunesse lutter actuellement pour renverser l'ordre établi.
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A Dely Brahim à l'ouest d'Alger, la cité du 11-Décembre a encore en son sein un terrain vague, zone de rendez-vous des gamins du quartier et surtout terrain de football où se retrouvent régulièrement Jamyl, Mahdi et Inès.

Jusqu'au jour où deux généraux déclarent être propriétaires du terrain et souhaitent y installer de belles villas dont ils ont déjà établi les plans.
Les gamins les bousculent et refusent ce diktat.
La résistance s'organise, ils laissent la peur à leurs parents et refusent de céder.
Les militaires sont d'abord quelque peu désarçonnés, faire plier les adultes, ils savent, mais avec des enfants, la corruption, la peur s'avèrent un peu moins efficaces.
A travers l'enjeu de ce terrain, Kaouther Adimi dresse un portrait de la société algérienne, avec sa corruption, ses abus de pouvoir et ses lâchetés, mais aussi de sa jeunesse et de ses espérances mettant ainsi en évidence le fossé générationnel.

Son récit est parfaitement équilibré entre le passé avec le témoin privilégié qu'est Adila la grand-mère d'Inès et le présent voire l'avenir avec ces gamins encore débordant de projets et de rêves et pas encore fatigués par les luttes qu'ils devront mener.

« Les petits de Décembre » est une très jolie lecture, mais si je suis très loin de l'émotion éprouvé lors du précédent opus de l'auteure : « Nos richesses ».
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Halluciné par les dialogues entre la police algérienne et les enfants, je mesure alors le fossé entre un interrogatoire figée dans un schéma stalinien et une conversation de tous les jours avec des enfants.
--Quand avez vous décidé d'attaquer les généraux ?
--Quels sont les noms de vos complices ?
--Où habitent t-ils ?
–Qui vous a prévenu que les généraux seraient là ?
A chaque question la réponse fuse directe et simple : Ché pas !
Certains se sentant humiliés imaginaient déjà, des enfants sur écoute, suivis, arrêtés. On créerait des camps spécialement pour eux.


Je rêve pourrait dire un pré ado un peu vif ;
--ça fait vingt ans que l'on joue au foot sur ce terrain vague, tous les jours et par tous les temps, ces généraux ? Jamais vu hein ! Mahdi.


Question terrain vague, le sujet ne manque pas de saveur, car depuis la nuit des temps aucune action de la mairie n'est venu viabiliser cette vague zone de terrains laissée à l'abandon.
Mais où, par la mage de ce conte cruel deux généraux, Saïd et Athmane hauts dignitaires du régime faisaient l'amère expérience d'une glissade et d'une bastonnade dans le périmètre de la ville d'Alger la blanche, sous les coups de Adila grande moudjahida, fière et respectée du régime.

Vous croyez que je suis du côté des généraux, clame t-elle ?
Je les ai tapés avec ma canne.
Ils ne vous l'ont pas dit ça, hein !
Eh bien quoi ?
Vous ne tapez pas à la machine, cher Monsieur ?P 70


C'est la rumeur qui donna à cet incident une fulgurante portée, à ce camouflet. L'absence de voirie devenait d'autant plus difficile à avaler que les grands et très veux serviteurs de l'état bénéficiaient à un centaine de mètres, de là, des infrastructures modernes et entretenues à la charge de la ville. Les gamins avaient de quoi alimenter la polémique malgré la frousse ressentie par les parents de Inès, Jamyl et Mahdi.


Les parents craintifs sont prêts à baisser pavillon, à subir toutes les humiliations pourvu que leur statut de militaire, ou de fonctionnaire ne soit pas remis en cause. La fracture entre la jeunesse et les parents est subtilement décrite, à travers des personnages hauts en couleurs.
Les rêves comme dans un conte moderne pénètrent par toutes les portes laissées entre ouvertes, la société algérienne ankylosée dans son passé, ses duperies et la corruption, tangue.
Le livre de Kaouther Adimi est d'une ironie, grinçante et cocasse, sans nous bercer de fantasmes sur des lendemains fleuris.

Sur son lit, il pensa au sourire lumineux de la fillette. Il ferma les yeux. On voit mieux dans le noir lui avait un jour confié sa mère.
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"Les petits de Décembre", Dans le quartier de Dely Brahim au milieu des maisons, un terrain d'un hectare et demi qui sert de terrain de foot pour les jeunes du quartier. Un jour deux généraux arrivent pour s'approprier cette parcelle de terre. C'est l'étincelle, une première rixe avec une ancienne moudjahida et des jeunes du quartier.

Je suis à la page 100 et je n'ai pas vu le temps passé, l'auteure nous fait découvrir l'Algérie actuelle mais aussi l'ancienne, Kaouther Adimi nous décrit précisément les rouages de ce pays, pour moi c'est une découverte, je ne me suis jamais intéressé à ce pays, j'en connais ce dont j'entendais parler. Je suis bouleversé par ces cent premières pages, par les conditions de vie, par l'évolution de cet état depuis l'indépendance. J'ai vraiment envie de connaître la suite, que j'ai d'ailleurs commencée, mais chut!

J'y suis, la dernière page s'est refermée. La suite de ce roman ne dément pas et même renforce mon premier sentiment. Une formidable histoire qui donne foi en l'enfance, à l'innocence, à la pureté et surtout un regard neuf sans se poser des questions de "grands", sans calculs.

L'auteure nous offre un livre plein d'espoirs, presque une leçon, garder foi en ses valeurs est le credo de ses "petits". L'écriture est vive, facile à lire et nous entraîne. Qu'une telle action se produise réellement provoquerait un électrochoc, du moins cela reste à espérer.

Voilà j'ai tout dit ou presque, il faut lire ce livre pour nous faire retrouver notre innocence, notre premier regard si cela est possible.

Un dicton me revient : " La vérite sort de la bouche des enfants " n'est-il pas?
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Dans la cité du 11-Décembre-1960, à Alger, il y a un terrain vague où les enfants jouent au football. La parcelle n'appartient à personne, à tout le monde. C'est le royaume des mômes aux genoux couronnés et des gamins heureux. Mais deux généraux l'achètent pour y réaliser un projet immobilier. « Eux, ils ont tout le pays, ils ne peuvent pas nous laisser ce bout de terrain ? » (p. 40) Et soudain, c'est tout un quartier qui s'embrase : les petits qui hier vivaient balle au pied s'opposent aujourd'hui à coup de pierres à des militaires arrogants qui n'hésitent pas à sortir leur arme. « Il n'y eut pas de blessés. Mais quarante enfants avaient humilié deux généraux et ça ne pouvait que mal se terminer. » (p. 109)

Ce roman percutant parle de corruption, de tyrannie et de résistance. le récit est implacable et se déroule comme un drame antique, selon une fatalité à peine moins prégnante. « A-t-on jamais vu en Algérie des généraux se montrer bienveillants à l'égard d'une révolte ? » (p. 27) le soulèvement des gamins fait écho à tous les conflits qui ont déjà secoué et martyrisé l'Algérie. Que peuvent-ils contre l'armée et sa toute-puissance arrogante, ces enfants chez qui le sentiment de justice n'est pas encore étouffé par la résignation et la peur ? La réponse est évidente, dès le début : ils sont petits par l'âge, petits par la force, petits par le statut. « Dans l'esprit des gens, les enfants ne conspirent pas, les enfants ne luttent pas. Si un seul adulte dans ce pays imaginait trois secondes qu'un petit pouvait échafauder des plans, se battre contre un ordre établi ou quoi que ce soit dans le genre sans être manipulé ou poussé par un grand, voire un gouvernement étranger, les enfants seraient sur écoute, ils seraient suivis, ils seraient arrêtés. On créerait des camps spécialement pour eux. » (p. 56)

J'ai plongé dans ce livre avec ravissement, portée par le net de l'autrice. Il y a du journalisme dans cette plume, mais aussi un talent littéraire certain pour dessiner des personnages vraisemblables qui se révèlent terriblement proches de nous. Par son texte, Kaouther Adimi nous rappelle qu'il n'y a pas de petit combat, pas de militantisme inutile, pas d'âge trop précoce pour défendre ce qui est juste. « Quelle drôle d'époque on vivait. [...] Un fils de colonel à la retraite qui s'en prend à un général pour un terrain vague où les chiens errants doivent déféquer à longueur de journée. » (p. 38) C'est superbe, forcément, même si l'issue sera nécessairement triste.
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Banlieue d'Alger, février 2016. Deux généraux s'approprient - en toute légalité - le terrain vague situé au milieu d'une cité pour y construire leurs villas. Mais ce terrain est loin d'être laissé à l'abandon : seule occupation dans le quartier, les enfants y organisent depuis des années leurs matchs de foot. Ils s'y entraînent, s'y rencontrent entre amis… Aussi, lorsque le projet de construction est annoncé, les enfants ne l'entendent pas de cette oreille… une révolte s'organise !

J'ai tout de suite été emportée par le récit, son histoire, ses personnages attachants, les chapitres qui s'enchaînent en variant les points de vue… et cette critique de la société algérienne en toile de fond. Ce roman court, fluide, attachant, bien écrit, nous en apprend beaucoup « l'air de rien » sur l'histoire récente de l'Algérie et sur la société algérienne actuelle, ses difficultés, ses aspirations, ses faux-semblants et ses espérances…

Une très belle lecture, que je recommande.
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Ce court récit sur une révolte des enfants m'a fait passé un bon moment. On y trouve une peinture de la société algérienne qui est intéressante. La plume de Kaouter Adimi est légère. J'avais adoré « Nos richesses ». J'ai aimé « Les petits de décembre ». Je deviens fan
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Cité du 11 décembre, quartier de Dely Brahim à Alger.
C'est une cité créée en 1987 pour y loger des militaires et leurs familles.
Cité délaissée depuis lors aussi bien par la ville qui prétend que c'est au Ministère de s'en occuper, que par le Ministère de la Défense lui-même qui l'a oublié depuis longtemps.
Et au milieu de la cité, il y a ce terrain vague que les jeunes ont investi pour y faire un terrain de football.
Alors lorsque près de 30 ans plus tard, en 2016, deux généraux Saïd et Athmane proches du pouvoir, ont jeté leur dévolu sur ce terrain pour y construire leurs villas qui seront de véritables bunkers tant ils ont peur d'être la cible d'un attentat, ils vont se heurter au quartier qui refusera de les y voir s'installer.
Mais en fait c'est surtout les enfants, ces « petits de décembre » qui vont mener la fronde et parmi eux trois gosses, Inès, Jamyl et Mahdi. qui du haut de leurs 10 ans ne craignent rien ni personne.
Alors est-ce que ces gosses pourront vraiment faire vaciller le pouvoir, et changer les choses à travers leur combat pour ce terrain vague ?

Kaouther-Adimi nous livre ici une jolie histoire, dans laquelle on retrouve tous les travers de l'Algérie, la corruption, le pouvoir confisqué par quelques-uns qui en usent pour terroriser la population qui n'ose bouger, et le problème des groupes islamiques armés qui ont semé la terreur dans le pays pendant la décennie des années de plomb.
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Ma première ″rencontre″ avec Kaouther Adimi date maintenant de quelques années ; et ce fut pour son second roman, qui à l'époque ne circulait pas sous le manteau, mais presque ! Je la suis depuis, toujours avec le même plaisir, et toujours admirative de de la manière qu'elle a de mettre en mots les choses banales de la vie.

Il y a deux ans, nous entrions dans la vie d'un petit libraire d'Alger, aujourd'hui, toujours à Alger, mais plus près de nous dans le temps, nous entrons dans l'intimité d'une cité résidentielle plutôt privilégiée dont les enfants vont s'approprier la défense, et dénoncer les hypocrisies, pour parvenir à dénoncer les petits et grands (et surtout les grands) travers de la société algérienne qu'ils ne supportent plus.

Ce sont eux, les petits ; les enfants de la cité du 11 Décembre dont les parents se gardent bien de réagir aux évènements, par peur des représailles, par habitude, par lâcheté, ou par crainte du déclassement.

Alors quand deux généraux fort de leur bon droit arrivent et s'approprient le terrain vague où se réunissent les jeunes, ces derniers n'ont pas froid aux yeux pour chasser ceux qu'ils considèrent comme des intrus, es imposteurs, et des corrompus.

La jeunesse n'a pas dit son dernier mot ; tel est le propos de ce roman bien plus profond qu'il n'y parait. La jeunesse a des convictions, des rêves ; elle a des ambitions pour ce pays qui ne pense pas à eux. La jeunesse a de l'espoir et ne semble pas décidée à se taire ; au grand dam de leurs ainés, qui par résignation courbent l'échine et se résignent.

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